Face aux difficultés du TGB, Murjanatu Musa demande à partir pour rejoindre Basket Landes

Murjanatu Musa veut quitter Tarbes pour rejoindre Basket Landes
Murjanatu Musa (1,88 m, 25 ans) ne veut plus rester au Tarbes Gespe Bigorre. En pleine tourmente administrative, le club des Hautes-Pyrénées voit sa situation sportive et structurelle s’aggraver jour après jour. Confrontée à des retards de salaire, l’intérieure nigériane, actuellement en WNBA, a exprimé sa volonté de quitter le navire. Basket Landes, champion de France en titre, est prêt à la récupérer rapporte La Dépêche. Pendant ce temps, la responsable du centre de formation Marie-Pierre Uriarte a trouvé refuge de l’autre côté des Pyrénées, à Saragosse.
Musa veut partir, le TGB freine
Parmi les meilleures joueuses de La Boulangère Wonderligue, ‘MJ’ Musa a marqué les esprits pour sa première saison en France. L’internationale nigériane (14,9 points et 9,4 rebonds pour 20 d’évaluation de moyenne) a logiquement intégré le cinq majeur de la saison et disputé l’EuroCup avec le TGB. Mais face à la dégradation du contexte à Tarbes – retards de paiements, incertitudes administratives – elle souhaite changer d’air.
Prolongée en cours de saison, Musa ne peut pas partir librement. Son départ, pourtant, permettrait au club d’alléger considérablement sa masse salariale. Mais malgré les tensions financières, le TGB ne veut pas la libérer. En embuscade, Basket Landes surveille attentivement l’évolution de la situation et espère pouvoir faire coup double : enrôler une joueuse dominante et renforcer son secteur intérieur pour l’EuroLeague.
Uriarte traverse les Pyrénées
Marie-Pierre Uriarte, ex-joueuse, entraîneure des Espoirs et directrice du centre de formation du TGB, a déjà tourné la page. Officiellement recrutée par Casademont Saragosse, elle sera l’adjointe de Carlos Cantero, avec le Français Arnaud Ferreres. Ce départ, dans un contexte déjà fragile pour la formation à Tarbes, est un nouveau coup dur.
Un avenir de plus en plus incertain
La situation du TGB s’assombrit chaque semaine un peu plus. La Dépêche confirme que plusieurs salariés ou ex-salariés du club ont saisi les Prud’hommes. Les plaintes viendraient notamment du secteur communication et d’anciens entraîneurs assistants.
En attendant la décision du CNOSF concernant le recours du club, la direction reste silencieuse. Et les départs se multiplient.

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