Sylvain Lautié (Nancy) en colère après la faute antisportive annulée à Youssoupha Fall

Il restait une minute à jouer à jouer, le SLUC était mené d’une unité par l’ASVEL (80-81, 39’) après avoir fait la course en tête une bonne partie de la rencontre. Frank Mason III avait la balle en main et commençait à déborder Youssoupha Fall depuis la ligne à 3-points. Le pivot de l’ASVEL, pris de vitesse, a laissé traîné son pied et le meneur du SLUC Nancy a chuté. Les Lorrains ont alors vu les arbitres siffler une faute antisportive à Youssoupha Fall mais se sont ravisés après avoir visionné de l’action. Ils ont octroyé une simple faute au pivot franco-sénégalais.

Gentilly s’est mis à gronder avant de voir Nando De Colo crucifier son équipe fétiche sur un panier assassin à 7 seconde la fin de la partie (83-84)… En conférence de presse, Sylvain Lautié n’a pas décoléré après ce changement de décision.

« C’est incompréhensible que la vidéo change le coup de sifflet qui a été donné en direct », déplorait le coach nancéien après la rencontre. « Les arbitres disent que le joueur essaie de défendre mais il faudra me dire comment on peut défendre en levant le pied en avant. On retire le pied en pivotant vers l’arrière mais pas vers l’avant. Ce n’est pas de la défense. Dans un match, il y a des moments-clés et s’en était un. Il y a faute antisportive et on doit avoir la balle. Point. J’ai l’extrait vidéo, je l’ai regardé dix fois, je ne comprends pas comment on peut changer le coup de sifflet.

Il y a beaucoup de choses qui changent avec Villeurbanne. Des sanctions, des coups de sifflets… J’adore T.J. Parker et j’ai beaucoup de respect pour Tony Parker (NDLR : Président de l’ASVEL) mais à un moment, il ne faut pas exagérer. C’est un manque de respect. Un pur scandale. Pour parler du match, on les laisse à 46% (de réussite aux tirs), on prend des rebonds. Ce n’était pas facile de contrôler Fall mais on a contrôlé d’autres choses. Après, Nando De Colo a fait la différence avec deux ou trois paniers de grande classe. J’aurais aimé qu’il soit aussi au repos contre nous (NDLR : l’arrière était absent mardi contre l’Élan Béarnais) »

Lors de cette deuxième mi-temps, un autre fait de jeu avait amené de l’incompréhension, avec un panier non accordé sur un contre a priori illégal d’Yves Pons.

Si Sylvain Lautié et son équipe ont crié « au scandale », il va vite falloir basculer et ne pas se laisser polluer par ce fait de jeu. Les Nancéiens vont jouer en quelque sorte une « finale » pour le maintien la semaine prochaine en Béarn face à l’Élan Béarnais (17e avec 11 victoires et 20 défaites). Ils n’auront pas le temps pour les regrets et devront l’emporter pour sauver leur peau dans l’élite du basketball français.

À Nancy,