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Il y a six ans, Tony Parker devenait le président de l’ASVEL

« Oui, je rachète l’ASVEL. Je serai actionnaire majoritaire et aurai presque tout. C’est un gros effort financier, mais c’est un projet qui me tient à coeur. » Il y a six ans, Tony Parker a confirmé dans Le Progrès reprendre le contrôle de l’ASVEL, après avoir été actionnaire minoritaire (à hauteur de 10%) du club depuis 2009, ainsi que vice-président chargé des opérations basket. L’objectif de TP est simple : il veut prendre les rênes du projet dans sa globalité. « J’ai envie de profiter de la vague ultra-positive qui porte le basket français depuis notre titre à l’Euro (2013) et de maîtriser tous les dossiers », ajoutait-il.

Six ans plus tard, force est de constater que Tony Parker a réussi son coup. L’ASVEL a gagné deux fois le titre de champion de France (en 2016 et 2019) chez les garçons, a intégré l’EuroLeague (dans un premier temps via une invitation de deux ans) en 2019 et y a réussi ses débuts (10 victoires en 27 matchs), a largement augmenté son budget (11 millions d’euros en 2019/20, soit le plus gros de l’histoire du basket français) avec un contrat de naming historique, s’est liée au puissant voisin qu’est l’Olympique Lyonnais, a lancé son académie ainsi que de nombreux jeunes au plus haut-niveau… Le clan Parker, qui s’est renforcé avec notamment la venue de Nicolas Batum dans le projet, a également repris le club féminin de la métropole et l’a très vite installé au plus haut-niveau européen.

La salle, seule ombre sur le tableau

Six ans après sa prise de fonction, on peut donc dire que Tony Parker a lié les actes à la parole. A un détail près. « Je veux jouer encore cinq ou six ans en NBA et, ensuite, je ferai ma dernière saison avec l’ASVEL. Le rêve, ce serait que je la fasse dans la nouvelle salle. » Non Tony Parker n’a pas fini sa carrière à l’ASVEL, même s’il a bel et bien tenu cinq ans en NBA. Surtout, il n’a pas réussi à faire avancer le dossier de l’Arena à la vitesse espérée. Mais en entrepreneur averti, il n’était pas dupe, déjà à l’époque. « Il y a d’autres endroits où l’on irait beaucoup plus vite (il a failli lancer son club à Montpellier). Pour l’instant, j’essaie de respecter mes engagements. Nous avons créé une histoire ici avec Pierre Vincent (alors coach, NDLR) et pas mal d’autres personnes que j’ai fait venir. Nous avons commencé une aventure. Je suis à l’ASVEL et j’espère que cela va se décanter au plus vite car je ne vais pas attendre éternellement, c’est sûr. » TP a fini par trouver la solution, puisque l’ASVEL doit évoluer à terme en EuroLeague dans l’Arena de l’OL de 17 000 ou 18 000 places, prévue à Décines.

Un autre dossier qui va donc finir par aboutir. Avec en ligne de mire son objectif final : « Je veux faire de l’ASVEL l’un des plus grands clubs d’Europe ». A ce rythme, on ne peut que le croire.

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