ITW Guerschon Yabusele, encore en finale : « Année après année, l’expérience à Madrid est juste incroyable »

Guerschon Yabusele devant la presse à l’entraînement à la veille de la finale de l’EuroLeague.
Arrivé au Real Madrid en 2021, Guerschon Yabusele (2,01 m, 28 ans) s’est qualifié pour toutes les finales de l’EuroLeague depuis. Battu en 2022 à Belgrade, suspendu en 2023 à Kaunas, l’ailier-fort français veut cette fois gagner sur le terrain. Seul vrai poste 4 de l’effectif de Chus Mateo avec la blessure de Gabriel Deck, il aborde la finale avec confiance et détermination. Entretien depuis Berlin.
Au lendemain de la demi-finale et à la veille de la finale, comment vous sentez-vous ?
Vraiment bien, parce qu’aujourd’hui on a pu passer du temps avec nos familles un peu. Donc, on va dire, on a pu se ressourcer. On revient, on prend l’entraînement et puis demain (dimanche) c’est le grand match.
Comment tu peux décrire cette équipe du Panathinaikos ? Vous les avez affronté deux fois cette saison.
C’est une équipe assez similaire avec celle qu’on a jouée hier (vendredi) à Olympiakos. Une équipe similaire aussi avec nous. Comme je disais, les quatre équipes qu’ils ont là ont à peu près le même style de jeu on va dire.Maintenant, ils ont beaucoup de force avec plusieurs joueurs qui peuvent changer le rythme du match. On va essayer de gérer ça du début et vraiment imposer notre rythme.
Vendredi, le Panathinaikos n’a encaissé que 57 points. Vous avez la meilleure attaque (121,3 à l’offensive rating). Est-ce que tu penses qu’ils peuvent venir freiner votre attaque?
En tout cas, ils vont essayer, je pense. Après, nous, on a plusieurs forces aussi. On est bons aussi en défense. On va essayer d’être bons dans ces deux points-là, l’attaque et la défense. Et puis, on va essayer de s’adapter aussi pendant le match. On va voir ce qui se passera.
C’est une équipe qui a été reconstituée du sol au plafond en un an. Vous croyiez que la mayonnaise aller prendre aussi tôt ?
Oui. En fait, ce qu’on dit tout le temps, c’est que quand il y a une équipe qui signe des gros joueurs, le seul truc, c’est de se dire est-ce qu’ils vont se mettre d’accord ou pas. Au début c’était un peu compliqué mais directement une fois qu’il y a le clic et une fois qu’on se met d’accord… Ils sont capables de faire le comeback de l’année où ils sont venus de la 16e ou de la 17e place je crois pour être là. Donc c’est assez incroyable.
« On essaye de le faire aussi pour Gabriel Deck »
Guerschon Yabusele
Qu’est-ce que ça a changé pour toi la blessure de Gabriel Deck ? Tu es devenu le seul vrai poste 4 de l’équipe.
Forcément, je vais devoir jouer un peu plus parce qu’il y aura les minutes maintenant à se partager avec Mario (Hezojna). Mais moi, dans le jeu, ça ne change pas grand-chose. Je suis dans le même rôle de toute façon. Je dirais que ça ne change pas grand-chose. Après, on a une motivation un peu plus par rapport à lui (Gabriel Deck) parce que c’est son deuxième Final Four qu’il ne peut pas faire pour blessure. On sait qu’il doit se sentir un peu mal. On essaye de le faire aussi pour lui.
En NBA, on utilise un peu ce terme de dynastie. Est-ce qu’à Madrid, tu sens que tu fais partie de quelque chose comme ça, une sorte de dynastie ?
Oui, bien sûr. Comme je disais, j’ai eu la chance en trois ans de participer à quasiment toutes les finales. Que ce soit le Final Four, que ce soit le championnat, les playoffs de la Liga Endesa, la Copa (del Rey) ou la Supercopa. C’est un club qui a cet ADN de la gagne, cet ADN d’être champion ou au moins de faire les finales. Il y a cette expérience aussi que je prends à chaque fois. A chaque fois, je ressors meilleur de toute cette expérience-là. Et année après année, l’expérience ici est juste incroyable.
Guerschon Yabusele se balade dans la raquette de l'Olympiacos ! 🚶♂️@RMBaloncesto x @EuroLeague
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— SKWEEK (@skweektv) May 24, 2024
Les anciens, Chacho (Sergio Rodriguez), Sergio (Llull), Rudy (Fernandez), qui joue d’ailleurs son dernier Final Four, est-ce que ça apporte une vraie confiance ? Ils ont joué tellement de Final Four, ils connaissent ce chemin du titre. Est-ce qu’on arrive détendu avec ces gars-là autour de soi ?
Bien sûr. Après, il faut qu’on rende leur job plus facile. Mais forcément, des joueurs comme eux, avec l’expérience qu’ils ont, ils arrivent à lire des situations à des moments où ils ont des éclats de fou. On n’en parle pas assez, mais l’entrée de Fabien (Causeur) qui n’avait pas joué, ça fait un bail qu’il ne fait pas une minute sur le terrain, qui rentre hier, qui fout un contre, qui met son 3-points, qui met du rythme… C’est assez impressionnant. Pour un gars de son âge, surtout, de pouvoir faire ça, c’est impressionnant.
A Berlin,


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