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ITW Jérémy Ricard Dorigo : « Ce fut les deux meilleures années de ma carrière sur le plan humain et sportif »

À 26 ans, Jérémy Ricard-Dorigo (2,00 m, 26 ans) possède déja une très belle expérience dans le monde professionnel. Formé du côté du SC Charenton (Val-de Marne), il a marché dans les pas de son frère ainé Steven (joueur professionnel du coté de Rueil en Nationale 1), jusqu’à atteindre la Nationale 2. Après trois années à ce niveau, il a décidé à 20 ans de rejoindre le club de Châlons-Reims en dernière année espoir. « Je voulais me comparer aux autres jeunes de mon âge qui eux étaient déjà tous en centre de formation ». Une expérience très enrichissante qui lui aura permis de découvrir le monde professionnel. « Je m’entraînais avec les pros, ça m’a permis de beaucoup progresser. Je suis passé de trois entraînements par semaine à Charenton en Nationale 2 à trois fois par jour à Reims. »

Une première saison en Pro B

C’est en Pro B, du côté de Denain, qu’on l’a retrouvé la saison suivante. Sous la houlette de Jean-Christophe Prat, il a également beaucoup évolué. « J’ai pu côtoyer des joueurs de haut niveau au quotidien, tel que Austin Hollins qui joue maintenant en EuroLeague, et un coach qui était beaucoup axé sur la progression individuelle des joueurs ». Malgré un temps de jeu limité (8 minutes de moyenne), il garde un bon souvenir de cette expérience. « J’ai énormément appris et progressé cette année-là, même si je ne jouais que très peu ». Avant d’ajouter : « J’aurais d’ailleurs aimé avoir davantage ma chance de prouver ce dont j’étais capable ».

Blessé (tendinites aux deux genoux), il a manqué la première partie de la saison 2016/17 avant de rejoindre Chartres (NM1) au mois de janvier. Après 6 premiers mois plutôt discrets, il a prolongé pour l’année suivante, saison au cours de laquelle il a remporté les playoffs d’accession en Pro B avec les Chartrains, compilant 5,7 points à 47,4% de réussite aux tirs, 4 rebonds, 2,1 passes décisives pour 9,4 d’évaluation en 18 minutes de moyenne. « J’avais un rôle d’homme à tout faire dans cette équipe, le coach (Sébastien Lambert) me disait toujours que j’étais capable de tout faire sur un terrain, un « joueur d’évaluation ». J’ai pris beaucoup de plaisir à jouer dans cette équipe. »

Quasiment 18 d’évaluation de moyenne en 2019/20

Non conservé lors de l’été 2018, il a rebondit du côté d’Orchies (NM1) ou il est resté deux saisons. « Je voulais avoir plus de responsabilités et prouver que j’étais capable d’être performant dans une bonne équipe de Nationale 1 ». Choix payant pour cet ailier, capable également d’évoluer sur le poste 4, qui a littéralement explosé aux yeux de tous. Inarrêtable, il a tourné à 16,3 points à 48% aux tirs, 4,8 rebonds, 3,1 passes décisives pour 17 d’évaluation en 32 minutes de moyenne, lui permettant de figurer dans le top 10 des meilleurs marqueurs de la division. « Le coach comptait beaucoup sur moi, ce fut une très bonne saison tant individuellement que collectivement ».

La saison 2019/20 fut l’année de la confirmation sur le plan individuel. Il a terminé l’exercice en tant que meilleur marqueur français de la division avec 18 points à 50,3% de réussite aux tirs, 5,4 rebonds et 2 passes décisives pour 17,9 d’évaluation en 34 minutes de moyenne. Une saison beaucoup plus compliquée sur le plan collectif, ou le club aura connu une nouvelle fois des problèmes extra-sportifs

Cela n’empêche pas Jérémy de garder un excellent souvenir de ces deux années dans le nord. « En signant à Orchies, je savais que le club avait vécu des dernières années assez compliquées sur le plan financier et essayait de se reconstruire. Il faut savoir qu’Orchies est une ville « basket » et que les dirigeants sont des amoureux de ce sport avant tout. Ils essayent aujourd’hui de rattraper les erreurs du passé et je pense que c’est en bonne voie car ils donnent beaucoup de leur temps pour le club. »

Un club disposant d’une salle de 5 000 places (la Contact Pévèle Arena) et qui peut compter sur le soutien de ses supporters, comme en témoigne l’ailier français. « Jouer à domicile devant en moyenne 3 000 spectateurs est très agréable. Il y’a une très grosse ambiance dans les moments importants. Les supporters étaient toujours aux rendez-vous, certains assistent à tous nos entraînements et nous suivent lors de tous nos déplacements, et nous les joueurs avons forcément une relation spéciale avec eux. Ce fut mes deux meilleures années sur le plan humain et basket. »

Un retour en Pro B ?

Confiné dans un petit village à côté d’Orchies, il continue de s’entretenir en suivant le programme du préparateur physique du club, Tristan Poppe. En parallèle, il continue ses études et vient notamment d’obtenir une licence Markéting & Commerce par correspondance. Concernant son avenir, il fait le point sur sa situation contractuelle. « J’ai encore un an de contrat avec Orchies mais je possède une clause dans mon contrat pour partir dans n’importe quel club. Aujourd’hui, mon souhait est de partir dans un projet plus ambitieux où j’aurais des responsabilités et où je pourrais continuer à progresser. J’ai déjà plusieurs options intéressantes en NM1 et en Pro B pour la saison prochaine, je veux faire le bon choix pour continuer à évoluer. »

De nombreuses sollicitations qui devraient donc l’amener à quitter le club nordiste cet été.  « Je voulais remercier le club pour ces deux dernières années, mes coéquipiers, le staff et les dirigeants et surtout le coach Jimmy (Ploegaerts) pour m’avoir accordé cette confiance depuis deux saisons et m’avoir permis de m’exprimer comme je l’ai fait dans cette équipe. »

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