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ITW Karim Gourari : « C’est de plus en plus difficile d’accéder à la Pro B »

Ils ne sont pas nombreux à pouvoir se vanter de cumuler pareilles performances au cours de leur carrière. Celle par exemple d’avoir inscrit 33 points lors d’un quart de finale de playoffs le 19 mai 2019 (victoire de Saint-Vallier contre Challans 82-72). Celle également d’avoir capté 17 rebonds au cours d’un même match alors qu’il portait encore les couleurs de Rueil un soir de janvier 2017. Ou encore d’avoir distribué pas moins de 15 passes décisives permettant à son équipe de l’emportait largement contre la JSA Bordeaux ce soir-là (victoire de Saint-Vallier 86-67). Des records en carrière qui en disent long sur la polyvalence de Karim Gourari (2,02 m, 30 ans).

 

Une force dont l’international marocain a le secret, lui qui est capable d’évoluer sur quasiment l’ensemble des postes (excepté le poste 5). Ailier d’origine, il a en effet souvent évolué sur le poste 4 ces dernières années du côté de Rueil (NM1) ou de Saint-Vallier (NM1). Mais ce n’est pas tout, il peut aussi dépanner à la mène (poste 1) ainsi qu’à l’arrière (poste 2). « Capable de bien défendre », comme il le souligne, il est également réputé pour sa lecture du jeu, étant souvent il est vrai au bon endroit au bon moment.

Le récit de son parcours 

Des compétences qu’il a notamment développé tout au long de son parcours sur lequel il est revenu. « Je suis né à Rueil-Malmaison et j’ai fait toute ma formation au Rueil Athlétique Club (RAC) Basket, hormis un an en minime France à Nanterre. J’ai gravi les échelons petit à petit et lorsque je suis arrivé en sénior, Julien Hervy m’a donné ma chance en senior à l’époque en NM3. On a réussi à monter de la NM3 (champion de France) à la NM1 en 4 ans ». Une très belle progression personnelle et collective qu’il a eu la chance de connaître en présence de son frère, lui aussi membre de l’équipe de Rueil ces années-là.

Alors âgé de 22 ans, il a disputé sa première saison en NM1, un championnat qu’il n’a quasiment plus quitté. Après trois saisons à cet échelon, toujours sous les couleurs du RAC Basket, et tout juste titulaire d’un diplôme d’école de commerce, il a rejoint le club d’Aix-Maurienne en Pro B. Une expérience délicate d’un an à l’étage supérieur, que ce soit sur le plan individuel (4,7 d’évaluation en 18 minutes de moyenne), mais également sur le plan collectif puisque le club savoyard fut relégué cette année-là. Il en garde tout de même un bon souvenir. « C’était une très bonne expérience où j’ai beaucoup appris sûr et en dehors du terrain. C’était la première fois que je quittais mon cocon parisien. J’y ai trouvé un club familial avec des valeurs que je partage ».

De retour dans son club formateur lors de l’été 2015, il est devenu petit à petit un joueur référencé de NM1, tournant notamment à 10,6 points à 45,1% de réussite aux tirs, 8,6 rebonds et 4 passes décisives pour 17,2 d’évaluation en 31 minutes de moyenne lors de la saison 2017/18. Des performances remarquées après trois nouvelles années dans le club des Hauts-de-Seine qui lui ont permis de rejoindre le club du Saint-Vallier Basket Drôme (SVBD), une des grosses écuries du championnat de NM1, avec un contrat de deux ans à la clé lors de l’été 2018. « C’est le projet ambitieux du club qui m’a attiré ici. Ça fait quelques années maintenant que le club essaye de remonter ».

« Il y a de plus en plus d’équipes qui prétendent à la montée »

Un objectif que le club drômois n’aura pour le moment pas encore réussi à atteindre, faute à une concurrence acharnée comme il le souligne. « Il y a de plus en plus d’équipes qui prétendent à la montée et, par conséquent, c’est de plus en plus difficile d’accéder à la Pro B ». D’un point de vu individuel, il vient de livrer une saison 2019/20 « correcte » comme il l’a qualifié lui-même, où il a « essayé d’apporter ce que l’on attendait » de lui, compilant 9,3 points à 48,9% de réussite aux tirs, 7,1 rebonds et 3,3 passes décisives pour 14,6 d’évaluation en 29 minutes de moyenne.

Habitué aux joutes de la NM1 (il en est déjà à 8 saisons à ce niveau-là), il s’est également exprimé sur le passage à 28 équipes, réalisé il y a maintenant deux ans. « Le niveau est très disparate en première phase alors qu’en deuxième phase les écarts se resserrent. J’appréciais plutôt l’ancienne formule, où tout le monde se rencontraient et surtout qui était beaucoup plus visible et compréhensible pour les gens ».  Difficile de ne pas être d’accord avec lui.

Actuellement en fin de contrat au SVBD, il reste pour le moment toujours dans l’inconnu quant à la saison prochaine. « Je souhaite continuer à me faire plaisir en jouant au basket dans un bon projet que ça soit ici à Saint-Vallier ou ailleurs » nous précise-t-il. Réponse à venir dans les prochaines semaines. 

 

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