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ITW Lamine Sambe (Blois) : « Je ne veux pas entendre parler de saison blanche »

Auteur d’une très bonne saison avec ADA Blois, Lamine Sambe a accepté avec sa franchise habituelle de répondre aux questions de BeBasket. Toujours avec le sourire, il revient sur sa saison mais aussi sur des moments clefs de sa carrière.

Lamine, une question toute simple pour commencer mais hyper importante actuellement : comment allez-vous ? 

Je vais bien. J’ai la chance d’être bien physiquement, je vis dans une maison à Blois, donc je peux faire des exercices afin de m’entretenir physiquement. Dans mon lotissement, j’ai un voisin qui m’a fabriqué « une salle de muscu ». Grâce à des échafaudages et sa bonne volonté, il a pu me faire une sorte de cage avec sac de frappe, appareils pour faire les triceps et des TRX. Donc je ne suis pas à plaindre, je m’entretiens et je garde le moral. 

Quelle est votre journée type ? 

Je me lève assez tôt. Je prends le petit déjeuner avec mes enfants. Puis j’ai ma grande fille qui doit faire ses devoirs, donc je l’aide. Ensuite, on range un peu la maison, j’ai mes deux autres petits qui partent à la sieste donc on en profite pour terminer les devoirs. Puis c’est l’heure de ma séance de sport pendant que ma femme prépare le repas. Puis le soir quand tout le monde est au lit j’en profite pour faire une formation, pour lire.  

Le confinement vous permet de profiter encore plus de votre famille ?

Oui, je pense qu’ils n’ont pas l’habitude de me voir aussi longtemps et aussi souvent à la maison. J’en profite pour partager de beaux moments avec eux. En temps normal, avec l’école toute la journée et moi à l’entrainement, je n’ai pas trop l’occasion de profiter d’eux. Là, je peux me rendre compte de plein de choses, connaitre leur véritable caractère. C’est des moments importants. 

Blois était déjà en monde playoffs

Aujourd’hui la saison est arrêtée. Il y a très peu de chances qu’elle reprenne. Quel est votre point de vue sur cette situation exceptionnelle ? 

C’est un choc pour tout le monde. Pas que dans le monde du basket mais dans notre vie de tous les jours. Nous sommes quand même confinés à notre domicile toute la journée. C’est incroyable et je pense que l’on ne s’en rend pas encore compte. On traverse une drôle de période. Je parlais avec mon père, il me disait que quand il était petit avec la peste, il avait vécu une situation un peu identique. Il était jeune, donc ça veut dire que c’est une situation inédite pour beaucoup de gens. Je me souviens quand j’étais à Pau, avec la grippe H1N1 on n’avait pas pu aller à Hyères-Toulon. Après Montpellier, nous avions dû faire demi-tour. Déjà là, tu te dis que c’est un truc de dingue. Et aujourd’hui, tous les championnats sont à l’arrêt. C’est dur vraiment. Mentalement surtout. À Blois, nous étions prêts à activer le mode playoffs sur cette dernière phase de championnat. Nous étions dans un « mood » où les choses sérieuses allaient commencer. Et d’un coup tout s’arrête.

Vous attendez aussi de savoir si la saison va reprendre. C’est très compliqué de ne pas savoir ? 

Quand c’est la trêve estivale, tu connais ton programme. Tu stoppes à une date et tu reprends quelques semaines plus tard. Tu as souvent le programme que tu dois faire pour reprendre le jour J. Là, tu ne sais rien. De mon côté, je me prépare à repartir car je veux être prêt mentalement et surtout physiquement. Mais au fond de moi, je me dis que ça va être très compliqué. Tout d’abord par rapport à la santé publique puis notre santé à nous les joueurs. Je préfère me dire  »Lamine, prépare toi car on va reprendre », plutôt que de me laisser aller et s’ils décident de reprendre en mai alors je ne serais au point. J’ai la chance d’être bien physiquement mais je ne suis jamais resté aussi longtemps sans toucher un ballon de basket. Donc c’est pour ça que je pense que si nous reprenons la saison alors nous serons dans l’obligation de passer par une étape de réathlétisation. 

On parle de saison blanche alors que Blois était quand même premier de la saison régulière avec 3 victoires d’avance sur son poursuivant…

Moi, je ne veux pas entendre parler de saison blanche. Tu peux me dire tout ce que tu veux, mais je ne veux pas que l’on me dise que tous nos efforts n’ont servi à rien. Ce n’est pas possible. Ce sont de vrais sacrifices que nous avons fait depuis le début de la saison, que tu sois premier ou dernier tu souffres pendant des mois pour arriver à ton but. Parce que même quand tu es dernier, tu as passé une saison compliquée, avec beaucoup de stress, la peur de te retrouver à descendre. Dire que ça va compter pour du beurre, ce n’est pas possible. Aller dire à Stéphane Gombauld qui fait une saison gigantesque et qui est un des meilleurs pivots de la Pro B que sa saison compte pour du beurre. Non, je ne veux pas entendre ça (rires). Mais ça reste que du sport, des gens perdent la vie jour après jour, mais c’est quand même dur pour un sportif d’entendre que ça peut être « une saison blanche ». 

Après la montée refusée par la ligue en 2018 et la pandémie en 2020, on peut dire que Blois n’a vraiment pas de chance. 

La première fois, je ne l’ai pas vécu. Mais quand des mecs comme Benjamin Monclar t’expliquent qu’ils étaient au bout de leurs vies quand ils ont appris la nouvelle, alors j’imagine la douleur. Et maintenant, plus j’avance dans le confinement et plus je ressens presque une sorte d’injustice. Alors oui je comprends les gens qui vont dire « de toute façon le premier ne montait pas directement ». Ils ont raison, la règle a changé et nous étions prêt à relever le défi en playoffs. On voulait montrer à tout le monde que nous étions la meilleure équipe de la division. On voulait le montrer et surtout le prouver à tout le monde. L’objectif de cette équipe était d’arriver en playoffs avec le mode killer activé. Mais on ne peut pas à cause d’une crise sanitaire exceptionnelle. Donc qui dit crise exceptionnelle, on peut s’attendre et espérer une décision exceptionnelle. 

Personne ne voyait Blois capable de dominer aussi facilement cette saison. Quels ont été les ingrédients de ce magnifique parcours ? 

Nous, à la base nous étions en mode match après match. Nous n’écoutions personne, on voulait juste apprendre à jouer ensemble et faire de belles et grandes choses. Mais plus la saison avance, plus tu gagnes des matchs et plus tu deviens ambitieux. On commence à se dire « attention les gars, nous sommes capables d’aller au bout ». Sans se mettre une pression mais en étant ambitieux. Après moi, quand on a commencé à gagner, j’en voulais encore plus. Et tous les gars dans l’équipe sont dans le même état d’esprit. Puis pour finir, le coach est très bon. Il a su nous donner à tous des responsabilités. Tout le monde connait son rôle et ça c’est la force des grandes équipes. 

À Blois, il a trouvé des frères d’armes

On a surtout l’impression que vous êtes aussi une bande de potes. Et dans les moments importants d’une saison ou d’un match ça compte. 

C’est exactement ça. Moi je suis arrivé en retard à cause de la Coupe du Monde. Au départ, tu appréhendes. Nouveau club, nouvelle équipe, nouvelle division. Mais au final rapidement je me suis rendu compte que j’étais dans l’équipe parfaite. On s’entend tous très bien sur et en dehors des terrains. En fait nous sommes liés un peu depuis longtemps. Ben (Monclar) et Alexis (Tanghe) étaient à Dijon ensemble. Thomas (Cornely) est l’un des meilleurs amis de mon petit frère, donc je le connais depuis qu’il a l’âge de 10 ans. Lucas (Bourhis) j’allais dormir chez lui, il avait 3 ans. J’étais proche de son grand frère donc il y a ce lien fort entre nous. Cédric (Bah) et Abdou (Sy), nous étions en NM1 tous les trois et nous avons plus ou moins la même histoire donc ça nous a lié aussi. On a joué contre les deux dernières saisons, on a fait le All-Star Game N1, nous sommes tous les 3 Africains, c’est ce choses qui renforcent. Après, tu as Tyren Johnson qui arrive et qui est un super gars, en plus d’être très fort. Tu as Stéphane Gombauld en mode rédemption qui explose tout. Nous sommes une grande famille…

 Aviez-vous un rôle de grand frère dans cette équipe ?

J’essaie au maximum d’aider mes coéquipiers. Je n’aime pas utiliser le mot grand frère, je suis juste présent pour eux. Sur et en dehors des terrains, c’est ce qui me motive et c’est ce que j’aime. Ce qui est certain, c’est que je ne suis pas dans un état d’esprit qui est « Je viens de NM1, je monte de niveau et vu que je vais jouer contre ou avec des joueurs qui ont connu la Pro A alors je dois arriver sur la pointe des pieds ». Je reste moi-même, je reste entier. Et pourquoi ça a fonctionné avec les gars, parce eux aussi sont entiers et sincères. On se dit les choses, peu importe la manière, peu importe le moment. La communication est très importante pour avancer. Ça reste des choses qui sont sur les terrains, il n’y a rien de personnel. Nous on veut gagner et pour y arriver il faut s’entraider, se soutenir et se dire les choses et c’est ce que chaque joueur de Blois est capable de faire. Après il faut rester dans le respect des personnes et surtout il faut savoir que tu ne peux pas t’adresser à chacun de la même façon au contraire. J’essaie de comprendre comment le mec il fonctionne. Comment je peux aller lui dire les choses qui vont et les choses qui ne vont pas. Et quand un coéquipier vient me voir pour me dire des choses, alors je dois être mesure de savoir quoi lui répondre afin que l’échange soit constructif. Je ne parle pas à Thomas comme à Lucas par exemple. Bien entendu, certaines personnes diront et ils ont raison : « Qu’est-ce qu’il raconte lui, il vient de N1 et il ose parler à des joueurs installés de Pro B ». Ils pensent comme ça car c’est un peu le reflet de notre société. Au travail, si un ouvrier s’adresse à un cadre, tout le monde dira pourquoi il fait ça, il est moins intelligent que lui. Mais c’est complètement faux. D’un côté, je laisse chaque personne avoir son propre avis. Et c’est un levier de motivation. C’est vrai, je sors de NM1, je n’ai pas eu le chemin escompté pour arriver en Pro B, mais aujourd’hui j’y suis et je veux être le meilleur possible. 

9 points et 2,3 passes décisives le tout en 23 minutes par match chez le leader du championnat, nous sommes en droit de dire que votre rendement est très bon ? 

J’en veux toujours plus. Je viens d’avoir 30 balais, je ne me suis jamais senti aussi bien physiquement, j’ai l’impression que je commence vraiment à connaitre le jeu. Le coach a été très bon, il sait nous faire jouer, il sait comment nous parler et surtout il sait te mettre dans les meilleures dispositions pour gagner et ça c’est fort. Je me dis que je peux encore faire mieux et je veux faire mieux. 

En 2012/13 du côté d’Évreux, vous avez disputez une saison assez compliquée avec 3,5 points par match. 7 ans plus tard vos chiffres ont pratiquement triplé. Comment l’expliquez-vous ?

J’ai bossé, tout simplement…

« Son coach lui dit :
« Si tu pars, tu vas faire une carrière à la Lamine Sambe ».
Des mots comme ça font mal »

Après six ans en NM1,  vous retrouvez la ProB. C’est un exemple pour les jeunes qui hésitent à partir en NM1 après leur cursus en centre de formation. Comprenez-vous cela ? 

Je n’aime pas faire le donneur de leçons. Mais je pense qu’il ne faut pas cracher sur la NM1. Je ne serais pas le joueur que je suis, si je n’étais passé en NM1. Et puis quand on me parle de NM1, on regarde mes dernières saisons. Mais, les deux premières saisons à Cognac sont très compliquées. La première on se maintient à la dernière journée et la seconde on descend. Donc j’étais à un doigt de jouer en NM2. Parce quand on descend avec Cognac, je n’ai pas d’appel d’autres clubs, je n’ai rien. Je n’avais que Rueil. D’ailleurs je m’en souviens encore, j’étais à un tournoi l’été et le coach me téléphone. Ses mots résonnent encore dans ma tête comme si c’était hier. Il me dit : « écoute Lamine, c’est soit toi, soit Samir Mekdad ». Samir qui est mon ami en plus. Donc je dois me vendre au téléphone contre mon pote et si je n’y arrive pas alors je pars en NM2. Je n’ai rien contre le niveau mais le basket, c’est ma passion et c’est aussi mon métier. Donc j’ai besoin de vivre et le basket est ma première ressource. Il fallait absolument que je reste en NM1. S’il choisissait Samir, alors tout s’écroulait parce que je n’avais que Rueil à ce moment-là et Cognac me mettait la pression en plus pour rester. Mentalement, il fallait être costaud. Quand tu regardes en arrière, à 16 ans je jouais déjà en Espoirs. J’ai été champion de France Cadets et j’ai gagné la Coupe de France avec l’Élan qui était à cette époque le meilleur centre de formation en France. Je signe un contrat pro, je suis médaillé en équipe de France U20 et comme tout le monde j’ai fait des sacrifices pour arriver à jouer au Palais des Sports. Et tout pouvait s’écrouler si je n’arrivais pas à trouver les mots au teléphone. Je n’avais que 24 ans à la sortie de Cognac donc j’étais jeune encore. Quand je fais ma saison en Pro A à Pau, on parlait de moi comme un grand espoir de Pro A et je pouvais me retrouver en NM2 6 ans plus tard… Donc tout peut aller très vite et surtout dans les deux sens. 

 Avez-vous un moment donné manqué d’humilité en travaillant moins ? 

J’ai toujours bossé, sans doute que je n’étais pas toujours à fond. Tu le fais pour le faire parce c’est ton métier, mais tu ne fais peut-être pas la petite chose qui peut te permettre d’être le meilleur. Je prends souvent l’exemple de Thomas Heurtel. Lui à 18 ans, quand j’étais avec lui, il savait où il voulait aller et donc ce qu’il devait faire pour y arriver. Il avait sa vision des choses et il n’écoutait pas ce que les gens lui disaient. Je pense que dans le basket français on veut vite te mettre dans une case et tu es vite limité voire catalogué. Moi au début on me disait, tu es là pour défendre et donc tu ne prends pas de tirs. Donc je ne prenais pas de tir et je ne travaillais pas cet aspect de mon jeu. Puis après, j’ai voulu dire non je peux faire autre chose sur un terrain, donc je n’acceptais pas ce qu’on me donnait. Mais c’était trop tard, donc ça m’a joué des tours. Je pense que j’ai eu besoin de descendre de niveau pour devenir un autre joueur et surtout travailler pour devenir plus performant. 

 Est-ce que c’est la meilleure saison de votre vie ? 

Je ne sais pas. C’est dur. Ma dernière saison à Rueil, j’avais un rôle différent. C’était devenu mon équipe. J’étais le leader de l’équipe. Là, j’ai un rôle important, mais je ne suis pas la première option. Donc c’est compliqué de comparer. Mais je le répète, je suis capable de faire mieux. Je ne suis pas en train de dire que je veux que ça devienne mon équipe, mais dans mon rôle je veux être encore meilleur pour aider Blois à continuer à gagner. Je suis un éternel insatisfait et je pense que tout le monde progresse jour après jour. Peut-être qu’avec le recul je vais me dire, c’est bien quand même, tu as été bon dans la meilleure équipe du championnat mais aujourd’hui je sais que l’histoire peut être encore plus belle. 

Cette saison c’est aussi une réponse à tous les gens qui n’ont pas cru en vous il y a quelques années.

Faire mentir les gens n’est pas ma source de motivation numéro 1, mais je mentirais si je disais que j’ai envie de montrer qu’il y a eu des erreurs de jugements me concernant. Je pense qu’il faut toujours être un peu revanchard. C’est ce qui te permet d’avancer tous les jours. Quelques mots, quelques actes restent dans un coin de ma tête et je bosse dur pour montrer que je suis différent de ce que l’on peut penser. Je vais te donner un exemple. Il y a quelques années je rencontre Ahmed Doumbia à Bordeaux. Un joueur qui domine en NM1 aujourd’hui. A cette époque, il était à Angers en Pro B et ils descendent en fin de saison. Il décide de ne pas rester et son staff voulait absolument le garder en NM1 mais lui cherchait de la Pro B. Son coach pour le faire changer d’avis lui a dit « Si tu pars tu vas faire une carrière à la Lamine Sambe ». J’étais à Bordeaux, en plein été, je portais ma fille dans le porte bébé… Et tu entends des mots comme ça. Je peux te dire que ça fait mal. Des mots comme ça peuvent « te tuer ». Mais tu peux aussi t’en servir comme motivation. À cette époque, j’avais 25 ans et un coach pense ça de moi. C’est douloureux vraiment et aujourd’hui je pense et j’espère que son avis a changé (rires). En tout cas je suis fier de ma carrière.

Son été avec le Sénégal et son match-up face à Patty Mills

Cet été, vous avez participé à la coupe du Monde avec le Sénégal. Jouer une coupe du monde reste une expérience unique dans la carrière d’un joueur ? 

Tu as deux façons d’analyser cette Coupe du Monde. C’est un peu un sentiment mitigé. Pour moi c’était un rêve de de faire une Coupe du monde. Mais, qu’est-ce que ça a été compliqué. Le premier match on joue contre la Lituanie, on se fait marcher dessus. Je ne sais même plus combien on prend mais ils étaient trop, trop forts. Après le lendemain, on joue l’Australie. Là je dois défendre sur Patty Mils. Lui il n’est pas une star NBA, il n’est pas All-Star, personne ne s’identifie à lui mais il est trop fort. Il fait tout parfaitement et ses prises de décisions sont parfaites. Il a été l’un des tous meilleurs joueurs de cette Coupe du monde. Après tu as (Andrew) Bogut. Il pose des écrans, tu ne peux rien faire. C’est impossible de le contourner car il est trop costaud. Et malgré tout ça on ne perd que sur la fin face à l’Australie. Puis le match suivant tu joues le Canada avec Cory Joseph. Comme Mills, il ne domine pas en NBA. Mais à chaque fois que je passe sous l’écran, il me punit. C’est compliqué, car quand tu es compétiteur et que tu dois défendre ton pays ce n’est pas facile de perdre chaque jour. Mais comme toujours tu apprends de tes expériences. Tu joues face à des mecs qui sont en NBA. Ils jouent 82 matchs par saison et tous les jours avant et après chaque match ils sont en salle de musculation. Aron Baynes, il ne passe pas une journée sans passer sous la barre. Ils sont en équipe nationale, ils viennent de balayer le Sénégal, ils gagnent des millions et quand même, ils se donnent à fond sur et en dehors des terrains pour jouer face à un Lamine Sambe. C’est des leçons de vie. Il y a aussi eu l’histoire des primes, le changement de coach. Tu prépares la plus grosse compétition après les JO et tu as des problèmes extra-sportifs. C’est le point négatif de mon été. 

Est-ce que rejouer en Jeep Elite est aujourd’hui votre principal objectif ? 

Mon objectif est de continuer à prendre du plaisir. Bien sûr que retrouver la Jeep Elite après mon parcours serait l’apothéose mais attention ce n’est pas une fin en soi mais je le garde dans un coin de ma tête. Regarde à Rueil, j’étais bien donc je n’ai jamais dit que je voulais remonter. Moi ce que j’aime c’est jouer au basket et surtout être considéré comme un joueur important. Demain j’ai une opportunité ou un beau projet en NM1, alors je serais à l’écoute. Je n’aime pas dire, maintenant je suis un joueur de Pro B donc je ne repars plus jamais en NM1. Ce n’est pas moi ça. Après l’histoire serait belle si 10 ans après mon dernier match en Pro A avec Pau, j’arrive à rejouer dans l’élite.

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