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ITW Neal Sako : « Être performant et s’imposer en Jeep ELITE d’ici un à deux ans »

Pour Neal Sako (2,10 m, 21 ans), les choses se sont faites tout naturellement, et ce malgré une arrivée tardive dans le basket. Neal, natif d’Aubergenville, dans les Yvelines (78) en Île-de-France, n’a pas toujours suivi l’exemple de son père qui a joué au basket jusqu’au niveau national. Avant cela, Neal pratiquait beaucoup de tennis en compétition. Mais à 16 ans l’heure était venue où, incité par son père, il a commencé le basket en club. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les débuts n’ont pas été ceux rêvés par le joueur né en 1998. Arrivé à 16 ans, en dernière année cadet du côté du  Chesnay Versailles Basket, les choses ne se passent pas comme prévues. Dès le début de l’année Neal se blesse et débute alors sa carrière de jeune basketteur par une saison blanche. « J’étais déçu mais ça m’a donné encore plus envie de jouer au basket.» C’est à partir de ses 17 ans, en première année U20 région, que le joueur francilien réalise ses premiers pas sur un terrain. Remarqué pour sa grande taille, Neal décide alors d’effectuer les tests d’admissions au centre de formation de Paris-Levallois. Des tests qu’il réussit puisqu’il rentre à 18 ans au centre de formation de Levallois, en tant qu’espoir. Durant sa première année avec les espoirs, Neal accomplit ses premières gammes au niveau national. Et ce n’est qu’à partir de la deuxième année qu’il est appelé à venir aider l’équipe professionnelle à l’entraînement, suite à des blessures dans le groupe pro. Lors de sa troisième année, pour continuer à progresser, Neal fait le choix avec le club des Hauts-de-Seine de signer une licence AS qui lui permet de continuer à jouer avec les espoirs de Levallois tout en participant à des matchs de Nationale 1 avec le club voisin de Reuil. Une expérience qui a duré pendant toute la saison 2018/19 et qui lui a permis de s’aguerrir physiquement et de continuer à progresser en jouant contre plus costauds que lui. « Franchement, c’était super,  vraiment enrichissant pour moi, car déjà la NM1 c’est un très bon niveau, et surtout parce que je jouais contre des adultes. J’étais forcément moins costaud donc il fallait que j’adapte mon basket, et ça m’a fait progresser. » Avant de rebondir : « Et puis même en dehors des matchs, c’était un défi physique à chaque entrainement pour moi. A Rueil, il y avait l’intérieur Rashid Gaston et vu qu’il est très costaud ça m’a énormément fait progresser. » A la suite de bons matchs à Reuil et en espoir où il a pu confirmer son réel impact (11,6 points, 8 rebonds et 1,1 passe décisive), Frédéric Fauthoux l’a lancé à plusieurs reprises en Jeep ELITE avec Levallois. Et c’est avec de bons matchs, comme notamment sa superbe entrée contre Pau en quart de finale de Leaders Cup (7 points et 4 rebonds en 15 minutes de jeu), qu’il a signé son premier contrat professionnel à l’été 2019. Mais cette saison n’a pas été à la hauteur des attentes pour Neal qui n’a jamais eu réellement la chance de prouver ce dont il était capable.

Une première saison 100% professionnelle compliquée

Depuis le début de saison 2019/20, Neal Sako est un joueur à part entière de l’effectif de Frédéric Fauthoux. Toutefois, son temps de jeu est faible au vu de la qualité des joueurs à son poste. Une petite déception pour Neal qui s’attendait à avoir plus de minutes cette saison. « C’est vrai que je suis déçu, je pensais que j’allais avoir plus de temps de jeu car en début d’année nous n’étions que deux avec Vitalis Chikoko sur le poste 5, mais je me suis blessé en match de pré-saison donc le club a fait venir Georgi Joseph en tant que pigiste médical et ensuite c’est Mouphtaou Yarou qui est revenu de blessure. » Pour autant, cette situation ne lui a pas fait baisser les bras. Au contraire, il voit le bon côté des choses. « C’est un mal pour un bien, puisque j’ai eu quand même la chance d’avoir un joueur expérimenté comme Vitalis qui m’aide au quotidien aux entraînements. Cette situation m’a obligé à encore plus travailler, donc de progresser chaque jour. » Et c’est alors que tout logiquement, avec la nouvelle blessure de Yarou (au dos) et son investissement dans l’équipe, que le joueur a été plus responsabilisé, à la Leaders Cup encore (12 minutes de moyenne). Sans lendemain pour autant. « Sur le dernier match à Roanne je n’ai joué que les deux dernières minutes du match. C’est le choix du coach et c’est frustrant mais ce n’est pas grave je vais encore plus travailler pour ensuite pouvoir prouver. » Comme bon nombre de joueurs, cette suspension prématurée de la saison n’a pas arrangé les affaires de Neal qui se sentait de mieux en mieux sur le terrain. « Janvier et février, je jouais plus, donc forcément en tant que compétiteur, ça fait chier. » Mais Neal reste optimiste. « J’ai la chance d’être confiné chez ma grand-mère en Vendée, où j’ai un grand jardin. Ça me permet donc de faire des choses que je n’aurais pas le temps de faire en temps normal. Et bien sûr je me tiens en forme, et je me renforce physiquement musculairement, dans l’attente de la décision de la LNB. » Même si Neal aimerait comme tout joueur «  reprendre la saison », le plus important reste avant tout pour lui de privilégier la santé de tous, d’autant plus qu’il estime que tout le monde n’est pas « équitable » dans cette situation. Tous les joueurs n’ont pas à leur disposition les mêmes outils pour se maintenir en forme. Quoi qu’il advienne, c’est une saison plus que mitigée et qui ne répond pas réellement aux attentes  du pivot des Métropolitains. Par la suite, Néal espère vraiment « pouvoir montrer de quoi il est capable. »

itw-neal-sako----etre-performant-et-s-imposer-en-jeep-elite-d-ici-un-a-deux-ans-1612533931.jpegÀ Rueil, Neal Sako a pu avoir une vraie expérience professionnelle (photo : Gérard Héloïse)

Travailler pour s’imposer au meilleur des niveaux

Auteur d’une saison plus que compliquée, en tournant à 1 points, 1,2 rebond et 0,1 passe décisive pour 1,8 d’évaluation en 6 minutes par match, le joueur de 21 ans « ne se ferme aucune porte pour l’avenir. Je sais que si je dois aller faire mes gammes en Pro B pour progresser, je le ferais. » Toutefois, après avoir inscrit son nom à la Draft NBA de l’année dernière pour participer au Camp de Monaco (anciennement camp de Trévise) et ainsi se faire connaitre des souts NBA, l’objectif reste le même : « Ce que je vise forcément c’est la NBA, mais avant ça je suis conscient qu’il y a beaucoup d’étapes. » Parmi « ces étapes », Neal espère « être performant et s’imposer en Jeep ELITE d’ici un à deux ans. » Un objectif conséquent, mais le joueur qui a commencé le basket sur le tard connait les faiblesses de son jeu qu’il devra gommer : « Il faut que je progresse encore sur beaucoup d’aspects de mon jeu, et notamment du côté technique où j’ai pu prendre du retard sur certains joueurs. Mais là où c’est important pour moi de progresser encore plus que je ne l’ai déjà fait c’est au niveau physique. Si je veux rivaliser avec les meilleurs pivots, il faut que je sois fort physiquement. Et puis au quotidien, avant la suspension, je m’entrainais régulièrement sur mes mouvements au poste et également sur la stabilité de mon tir. » Patient, travailleur et doté de bonnes qualités physiques grâce notamment à sa grande taille, Neal Sako présente un beau potentiel. Pour lui, « ce n’est que le début de l’aventure. »

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