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ITW Rayan Rupert : « Je sais que mon travail va finir par payer »

NBA - Drafté en 43e position l'année dernière par les Blazers, Rayan Rupert vit un début de saison discret à Portland, partagé entre l'équipe NBA et celle de G-League. Il est revenu à notre micro sur ses premiers mois aux États-Unis.
ITW Rayan Rupert : « Je sais que mon travail va finir par payer »
Crédit photo : NBA League Pass

De passage à New York avec les Blazers pour affronter coup sur coup les Nets (victoire 134-127 a.p.) et les Knicks (défaite 84-112), Rayan Rupert nous a accordé une interview dans les vestiaires pour parler de ses premiers mois, son adaptation à la NBA et ses passages en G-League. Au sein du mythique Madison Square Garden, le rookie a pu disputer 12 minutes de jeu (4 points et 5 rebonds) pour ce qui n’était que sa 10e apparition dans la grande ligue (1,6 point à 26%, 0,9 rebond et 0,5 passe décisive en 7 minutes de moyenne).

Rayan, comment cela se passe pour vous pour l’instant en NBA ?

C’est ma première année, donc c’est un grand apprentissage. J’alterne pas mal entre la NBA et la G-League, je continue à travailler pour atteindre mes objectifs. Le but est d’apprendre et de progresser le plus possible, tant au niveau du basket qu’en dehors. Pouvoir m’affirmer et devenir un homme aussi.

A propos de G-League, vous sortez d’une belle prestation face aux Salt Lake City Stars (l’équipe G-League des Jazz), avec 19 points et 16 rebonds.

Cela fait forcément plaisir. C’est une longue saison et je suis encore jeune. J’essaie de prendre match après match et dès que j’ai une occasion d’être sur le terrain, j’essaie de me donner au maximum. Je continue à progresser, à travailler dur et je sais que mon travail va finir par payer.

Est-ce compliqué d’avoir une grosse performance comme ça en G-League et puis de rester sur le banc en NBA ?

En tout que compétiteur, oui, car on a toujours envie d’être sur le terrain. Après je connais le business de la NBA, je sais comment ça marche. Il faut juste que je sois patient, que je continue à montrer au coaching staff que je progresse. Et quand ce sera le bon moment, il faudra que je suis prêt.

Tous ces allers-retours en G-League, ça pèse un peu ?

Je m’y attendais aussi. Dès le début de saison, je savais que j’allais beaucoup jouer avec la G-League la première année. C’est très fatigant, il y a beaucoup d’allers/retours, beaucoup d’avion. Je suis parfois avec la G-League et puis ils me disent de rejoindre la NBA et vice-versa. Après mon match contre l’équipe G-League de Utah, ils m’ont dit que je prenais l’avion le lendemain à 6h du matin pour rejoindre l’équipe à Dallas. Je me suis levé à 5h, le vol, petite sieste et puis directement au match où j’ai joué 20 minutes. Il faut toujours être prêt mentalement, prendre soin de son corps, car l’opportunité peut arriver à n’importe quel moment.

« Une grosse différence de niveau entre la NBA et la G-League »

Les résultats ont été un peu contrastés ici à New York. Une victoire face à Brooklyn et une grosse défaite face aux Knicks. Le seul avantage, c’est que vous avez eu un gros temps de jeu au Madison Square Garden (4 points, 5 rebonds, 1 assist en 12 minutes de jeu) alors que vous n’êtes pas monté à Brooklyn.

Il faut rester prêt. C’est vrai que les matchs qu’on gagne ou perd de beaucoup, cela fait tourner l’effectif. C’est une opportunité d’être sur le terrain, de montrer des choses et d’engranger de l’expérience. Il y a une grosse différence de niveau entre la G-League et la NBA.

Comment décrire cette différence de niveau ?

Tous les joueurs sont forts individuellement en NBA, le danger peut venir de partout. Le jeu est plus athlétique encore, plus dur, il faut être concentré à tout moment sur le terrain. Écouter les consignes du coach, les vétérans qui donnent beaucoup de conseils. Et puis aller sur le terrain et essayer de faire ce que je sais faire : jouer avec de l’intensité en défense et être agressif offensivement.

Et ce fameux Madison Square Garden ?

Franchement, c’est un rêve d’enfant. C’est ici que j’ai vu mon tout premier match NBA, c’était New York contre Boston en playoffs. Mon premier voyage aux États-Unis, mon premier match, c’était au Madison Square Garden. J’avais 8 ans, je m’en rappelle encore par cœur ! Je m’étais promis que je reviendrais jouer ici. Donc oui, c’est toujours un peu plus spécial ici. C’était super.

Propos recueillis par Georges Xouras à New York,

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derniermot
Dommage qu'il manque la seule question qui vaille, pourquoi vouloir arriver absolument en NBA à 19 ans en sachant que l'équipe n'a pas de projet NBA pour toi ? Pourquoi ne pas arriver pret pour jouer, le parcours de quasiment tous les joueurs NBA qui réussissent. Ca peut etre à 19 ans si t'es pret comme leBron ou Victor, ou plus tard. Tout le monde n'est pas LeBron. Et meme s'il y a qq contre-exemples evidemment, l'immense majorite des mecs qui arrivent à 19 ans et s'imposent pas la premiere annee (au moins 50 matches) ne font pas carriere. C'est prendre un risque insensé, surtout sans avoir de contrat de 1er tour de draft
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beetlejuice53
Quelques millions de dollars en cas de contrat garanti. C'est un début de réponse avec le fait de vivre son rêve et tenter de décrocher un rôle dans une rotation.
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