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ITW Romuald Morency, en quête de relance à Orléans : « Je n’ai pas du tout le sentiment de redescendre »

Pro B - Façonné pendant cinq saisons dans l'antichambre (2015/20), entre Poitiers, Vichy-Clermont et Antibes, Romuald Morency va retrouver la seconde division du côté d'Orléans. Dans une situation d'impasse à Strasbourg, la nouvelle recrue de l'OLB nous a expliqué les raisons de son choix. Interview.
ITW Romuald Morency, en quête de relance à Orléans : « Je n’ai pas du tout le sentiment de redescendre »

Au bout du banc à Strasbourg, Romuald Morency va tenter de rebondir en Pro B avec l’OLB

Crédit photo : Philippe Gigon / SIG Strasbourg

Mi-septembre, sa signature à Strasbourg était censée l’introduire sur le marché européen, avec la découverte de la Basketball Champions League. Finalement, moins de quatre mois plus tard, Romuald Morency (2,01 m, 28 ans) va renouer avec le fil de sa saison lors d’un déplacement à… Boulazac, le 12 janvier prochain. Soit la preuve que rien ne s’est passé comme prévu à la SIG, où l’ancien capitaine du BCM Gravelines-Dunkerque n’a jamais eu la confiance de Massimo Cancellieri. Des torts partagés, nous a-t-il indiqué ce mercredi soir lors d’un rapide entretien, quelques heures après l’officialisation de sa signature à Orléans.

Romuald, pourquoi avoir choisi un retour en Pro B du côté d’Orléans ?

Comme je l’avais évoqué pendant l’interview avec Léo (Cavalière), j’avais vraiment l’envie de rester en Betclic ÉLITE lors de l’été. J’avais toujours de l’espoir, ça a été long et difficile, mais j’ai préféré jouer la carte de la patience. Finalement, j’ai eu mon passage à Strasbourg, et j’en étais content. Sauf que ça ne s’est pas passé comme prévu. J’ai tout simplement besoin de jouer, besoin et envie de m’exprimer. Orléans m’a contacté pendant le break, je me suis entretenu avec le coach (Germain Castano) et j’avais vraiment l’impression qu’il comprenait où j’en étais, ce dont j’avais besoin et qu’il acceptait cela. Ça a beaucoup joué. Et puis, c’est l’OLB, c’est un top club de Pro B, voire même plus en terme d’infrastructures. Je n’ai pas du tout le sentiment de redescendre, en rien l’impression d’avoir régressé. C’est la division du dessous mais je n’avais aucun problème à accepter un projet comme celui-là. Au contraire, j’ai le sentiment que le coach a compris mon besoin, qu’il est prêt à aller dans mon sens et je vais apporter tout ce que je peux à l’équipe en retour.

Même si vous dites que vous n’avez pas l’impression de redescendre, il s’agit bien factuellement d’un retour en Pro B. N’avez-vous pas trop hésité à accepter cela, vous qui racontiez le mois dernier à quel point la Betclic ÉLITE avait été une obsession pour vous ?

Oui, ce n’était pas facile quand même. Mais d’un point de vue projet carrière, ma pige se terminait fin janvier (le 20, ndlr). Vu le passage que j’ai connu à Strasbourg, j’avais besoin d’un endroit où je pouvais me montrer, jouer et exprimer ce que je sais faire. À ce stade de la saison, et vu ce qui s’est passé à la SIG, je pense que je n’aurais eu aucune garantie d’avoir ça en Betclic ÉLITE. Avec les trois descentes, pas mal de clubs sont assez stressés. Jusque-là, les effectifs sont globalement bouchés, il y avait peu de perspectives sur le marché. Donc je me suis dit qu’attendre le 20 janvier pour ne pas trouver mieux que ça n’était pas forcément un risque à prendre. Cela a aussi motivé ma décision.

« La SIG, un échec, non, mais une période de frustration, oui »

Que s’est-il passé à la SIG, pour jouer aussi peu lors de ces trois mois en Alsace (105 minutes en cumulé sur 16 matchs, ndlr) ?

Il y a pas mal de raisons, que je n’évoquerai pas publiquement. Elles resteront entre le staff et moi. Je prends ma part de responsabilité pour certaines choses mais il y a des aspects que je ne pouvais pas contrôler non plus. Le tout a mené à pas mal de frustration de mon côté, le coach (Massimo Cancellieri) a fait ses choix, je devais vivre avec, faire le maximum dans ce qu’il me donnait. J’estime avoir essayé de faire au mieux et c’est tout.

Peut-on parler d’échec pour cette expérience strasbourgeoise ? 

Rare image de joie pour Morency avec la SIG (photo : FIBA)

Échec, non, car j’ai quand même appris beaucoup. C’est une situation difficile qui m’a enseigné pas mal de choses. Même d’un point de vue basket, j’ai pu découvrir des choses que je ne connaissais pas. En termes de niveau, je n’avais joué en Coupe d’Europe. Il y a plein de choses que je retiendrai donc je ne considère pas ce passage à Strasbourg comme un échec. Après, ça a été une période de frustration, oui. Maintenant qu’elle est terminée, j’ai juste besoin et envie de m’exprimer. Il me semblait qu’Orléans était un bon endroit pour faire cela.

Et vous allez donc pouvoir reprendre l’obsession du retour en Betclic ÉLITE, tant d’un point de vue individuel que collectif ?

(il rit) Tout à fait ! Je pense que le club partage effectivement la même motivation que moi. Donc si l’on va déjà dans le même sens de ce côté-là, ça pourra aider.

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