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ITW Sya Plaucoste : « C’est une vraie chance d’être coaché par Mickaël Hay »

Si vous vous êtes rendus au Jeu de Paume de Blois la saison dernière, il se pourrait que vous n’aviez pas vu Sya Plaucoste. Faisant partie du groupe élargi de l’ADA Blois la saison dernière, il n’alternera pas avec la NM3, cette saison. Il sera le dixième homme de l’équipe qui a terminé première de la saison régulière de Pro B 2019/20. Pour BeBasket, il revient sur les difficultés qu’il a connues afin de devenir basketteur professionnel.

Contrairement à d’autres jeunes, tu es moins connu par la planète basket en France, peux-tu nous expliquer ton parcours ?

J’ai commencé le basket très jeune dans le Sud de la France dans la ville où je suis né, à Narbonne. Puis j’ai joué à Coursan puis à Sud-Minervois avant d’arrêter le basket pendant un an pour des raisons familiales. Je suis parti en Guadeloupe et j’ai intégré le centre de ressources, d’expertise et de performance sportives (CREPS) des Abymes. Et enfin, je suis rentré en France où j’ai joué trois ans à l’institut nationale du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP) à Paris.

Comment décrirais-tu ton expérience du côté de l’INSEP ?

J’ai passé trois saisons là-bas, trois saisons compliquées mais durant lesquelles j’ai beaucoup appris. Quand je suis arrivé, j’étais encore un enfant et on me faisait des remarques que je comprends maintenant. C’est ce qui m’a permis de devenir la personne que je suis aujourd’hui. Je ne jouais pas beaucoup car je faisais partie des 12 joueurs de l’équipe mais seulement 10 apparaissaient sur la feuille de match. Je jouais aussi avec les U18 mais j’étais dominant et ça ne me permettait pas de d’améliorer. Au final, je suis vraiment reconnaissant de toutes les personnes qui m’ont aidés à l’INSEP car ils m’ont permis d’être le basketteur que je suis aujourd’hui.

Après l’INSEP, tu as choisi de rejoindre Blois. C’est un vrai pari car tu es le premier contrat aspirant-stagiaire de l’histoire du centre de formation de l’ADA, pourquoi avoir pris cette décision ?

J’ai été contacté par David Morabito (le coach de l’équipe réserve de l’ADA Blois qui évolue en NM3, ndlr) à la sortie de mon cursus à l’INSEP car il me voulait. Il m’avait observé à l’époque où je jouais en équipe de France U15. Lors de cette inter-saison là, il était passé de Nancy à Blois donc je l’ai suivi à Blois.

« Moi ce que je voulais, c’était redécouvrir ce que c’était de rejouer de nouveau vraiment au basket »

Jouer dans une équipe réserve en NM3 plutôt que dans le championnat Espoirs, qu’est-ce que ça t’a apporté ?

Que ça soit l’équipe réserve ou le championnat Espoirs, peu importe, moi ce que je voulais, c’était redécouvrir ce que c’était de rejouer de nouveau vraiment au basket après trois années compliquées (en 3 ans, il jouera seulement 21 matchs dont 3 à l’Adidas Next Generation Tournament pour un temps de jeu moyen de 7,4 minutes par match, ndlr).

Comment tu te sens après plusieurs mois d’arrêt puis une reprise très spéciale avec la COVID-19 qui reste toujours dans les parages ?

Je me sens bien physiquement, j’ai vraiment hâte de reprendre le championnat, je suis surmotivé. Pendant le confinement, j’ai continué à m’entretenir ensuite j’ai connu un rude été avec beaucoup de cardios, du gainage pour être prêt pour le début de saison. À Blois, nous avons eu un nouveau préparateur qui s’appelle Willy (Willy Molongo, ancien joueur de basket, ndlr). Il est vraiment très pro et c’est un super atout au niveau physique mais aussi mental avant les matchs.

Connu pour permettre aux jeunes de s’améliorer, Mickaël Hay est-il un vrai atout pour ton développement comme ça a pu être le cas pour Lucas Bourhis et Stéphane Gombauld ?

C’est une vraie chance d’être coaché par Mickaël Hay, je suis vraiment à l’écoute de ses moindres conseils. Tu prends l’exemple de Lucas et Stéphane, mais je pense que chacun à son chemin et doit aller à son rythme. En tout cas, je suis très motivé pour cette saison et la montée est mon principal objectif.

Après la mésaventure blésoise de la saison dernière, et les arrivées des nouveaux joueurs, comment sens-tu l’atmosphère de l’équipe à l’aube de la saison ?

Le groupe est resté pratiquement le même, on a seulement trois recrues avec Mattéo (Legat), Mbaye (Ndiaye) et Mathis (Dossou-Yovo). Ce sont de gros bosseurs et ils sont vraiment sympathiques. La cohésion dans le groupe est déjà bonne, on va tout donner pour faire une belle saison.

L’année dernière, tu faisais partie du groupe élargi, cette année, tu fais partie des 10 joueurs de l’effectif pro ? Comment te sens-tu ?

Je me sens intégré car j’étais déjà là aux entraînements l’année dernière donc ça aide. Passer du groupe élargi au groupe des 10 était un objectif que j’avais en tête l’année dernière. Maintenant, c’est bien d’y être rentré mais je veux y rester en gardant toujours la tête froide.  Car ce sont des responsabilités en plus à prendre et à assumer. Du coup, je suis quand même heureux, mais c’est qu’une étape de franchie et il y en a beaucoup d’autres encore. J’ai aussi tout de même hâte de commencer cette nouvelle expérience. C’est dommage que ce soit dans des conditions inédites à cause du COVID-19. Mais ça ne change rien : je vais me donner à fond malgré tout.

        Sya Plaucoste en discussion avec Thomas Cornely (photo : Tuan Nguyen)

Il y a un peu moins d’un an, tu te retrouvais en duel face à D.J. Stephens, Isaïa Cordinier et Sadio Doucouré au concours de dunks du All-Star Game LNB devant 15 000 personnes, qu’est-ce que tu as ressenti ?

C’était un mélange de beaucoup de choses. J’étais très stressé mais en même temps, je me sentais chanceux d’être là. Je suis arrivé en me disant qu’il fallait que je prenne un maximum de plaisir. Tout s’est fait très vite car j’ai été prévenu de ma participation seulement deux jours avant. Quand on est entré sur le terrain, je me suis dit « éclate-toi, tu as juste à prendre du plaisir ». Comme il y avait des concours avant, je n’ai pas pu préparé mes dunks donc le premier, c’était un dunk « facile » pour être sûr de le mettre. 

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