Lattes-Montpellier pour l’histoire

Après avoir eu droit à une journée et demi de repos, suite à la défaite de samedi contre Bourges sur le plus petit des écarts (74-75), les joueuses du Basket Lattes Montpellier Méditerranée Métropole Association ont repris le chemin de l’entraînement lundi à 16h30 pour préparer la venue d’Orenbourg. Les Gazelles veulent de nouveau prendre le dessus sur les Russes pour remporter l’EuroCup féminine 2019, ce qui serait le premier titre européen de leur histoire. 

Avec 10 joueuses prêtes à en découdre, un Palais des Sports plein (1 400 à 1 500 personnes) où elles ont leurs repères, elles partent favorites avec leurs 4 points d’avance acquis lors du match aller (71-75). Malgré la défaite de samedi en LFB, le groupe de Thibaut Petit dégage une réelle confiance, notamment grâce à un esprit de corps rarement observé.

Des adaptations tactiques à prévoir

Mais, avec deux matchs par semaine depuis le début de saison (déjà 21 matchs joués en 2019), un aller-retour fatiguant au milieu de l’Oural la semaine passée, les Héraultaises ont terminé le match contre Bourges « fatiguées » samedi, de l’aveu même d’Héléna Ciak. Orenbourg va tenter de s’adapter sur plusieurs aspects par rapport au match aller : le duel intérieur entre Héléna Ciak et Brionna Jones favorable à la française mercredi dernier, un secteur du rebond équilibré (36 prises à 35 pour les visiteuses) alors que c’est une des forces de l’effectif de Victor Lapena et 8 paniers à 3-points encaissés, une première pour la formation russe selon la poste 4/3 du BLMA Diandra Tchatchouang, interrogée par le Midi-Libre.

Par rapport au match aller, les Lattoises ont tout de même de la marge. Sami Whitcomb a été discrète, elle qui a longtemps tourné au-dessus des 20 points de moyenne en EuroCup cette saison. Elle peut mieux faire, comme Ornella Bankolé, incroyable lors des matchs retour contre Venise (en 16e) et Gérone (en demi-finale). Le danger peut venir de partout avec ce qui est pour la directrice sportive Edwige Lawson-Wade « le meilleur banc d’EuroCup ». Derrière son quatuor américano-espagnol Erica Wheeler (arrière) – Brionna Jones (pivot) – Sandra Ygueravide (meneuse) – Laura Nicholls (intérieure), Orenbourg apparaît plus limité.

Dans une salle qui devrait être pleine 2 heures avant l’entre-deux, les Gazelles se sont montrées irrésistibles sur la scène européenne, à commencer par la « remontada » contre Venise (défaite de 19 points à l’aller, +1 à la mi-temps du match retour et +23 au final), le match déclic en Coupe d’Europe. Reste à savoir si leur expérience et leur collectif leur permettront une nouvelle fois de faire pencher la balance en leur faveur à la maison. La réponse à partir de 20h45.

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Rédaction Bebasket

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