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Le BLMA s’explique sur son choix de ne pas jouer de Coupe d’Europe : « Une décision fondée sur les conséquences économiques du covid 19 »

Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi matin, le club de Lattes-Montpellier (BLMA) s’est expliqué sur son choix de ne pas disputer de Coupe d’Europe en 2020/21, alors que l’équipe était sportivement qualifiée en EuroLeague. Le président Franck Manna a assumé cette prise de décision qui fait suite aux conséquences économiques engendrées par la crise sanitaire du coronavirus.

« Le partenariat privé représente 800 000 euros par saison au BLMA. Nous avons consulté tous nos partenaires ces dernières semaines. Plus de 40% préfèrent concentrer leurs efforts pour sauver leur entreprise et donc ne reconduisent pas immédiatement leur partenariat. J’ai été élu pour prendre ce type de décision. Celle-ci se fait dans un but bien précis : garantir la structuration du club. »

Et si le BLMA a décidé de ne pas s’engager en EuroLeague, le club n’a pour autant pas décidé de jouer l’EuroCup en remplacement. « Le coût de l’EuroLeague (entre 235 000 et 250 000 euros) et de l’EuroCup est quasiment le même », a expliqué le président Franck Manna, qui a connu les deux compétitions lors des deux dernières saisons. En conséquence, le budget du club prévu à 2,5 millions d’euros devrait être en baisse (aux alentours de 2,2 millions d’euros).

Concernant les joueuses, elles ont été prévenues de cette éventualité voilà un mois, après un premier tour de table auprès des partenaires, par la directrice sportive Edwige Lawson. Celle-ci leur a confirmé la mauvaise nouvelle avant l’annonce officielle. Bien entendu, elles sont déçues. Mais à en écouter l’ancienne meneuse de l’équipe de France, elles relativisent.

« Ana Dabovic et Julie Allemand sont des grands noms européens. Julie cet été va jouer en WNBA, l’été prochain elle va disputer un championnat d’Europe puis les Jeux olympiques. Pour elle, sportivement, la déception est là de ne pas faire l’EuroLeague. Mais elle comprend aussi que cela aurait peut-être été très intense de tout enchaîner. Ce sont aussi des joueuses expérimentées qui se renseignent, elles voient bien qu’il y a beaucoup d’inconnues. La déception est là mais le contexte fait qu’on la comprend. Oui, tout le monde a reçu un coup de couteau dans le coeur, le coach, les joueuses, moi, le président, mais on voit bien ce qu’il se passe à côté de nous. Les joueuses plus âgées peuvent prendre du recul. Les joueuses plus jeunes sont peut-être plus fortement déçues. Mais tout le monde va rester, même si évidemment on n’aurait pas gardé une joueuse qui aurait voulu partir pour jouer l’EuroLeague. »

Egalement présente lors de la conférence de presse, la capitaine Diandra Tchatchouang le confirme. « Oui, en tant que joueuse c’est super dur. Les semaines vont être longues, avoue-t-elle. C’est une décision difficile à prendre. Mais il y a des choses plus importantes qui se passent actuellement », relativise-t-elle. Quant au coach Thibaut Petit, qui a, comme Diandra Tchatchouang, prolongé deux ans avant la confinement – le recrutement en LFB se décidant en grande partie en décembre/janvier -, il n’a pas caché sa déception mais a fait preuve de soutien vis-à-vis de la décision prise par leurs dirigeants.

« C’est une question de dirigeants et pas d’entraîneurs. Moi je fais confiance sinon je ne serais pas à cette table. On part de l’avant pour aller chercher une qualification (en Coupe d’Europe) en fin de saison prochaine, point final », a déclaré le technicien belge.

Après avoir commenté et expliqué cette décision, les différents acteurs ont voulu se montrer positifs sur l’avenir, en rappelant notamment les accomplissements de ces trois dernières années, sportivement et structurellement. Le calendrier de la présaison sera finalisé une fois le calendrier de la saison connu. Le staff table sur une préparation de 8 à 10 semaines (contre 6 à 8 semaines habituellement) afin de préparer le collectif et surtout les corps après un si long arrêt. Les joueuses devraient se retrouver début août, prêtes à disputer une saison LFB qui s’annonce très relevée malgré le contexte économique et sanitaire qui affecte la visibilité de toutes les entités. « J’espère que la crise pandémique est derrière nous et qu’elle va nous laisser enfin libre », a conclu le président Franck Manna.

 

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