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Le talent (mais pas que) de Rasheed Sulaimon éclate au grand jour

Quart de finale de la Leaders Cup 2020, vendredi 14 février. La JDA Dijon corrige la JL Bourg, une fois de plus. A +30, l’entraîneur Laurent Legname décide de faire participer à la fête ses deux espoirs, Dimitri Radnic et Nicolas Dorez. Au centre du parquet, l’arrière américano-nigérian Rasheed Sulaimon (1,93 m, 25 ans) échange longuement avec eux durant deux lancers francs de l’équipe adverse. Le natif de Houston (Texas) n’a pas été champion du monde U19 et l’un des leaders de Duke pour rien. Et si son expérience chez les Blues Devils s’est mal terminée, il continue à partager son enthousiasme à ses coéquipiers. Mais pas que…

La Leaders Cup, une simple confirmation

Le poste 2/3 enchaîne les grosses prestations en Jeep ELITE et en Ligue des Champions depuis la mi-novembre. Dans l’ombre du MVP en titre David Holston et de son compère meneur de jeu Axel Julien, il ne fait que parler de lui. Et pourtant, il n’est pas moins important. Durant trois jours à Marne-la-Vallée, il a fait l’étalage de son talent. Très propre techniquement, il a très peu gâché sur la compétition tout en étant très impactant défensivement parlant. De quoi être élu MVP de cette édition 2020, avec 16,3 points à 64,3% de réussite aux tirs, 2 rebonds, 2,3 passes décisives et 4,7 fautes provoquées pour 15,3 d’évaluation en 31 minutes de moyenne. Après la remise des trophées, il est tombé longuement dans les bras de son entraîneur Laurent Legname avec qui il a certainement du échanger quelques mots élogieux. Ce dernier l’a fait venir en France en 2017 puis l’a ramené en Bourgogne après une saison difficile à Levallois en 2018/19. Cette saison, il explose dans une équipe qui gagne. De quoi le rendre très heureux.

« On a travaillé tellement dur pour ça, a-t-il commenté, avec son large sourire habituel, devant la presse après la finale. On essaie de prendre des caractéristiques de notre coach, Laurent Legname, qui est très compétitif, déterminé. Il veut qu’on se donne en défense et il nous dit toujours que si on défense comme il le veut, il se fiche de l’attaque et veut qu’on joue librement. Tout le monde a accepté le défi et notre concept en essayant de jouer dur en défense. Et en attaque, on a juste pris du plaisir. On a passé un bon week-end en mettant nos tirs. On a confiance en nous. On sait qu’en France, il y a l’ASVEL et Monaco. On a beaucoup de respect pour eux, ce sont de supers équipes chaque année. Mais on sent qu’on a un groupe spécial cette année nous aussi. Et on voulait que tout le monde sache qu’on est aussi bons qu’eux, et quand on parle des meilleures équipes françaises, on a le sentiment qu’on devrait être mentionnés dans la conversation ».

Au sein de son équipe, Rasheed Sulaimon fait l’unanimité. L’intérieur Abdoulaye Loum nous confiait après la rencontre que le public ne « se rendait pas compte à quel point il était bon. Pour moi, il ne devrait pas être là (à Dijon). Tant mieux pour nous, on en profite… » Les performances de l’ancien de ce joueur disposant du statut cotonou n’ont certainement pas manqué de taper dans l’oeil de grosses cylindrées. Mais en attendant, Sulaimon est à fond impliqué dans le projet bourguignon. Avec l’espoir de rafler encore quelques trophées d’ici le mois de juin…

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