Favorites pour le titre, lutte pour le maintien… Tour d’horizon de la saison 2023/2024 de LFB

Les favorites pour le titre
La LFB (Ligue féminine de basket) fait preuve d’une belle homogénéité à son sommet. L’ASVEL féminin fait évidemment figure de favorite à sa propre succession. Avec un effectif peu renouvelé (retour de prêt de Marine Fauthoux et arrivée d’Endy Miyem), l’armada lyonnaise voudra aussi briller à l’échelon européen de l’EuroLeague féminine. L’équipe de Villeneuve d’Ascq, finaliste sortante, a quant à elle conservé ses éléments de base comme la MVP 2022-2023 Kennedy Burke. Très peu de changements à Lattes-Montpellier, même si un départ de dernière minute, celui de la Belge Julie Vanloo (compensé par l’arrivée de l’Américaine Ameryst Alston), a quelque peu bousculé les plans des Gazelles. Enfin, gare à l’expérience des Tango, certainement très revanchardes après la déconvenue de la saison dernière (éliminées en demi-finales des playoffs par LDLC ASVEL).
Les prétendantes
Basket Landes et sa nouvelle directrice sportive Céline Dumerc se sont offerts une recrue de choix cet été : Alexis Peterson. La meilleure évaluation de la division la saison dernière (20,6) tentera, avec de nombreuses jeunes coéquipières (Chéry – Pardon), de jouer les troubles-fêtes. Toute proche d’une première demi-finale de playoffs la saison dernière, La Roche-sur-Yon veut cette fois concrétiser. Sans Tima Pouye (partie à Bourges), les Tigresses ont néanmoins conservé une certaine nomenclature avec Ana Suarez, Tiffany Clarke ou encore Assitan Koné.
Les équipes à observer
Parmi les curiosités de la saison 2023/2024 de LFB, on observera notamment Tarbes Gespe Bigorre. Si l’effectif reste jeune (avec la très prometteuse Dominique Malonga), le TGB n’a plus un effectif 100% français avec les signatures de l’internationale suisse Nancy Fora et de la jeune meneuse lettone Raina Tomasicka. Pour Charleville-Mézières, le changement est encore plus grand. Les Flammes Carolo ont dû repenser leur construction d’équipe avec la rechute d’Aby Gaye. Trois jeunes joueuses françaises (Kadiatou SIssoko, Noémie Brochant et Coline Franchelin) vont constituer le noyau dur de l’équipe à moyen-terme.

La lutte pour le maintien
Les play-downs de la saison dernière ont rétrogradé Toulouse. Flirtant avec la zone rouge depuis deux ans, Landerneau comptera sur sa raquette pour éviter le même sort. De retour après une année dans l’antichambre, Charnay-lès-Mâcon veut cette fois stopper l’ascenseur à l’étage de la LFB. Pour cela, l’entraîneur Stéphane Leite a conservé une grande partie des actrices de la remontée. Enfin, on citera Angers, qui devra composer cette saison sans le talent d’Alexis Peterson (partie à Basket Landes), ou encore Saint-Amand, dépourvu d’Hortense Limouzin (partie au 3×3 pour un an).










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