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Nancy fait le bonheur de Paris, promu en Jeep ÉLITE, et de Fos-Provence, sacré champion de Pro B

Le destin peut être terrible parfois. Alors qu’il y avait eu un titre de champion sans monter en 2018 et une interruption de saison en 2020 à la première place de la saison régulière, l’histoire des possibilités d’accession de l’ADA Blois en Jeep ÉLITE n’était visiblement pas suffisamment triste. Cette fois, cela a encore pris une autre tournure en tombant sur le capitaine irréprochable, jusque-là, Benjamin Monclar, coupable d’une faute antisportive terriblement navrante alors que son équipe avait le match en main à 35 secondes du buzzer final (87-83).  Un lancer-franc, puis un tir lointain plus tard d’Enzo Goudou-Sinha, le SLUC avait arraché la prolongation et s’apprêtait à faire cavalier seul au cours des cinq minutes supplémentaires (97-112).

Trois ans après, déjà un nouveau monde pour Paris

Un triomphe lorrain qui fait surtout l’immense bonheur du Paris Basketball, désormais certain de découvrir la Jeep ÉLITE à la rentrée. Un véritable hold-up pour une équipe  qui n’a jamais figuré parmi les deux premières du classement, avant ce gong final, et la récompense d’une fin de saison en boulet de canon (10 victoires sur les 11 derniers matchs), provoquée par l’arrivée de Ryan Boatright début mars, l’incroyable progression des jeunes pousses (Juhann Begarin, Milan Barbitch, Ismael Kamagate), le dévouement des vétérans (Amara Sy, Nobel Boungou-colo), la superbe régularité d’un Dustin Sleva (que Paris aimerait prolonger sur la durée) qui n’aurait pas dépareillé parmi les candidats au trophée de MVP et un jeu collectif extrêment agréable à regarder.

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Encore une ligne dorée ajoutée à la légende de l’Amiral
(photo : Lilian Bordro)

Aussi, un premier accomplissement majeur pour une entitée née en 2018 sur les ruines financières du Hyères-Toulon Var Basket, grâce à la vision d’un OVNI au sein du basket français, David Kahn, l’ancien patron des Minnesota Timberwolves. Souvent décrié au sein de la Pro B, 11e en 2019, 10e en 2020, le Paris Basketball n’a pas eu une jeunesse facile mais se retrouve exactement désormais là où il voulait être, novice en Jeep ÉLITE à deux ans de la livraison de la future Arena Porte de la Chapelle (8 000 places).

« Ce club a créé des choses incroyables en deux ans et demi », soulignait Jean-Christophe Prat au micro de Paris Basket on Air, à l’issue de la victoire contre Poitiers mardi dernier. « En termes d’image, d’ADN, c’est fort. En 25 ans, certains clubs n’y sont toujours pas. Il y a une vraie communion, il se passe un truc dans ce club. On va s’en servir pour les années futures. Oui on aimerait monter en Jeep Elite. Mais la première année, j’arrive le 25 juillet, training camp le 10 août. Il n’y a ni joueurs, ni matériel, ni kinés, rien. Juste un GM et un coach. On a tout monté en 12 jours. L’an dernier, on monte en puissance, boom Covid. Cette année, Covid. Ce club n’a pas encore vécu de saison normale. Si on monte cette année c’est le top du top, si on ne monte pas, vivons une saison normale. Et on fera tout pour monter, je peux vous l’assurer. Il se passe des choses au club en ce moment. Des joueurs en fin de contrat qui commencent à réfléchir pour rester alors qu’ils sont sollicités par des clubs de Jeep Elite. Ils veulent monter avec cette équipe. Je voudrais finir et féliciter le staff administratif, géré par Mathias Priez. Ils font un travail remarquable : Violaine, Romane, Marie-Pierre… Ce club se structure comme un club de Jeep Elite. Tout le monde est important. C’est comme ça qu’on a bâti l’ADN de ce club. Ce sont ces valeurs que l’on veut transmettre. Et pour finir, un big up à notre président. 19 ans en NBA, il a eu une lubie un peu folle en voyant qu’il y avait pas de basket à Paris. Il vient à Carpentier, c’est pas très glamour, dans nos bureaux où même les rats osent pas y aller. Il y croit, il a 60 ans et il cherche toujours des idées de rendre le basket français glamour. Le basket est un super produit que l’on arrive pas à vendre et ce n’est pas normal. Coup de chapeau pour tous ces gens-là. »

Le doublé pour Fos-Provence

Enfin, la fête va se prolonger un peu plus longtemps dans les rangs de Fos-Provence, officiellement couronné champion de France Pro B 2021. Après avoir célébré la montée à la Trocardière et dans leur hôtel nantais vendredi soir, avec leurs supporters à Parsemain puis dans un restaurant de bord de plage à Sausset-les-Pins samedi, les BYers peuvent désormais savourer le premier trophée majeur de leur histoire, eux dont toutes les accessions n’avaient jamais été accompagnées d’un titre jusque-là (en NM2 en 2002, en NM1 en 2006, en Pro B en 2009 et la première en Jeep ÉLITE en 2018). La preuve, malgré une saison à onze défaites (champion le moins souverain depuis le SPO Rouen en 2008), de la main-mise méridionale sur cette saison, avec déjà le gain de la Leaders Cup en novembre dernier. Un sacre qui a peut-être bien pris un tournant décisif le 21 mai dernier avec une victoire autoritaire à… Paris (102-92), quelques jours après deux défaites évitables contre Lille et à Saint-Chamond. Le sommet pour le champion, face à son dauphin, terrassé pour la seule fois du sprint final. Si cette saison ne fut qu’une longue litanie d’incertitudes, si le manque d’équité fut souvent criant, si L’ADA Blois pourra ressasser ses blessures et ses cas de Covid-19 alors que la montée lui tendait les bras, il y a tout de même, au moins, une petite forme de logique à la fin.

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Diggs et Boatright ont mené leurs équipes vers la terre promise
(photo : Christophe Canet)

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