Nicolas Lang veut une revanche sur 2016 : « J’avais été super mauvais »

De retour à Bercy pour la troisième fois en tant que All-Star de Betclic ELITE, Nicolas Lang sera aussi en lice lors du concours de shoots à 3-points. Un exercice où le Limougeaud tourne à 37,8 % de réussite.

« Personne se souvient que je l’ai fait en 2016 car j’avais été super mauvais ! (Rires) C’est quelque chose que j’avais découvert à cette époque-là. J’avais été horrible car je ne m’étais pas du tout entraîné, ni préparé. C’est quelque chose de très particulier. Je suis persuadé qu’un très bon joueur peut gagner ce concours car ça n’a rien à voir avec les shoots de match. J’ai essayé de mieux me préparer cette fois. Je me suis toujours dis qu’il fallait bien se préparer et après on verra. Je vais essayer de prendre du plaisir et pour prendre du plaisir, il faut marquer des paniers », a déclaré Nicolas Lang en conférence de presse d’avant All-Star Game.

Si le capitaine du Limoges CSP souhaite s’emparer du titre, d’autres prétendants seront présents comme Gauthier Denis (Paris Basketball), Keith Hornsby (Nanterre), Victor Wembanyama (Metropolitans 92) ou encore Nando De Colo (ASVEL).

« C’est un gros casting. Que ce soit Gauthier Denis ou (NDLR : Keith) Hornsby, ce sont des spécialistes, des shooteurs que je respecte beaucoup. Nando De Colo n’est pas considéré comme ça car il est tellement fort à côté alors qu’il a eu des pourcentages à 3-points au cours de sa carrière assez incroyables. Pour Victor (Wembanyama), on attend tous de le voir dans ce concours à trois-points », avouait l’Alsacien.

A 24h du All-Star Game, Nicolas Lang a partagé ses sensations mais avant tout l’objectif est de prendre un maximum de plaisir.

Le tuto de Nicolas Lang pour le concours de shoot à 3-points

En cas ou vous souhaiteriez vous entrainer à la maison où lors d’autres concours, Nicolas Lang vous propose un tuto pour bien réussir son concours de shoots à 3-points : « Tu n’as pas le temps de regarder si la balle rentre ou pas, il faut enchaîner. Il ne faut pas aller super vite, mais il ne faut pas non plus prendre ton temps. Ça veut dire que si tu en rates un ou deux, il faut se concentrer pour marquer le prochain. Il faut trouver son rythme. C’est plus mental que technique. C’est aussi un environnement à part. Tu n’as pas beaucoup d’échauffement avant. C’est un peu comme lorsque tu sors du banc, tu es froid, c’est plus compliqué. En sachant tout ça, je fais beaucoup de visualisation. Là, j’ai essayé de me préparer comme avant un match. Et des matches, parfois tu en fait un bon, parfois un mauvais. »

Propos recueillis à l’Accor Arena,