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Noam Yaacov – Milos Teodosic : Quand l’idole de jeunesse se transforme en adversaire…

EuroLeague - Fan de Milos Teodosic lors de ses jeunes années, Noam Yaacov avait même participé à son premier camp organisé en Serbie en 2016 et en avait été élu MVP. Plus de sept ans plus tard, les deux hommes sont devenus adversaires sur la scène européenne !
Noam Yaacov – Milos Teodosic : Quand l’idole de jeunesse se transforme en adversaire…

De MVP du camp de Teodosic en 2016 à adversaires en EuroLeague…

Crédit photo : Infinity Nine Media / Illan Allouche

Quand Milos Teodosic a disputé son premier match professionnel, le 22 janvier contre 2005, Noam Yaacov avait… 3 mois et 2 jours. Mardi soir, à l’Astroballe, les 17 ans d’écart se sont fait ressentir quand le prospect israélien a pris de vitesse son aîné pour aller inscrire un lay-up avec la faute à 7 secondes du buzzer du premier quart-temps (25-25). Une action qui restera certainement longtemps gravée dans la tête du natif de Copenhague, tant il a grandi en prenant l’artiste serbe (qui a refusé de répondre à nos questions) comme modèle.

MVP du camp de Teodosic en 2016

« Mon père était coach et il me forçait à ne pas regarder que la NBA », glissait-il mardi, devant la porte d’un vestiaire villeurbannais beaucoup plus léger qu’à l’accoutumée (100-91). « Il me montrait également les joueurs européens et j’ai tout de suite beaucoup aimé le jeu de Milos Teodosic. » À tel point qu’il avait participé, en 2016, au tout premier camp estival, TEO4, lancé par l’ancien MVP de l’EuroLeague en Serbie. « J’avais même été élu MVP », sourit le champion de France Espoirs 2022, âgé de 11 ans à l’époque.

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En octobre, Noam Yaacov avait disputé son premier match d’EuroLeague face à Teodosic (photo : EuroLeague)

Le destin fait bien les choses pour Noam Yaacov, auteur de sa première performance remarquée en EuroLeague (5 points, 2 rebonds, 1 passe décisive et 1 interception en 14 minutes) face à son idole de jeunesse, trois mois après avoir déjà vécu son baptême du feu face à l’Étoile Rouge à la Stark Arena lors de six minutes de jeu où il avait notamment provoqué une faute de Teodosic. « On s’était effectivement croisé sur le premier match de la saison. C’était super mais j’avais dû lui rappeler qui j’étais à l’époque ! Ça faisait plus de sept ans qu’on ne s’était pas vu. Là, il m’a directement reconnu ! C’est toujours génial de pouvoir affronter les joueurs que l’on prenait comme modèle. »

« Ça fait du bien de jouer ! »

Au-delà du clin d’œil, Noam Yaacov a surtout su saisir la chance qui lui était offerte. Alors qu’il n’avait pas dépassé la barre des 6 minutes de jeu depuis deux mois, le vice-champion d’Europe U20 a été l’un des grands bénéficiaires du changement de coach, avec un Pierric Poupet qui applique la volonté présidentielle de diluer les responsabilités au sein d’un roster de 14 professionnels. Dès la fin du premier quart-temps, en scorant 5 unités, il avait ainsi doublé son total de points sur la saison, initiant la révolte villeurbannaise avec Mbaye Ndiaye (de 16-25 à 27-25). « Je suis très heureux pour eux », a lancé Charles Kahudi au micro d’EuroLeague TV. « Ils sont restés vraiment prêts à jouer ! Noam et Mbaye nous ont aidé. »

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Noam Yaacov a été l’un des détonateurs de la victoire de l’ASVEL face à l’Étoile Rouge (photo : Infinity Nine Media / Illan Allouche)

Une bouffée d’air frais pour l’ancien meneur de l’Hapoël Jérusalem qui a toutefois pu voir le chemin qui le séparait du très haut niveau. Percutant, il s’est toutefois heurté à un mur dès que l’Étoile Rouge avait compris son jeu, contré à trois reprises dans ses tentatives de drive (2/8 aux tirs). « J’ai connu quelques bons moments mais il y a aussi beaucoup de points que je dois améliorer », a-t-il ressassé. « Je suis ravi d’avoir été agressif et d’avoir essayé de provoquer les choses. Maintenant, il faut que je travaille sur les détails. Toujours est-il que ça fait du bien jouer, j’étais heureux de pouvoir être de retour. C’est dur pour n’importe quel amoureux du basket de ne pas être sur le terrain mais j’ai continué à travailler dur en attendant mon opportunité. » Et c’est encore mieux lorsqu’elle surgit face à son idole de jeunesse…

À Villeurbanne,

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