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« On est passé par beaucoup d’étapes pour en arriver là » se rappelle Fabien Paschal, MVP de la finale de Leaders Cup

« Il va falloir avoir un gros mental et des couilles » concluait Fabien Paschal vendredi dernier en conférence de presse après le match nul entre Évreux et Nancy à l’issue du match aller. Le mental, Évreux en a eu, énormément même ! Surtout dans une salle acquise à la cause des Nancéiens dimanche soir (5.950 personnes). Le capitaine de l’ALM Évreux a alors pris ses reponsabilités sur le match retour, mais aussi à l’aller. Et c’est là que cette finale s’est jouée, aussi…

On rafraîchit les mémoires. Reléguée à -11 à 7 minutes de la fin, vendredi dernier, Évreux a su combler ce déficit. Le pivot martiniquais n’a pas tremblé à cet instant. Il a alors inscrit deux paniers sous le cercle, des lancers francs et aussi, fait éxulter la salle omnisports Jean Fourré d’un tir à 3 points à quelques secondes de la fin du match (79-77, 39e). Un retour au score salutaire, voire même décisif pour la suite des événements.

3 ans et demi de fidélité

L’intérieur français a fait beaucoup de mal à la raquette lorraine sur l’ensemble des deux confrontations terminant en moyenne à 18 points, 9 rebonds et 2,5 passes décisives pour 22 d’évaluation en 27 minutes. L’ancien Espoir du STB Le Havre a logiquement été désigné MVP des finales. Une récompense indiviudelle qui gratifie aussi sa très bonne première partie de saison : 13,6 points (56,6% à 2-points), 4,5 rebonds et 1,2 passe décisive pour 12,7 d’évaluation en 23 minutes. Mais aussi sa fidélité au club eurois auquel il est très attaché depuis 3 saisons et demi. Arrivé sur la pointe des pieds dans la capitale euroise, en août 2018, comme pigiste médical, puis reparti au Havre dès le mois de décembre, Fabien Paschal avait finalement redéposer ses valises à l’été 2019. Pour ne plus les refaire. Aujourd’hui, le voilà capitaine du navire ébroïcien et parmi les tous meilleurs pivots de la division.

Quatrième saison à l’ALM Évreux, capitaine, MVP de la finale de Leaders Cup, et premier trophée de l’histoire pour le club. Quel parcours Fabien !

« C’est rentable hein ! (sourire) C’est bien pour la ville, pour le club, pour les supporters. On gagne notre place en play-offs, si on ne fait pas de bêtise (en cas de relégation, la participation aux play-offs est annulée), ndlr). On est passé par beaucoup d’étapes pour en arriver là. Notre début de saison a été mauvais, des blessures sont arrivées, il a fallu régler des choses en interne. Pendant deux matchs, on a su mettre nos égos de côtés, jouer tous ensemble. Et cela a payé. Il y a eu une petite frayeur à un moment donné mais c’est le sport. On savait très bien que Nancy n’allait pas rester à -20 tout le match. Au moins, on a fait ce qu’il fallait pour avoir ce matelas et gérer notre fin de match. »

Comme tu le précises, vous gagnez votre place en play-offs. Mais il faut faire aussi attention à ce qu’il se passe derrière….

« C’est bien mais ce n’est pas fini. Ça prouve qu’on a notre place en haut, qu’on peut battre de grosses équipes, si on est intelligent, qu’on joue ensemble. Mais ce n’est que la moitié de la saison. C’était un effort qu’il fallait faire. Maintenant focus sur le championnat. On a des places à rattraper à la vue de notre mauvais début de saison. Cela donne beaucoup de confiance pour la suite. Mais là, la trêve tombe au bon moment. »

-on-est-passe-par-beaucoup-d-etapes-pour-en-arriver-la--se-rappelle-fabien-paschal--mvp-des-finales-de-leaders-cup1645456827.jpeg Premier titre en carrière, première récompense individuelle en carrière : Fabien Paschal a régné dans cette finale de Leaders Cup contre Nancy (photo : Lilian Bordron)

« Tout est une question d’état d’esprit »

Comment expliques-tu l’entame du match (13-29, 10e ; 18-43, 13e) ? L’objectif était d’éteindre la salle d’entrée de jeu ?

« Oui ! Fallait les coucher tout de suite. On a encaissé que 13 points, c’est très bien. Et derrière on enclenche une série de fou (22-0, ndlr). C’était primordial de mettre d’entrée de jeu de l’énergie, sinon on allait cravacher jusqu’à la fin. Et le momentum se serait peut-être inversé. Il fallait à tout prix éviter un gros relâchement. C’est ce qui nous avait coûté la victoire à Nantes, il y une grosse semaine (défaite 71-66 après avoir compté 19 points d’avance, ndlr). Donc là, c’est ce que j’ai dit aux gars dans le vestiaire, à la mi-temps : ne pas se relâcher. Et cette fois-ci, l’état d’esprit était bien différent. »

A la mi-temps du match, vous perdez Bangaly Fofana. Comment vous gérer son absence ? Car là, vous ne tourniez qu’à seulement trois intérieurs.

« Effectivement, il a reçu un coup dans les parties intimes. Maintenant, comment on a fait ? Quand tout le monde s’entraide, que tout le monde est polyvalent, et je ne parle pas forcément de poste sur le terrain, on peut jouer comme on l’a fait. Tout est une question d’état d’esprit. Si on veut gagner, on laissera tout sur le parquet, peu importe qui est là, qui est chaud. Et cet état d’esprit, on l’a eu hier soir. »

Tout le monde a élevé son niveau de jeu hier soir….

« Tout le monde. Que ce soit Tommy (Ghezala), Shek (Munanga), les autres. D’ailleurs, comme le dit le coach, dès que Shek est focus, c’est fini. En revanche, dès qu’il fait une erreur, je lui mets les « menottes ». Il reste à mes côtés pour rester concentré. C’est bien pour le groupe, pour lui. »

À Nancy,

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