« Pas le moment de s’alarmer » après le début de saison « frustrant » de Guerschon Yabusele à New York, selon son agent Olivier Mazet

Guerschon Yabusele joue en moyenne moins de 10 minutes par match depuis son arrivée à New York.
Recrue phare de l’intersaison NBA des Knicks, Guerschon Yabusele (2,01 m, 29 ans) ne vit pas le début d’aventure new-yorkaise espéré. Le capitaine de l’équipe de France n’entre que furtivement dans les plans de son entraîneur – arrivé après lui – Mike Brown, qui ne lui donne que 10 minutes de temps de jeu par match en moyenne.
Naturellement, le Français qui jouait plus de 27 minutes l’an dernier à Philadelphie ressent un peu de frustration, a reconnu son agent Olivier Mazet au micro de Stephen Brun sur RMC dimanche 16 novembre. « Sans faire de langue de bois, forcément, il y a des attentes supplémentaires de la part de Guerschon », qui ne pensait pas avoir un rôle aussi minime dans la rotation.
🇫🇷🔍 Mais pourquoi Yabusele joue-t-il si peu aux Knicks ?
Son agent, Olivier Mazet, révèle les coulisses de son début de saison compliqué au micro de @StephBrun41 sur RMC pic.twitter.com/7AeoqrlVVf
— RMC Sport Basket (@RMCSportBasket) November 17, 2025
« Guerschon a l’expérience et la lucidité pour tenir mentalement »
Loin des attentes donc, la situation peut s’expliquer par des circonstances particulières au sein des deux camps. D’abord le joueur, qui arrive à « contre-temps » et manquant de rythme du fait de l’élimination précoce à l’EuroBasket. Puis aussi dans la franchise, où Yabusele doit « développer des automatismes » avec des joueurs qui se connaissent déjà, et un coach arrivé après lui qui doit aussi « prendre des repères ».
Mais Olivier Mazet tient à tempérer la situation et ne pas céder à l’alarmisme. « Ce n’est pas forcément le début de saison escompté, mais Guerschon est un garçon qui a l’expérience et la lucidité pour tenir mentalement. Il sait qu’il va devoir prouver à chacune de ses entrées. On est à une douzaine de matchs joués, il y en a 82 en saison régulière, donc ce n’est pas le moment de faire des constats et de s’alarmer. Mais il faut essayer de trouver des solutions », entrouvre–t-il.
Pour cela, les performances du Français aideront, mais aussi les échanges dans les bureaux de la franchise, où Olivier Mazet dispose de « vrais points d’accroche » avec le président Leon Rose. Les deux hommes avaient travaillé ensemble lorsqu’ils étaient tous deux agents il y a quelques années. S’ils ont déjà pu « s’entretenir pendant une heure » il y a quelques jours, les deux camps semblent conjointement vouloir « aller de l’avant », tout en se rappelant « les conditions d’arrivée » du Français dans l’organisation.
























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