Prague corrigé à Schio malgré un trio français à 52 points, dont 27 pour Ayayi

Valériane Ayayi a beau avoir marqué 27 points, Prague a perdu à Schio en EuroLeague
L’USK Prague n’a pas résisté au récital du Beretta Famila Schio. Ce mercredi 17 décembre, en EuroLeague féminine, le champion d’Europe tchèque s’est incliné largement en Italie (99-78), malgré une production offensive portée presque exclusivement par ses Françaises, Valériane Ayayi, Pauline Astier et Janelle Salaün.
Un trio français très en vue… mais trop esseulé
Valériane Ayayi (1,86 m, 31 ans) a encore répondu présente avec 27 points et 6 passes décisives. Pauline Astier (1,79 m, 23 ans) a été d’une efficacité chirurgicale (13 points à 6/6 aux tirs et 7 passes), tandis que Janelle Salaün (1,88 m, 24 ans) a ajouté 12 points. À elles trois, elles ont cumulé 52 des 78 points de Prague. Problème : aucune autre joueuse tchèque n’a dépassé les 7 points, illustrant le déséquilibre offensif de la soirée.
Schio déroule grâce à son collectif
En face, Schio a livré l’une de ses prestations les plus abouties de la saison, avec 56,7 % de réussite au tir et 31 passes décisives. Jessica Shepard a été la grande dame du match avec 23 points à 8/8, 8 rebonds, 6 passes et 35 d’évaluation. Maria Conde a également brillé (16 points et 9 passes), bien épaulée par Costanza Verona (9 passes) et Cecilia Zandalasini. L’internationale française Marième Badiane (1,90 m, 31 ans) n’a pas joué.

Un match plié dès la première mi-temps
Après un début équilibré, le Famila a accéléré au fil du premier quart-temps avant de prendre définitivement le contrôle dans le deuxième. Le tir primé de Zandalasini juste avant la pause a porté l’écart à +21 (56-35). Au retour des vestiaires, Prague n’a jamais réellement pu inverser la dynamique, malgré quelques séquences portées par le duo Astier-Ayayi.
Schio se replace dans la course aux Final Six
Cette victoire permet au champion d’Europe italien d’améliorer son bilan (5 victoires, 3 défaites) et de rester pleinement engagé dans la course aux quatre premières places du groupe E, synonymes de qualification pour les Final Six d’EuroLeague. Pour Prague (4 victoires et 4 défaites), la leçon est sévère, tant l’écart collectif a été flagrant malgré l’abnégation de ses internationales françaises.


























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