L’ASVEL valide sa quatrième victoire de la saison, Monaco passe à côté contre Baskonia

Thomas Heurtel, héros de la soirée
ASVEL 76-74 Bayern Munich
Elle est là, la quatrième victoire de la saison en EuroLeague pour l’ASVEL, un mois après la troisième ! Les Villeurbannais ont mis fin à leur série de défaites ce mercredi à la LDLC Arena, en battant in-extremis le Bayern Munich, avant-dernier du classement. Devant à la pause mais derrière de 11 points après un mauvais troisième quart-temps, ils étaient pourtant mal embarqués. Mais tous les joueurs et le coach ont souligné en interview d’après-match un « super effort collectif » et une rage de vaincre qui les a poussés vers un 25-12 dans les dix dernières minutes.
Suffisant pour battre le Bayern, qui a totalement raté sa dernière possession, quelques secondes après que Thomas Heurtel (15 points) ait planté le game-winner, en déséquilibre à 2-points. Meilleur marqueur et auteur de ce tir de la gagne, le meneur ex-international a réussi sa meilleure prestation depuis son retour, et est l’homme du match. La fête était belle à la LDLC Arena qui connaît sa quatrième victoire de la saison. Seul point noir : les sorties sur blessure de Nando de Colo (après avoir dépassé la barre symbolique des 5000 points) à la mi-temps, et de Mbaye Ndiaye en fin de match sur une cheville qui tourne.
En sortie de défaite contre Cholet le week-end dernier et surtout de quatre revers consécutifs en EuroLeague, le moral n’était pourtant pas à la joie chez les Villeurbannais. Mais au moins, l’effectif était cette fois quasiment au complet (à part Edwin Jackson), contrairement au début de saison. Ce sont d’ailleurs les extérieurs, qui faisaient largement défaut à l’équipe ces dernières semaines, qui ont performé ce soir.
Au-delà des 15 points du héros Thomas Heurtel, on compte 14 points de Glynn Watson Jr, et 8 chacun de Nando de Colo avant sa blessure, et de Shaquille Harrison qui a mis un lancer-franc important dans les dix dernières secondes. Le tout sans Mehdy Ngouama, qui a terminé sa pige il y a quelques jours.
« C’est grâce à l’effort des joueurs, tout le crédit leur revient » a apprécié Pierric Poupet au micro de l’EuroLeague TV, comme souvent optimiste concernant son équipe. « J’ai dit que je croyais en mes joueurs et qu’ils croyaient en eux. Après avoir perdu Nando à la mi-temps, on a réussi à se surpasser, et avec le soutien du public on a pu passer devant. Félicitations à mes joueurs, je suis très fier d’eux ce soir… C’est la meilleure réponse qu’ils pouvaient donner à tout le monde. Ils ont prouvé qu’ils avaient l’envie de gagner. »
GAME-WINNER. THOMAS HEURTEL. pic.twitter.com/FXgwqsJkhC
— LDLC ASVEL (@LDLCASVEL) December 17, 2025
Baskonia 76-68 Monaco
L’ambiance est forcément totalement différente du côté de Monaco. On avait quitté la Roca Team avec une défaite contre Fenerbahçe qui avait fait ressortir les vieux démons d’immobilisme offensif et de manque de partage de balle dans le dernier quart-temps. Elle est donc une nouvelle fois tombée dans un piège, cette fois celui tendu par Baskonia. L’équipe basque n’est plus la même que sur le début de saison, et restait sur cinq victoires d’affilée à domicile. Avec un Timothé Luwawu-Cabarrot deuxième meilleur marqueur de l’EuroLeague, Baskonia est par exemple la meilleure équipe à 2-points de la compétition.
Mais au-delà du piège que représente Baskonia malgré son classement, on a surtout vu une pâle image de Monaco ce mercredi soir. Considérée comme « la meilleure équipe d’Europe » il y a encore quelques jours par Šarūnas Jasikevičius, ce n’était clairement pas le cas aujourd’hui. Dès le début de match, c’était flagrant. 0 point sur les trois premières minutes, beaucoup de ratés, un manque d’envie : le Monaco des mauvais jours.
Cela ne s’est pas vraiment amélioré par la suite, puisqu’ils ont marqué 14 points dans le premier quart-temps, et 20 dans le deuxième. « On doit jouer plus vite, plus physique. Juste jouer comme on sait le faire, à la manière de Monaco. Pour l’instant on est trop lents, trop soft, trop brouillons » disait à la mi-temps Élie Okobo, qui termine avec 8 points à 3/12 aux tirs. Vassilis Spanoulis a essayé des choses en intégrant Terry Tarpey puis Juhann Begarin (6 points) à la rotation. Mais lui-même s’est plaint après la rencontre du manque de rotation et de joueurs dans son effectif. Yoan Makoundou est le seul qui n’a pas joué.
Les statistiques à 3-points sont assassines. La Roca Team n’a pas marqué le moindre tir primé pendant 25 minutes de jeu. Sans le 2/2 de Begarin, ils ne seraient qu’à 2/17 en tout. Ils ont bien tenté de résister en haussant l’intensité défensive, ou en tentant un come-back en seconde période, mais Timothé Luwawu-Cabarrot s’est fait un plaisir d’éteindre leurs espoirs (19 points). C’est donc leur deuxième défaite consécutive en EuroLeague. Pas de quoi les faire chuter du Top 6. « On est dans une mauvaise période. On doit se battre pour retrouver notre identité… Il faut trouver une solution » a conclu Spanoulis.
Think twice about going to the rim when you see Daniel Theis 😬 pic.twitter.com/sPRq7wzApe
— SKWEEK (@skweektv) December 17, 2025



























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