Rachid Meziane toujours ouvert pour intégrer le staff des Bleues : « La France restera spéciale »

Rachid Meziane est ouvert à un retour dans le staff de l’équipe de France
Rachid Meziane, actuellement à la tête du Connecticut Sun en WNBA, n’a pas caché son attachement à l’équipe de France féminine dans un entretien accordé à L’Équipe, publié dans l’édition de ce jeudi 7 août. Alors qu’il vit une saison d’adaptation outre-Atlantique, l’ancien assistant de Valérie Garnier se dit ouvert à un retour en Bleu, à condition que les calendriers s’alignent. Une déclaration forte, alors que les Jeux olympiques de Los Angeles 2028 se profilent déjà à l’horizon.
Une première saison difficile, mais formatrice en WNBA
Devenu le premier coach français formé dans l’Hexagone à diriger une franchise WNBA, Rachid Meziane a découvert cette année l’exigence quotidienne du basket professionnel américain. À la tête d’un Connecticut Sun en reconstruction (5 victoires en 28 matches), il reconnaît avoir « heurté un mur » en tentant d’imposer une culture de jeu plus collective, plus tactique, inspirée du basket européen.
« On a commencé par me dire « on n’a pas l’habitude de jouer comme ça ici ». Je pense que j’ai réussi à les convaincre qu’un style de jeu à l’européenne pouvait être une plus-value », explique-t-il. Malgré les défaites, il reste convaincu de son projet : « Il n’y a pas un entraînement où je ne martèle pas cette notion de l’équipe d’abord, et ensemble. »
Soutenu par sa présidente Jennifer Rizzotti, ancienne coach et championne WNBA, Meziane se voit comme un bâtisseur. Et s’il a été surpris par l’intensité physique et la densité du calendrier – « À l’heure du All-Star Game, j’avais coaché l’équivalent d’une saison régulière en France » – il reste fidèle à ses principes.
Proche de Toupane, et prêt à revenir en Bleu
S’il a dirigé Bria Hartley, Leïla Lacan ou encore Migna Touré cette saison, Meziane observe avec attention les performances des Françaises dans la ligue nord-américaine. Il les estime prêtes à y briller, grâce à leur expérience en clubs professionnels dès leur plus jeune âge. Quant à l’équipe de France, qu’il a quittée après avoir été assistant de Valérie Garnier entre 2013 et 2021, il ne ferme clairement pas la porte à un retour.
« J’ai repoussé quelques possibilités d’équipes nationales, mais la France est et restera spéciale », confie-t-il. Conscient de la difficulté à concilier la WNBA et une sélection, il n’exclut pas une implication future en Bleu, pourquoi pas dans un rôle d’assistant auprès de Jean-Aimé Toupane, qu’il connaît bien : « Selon le rôle et si l’opportunité se présentait, ce serait difficile de dire non. »
Une déclaration qui tombe à pic, alors que la France doit se relancer après un EuroBasket 2025 décevant (4e) et préparer sereinement la prochaine Coupe du monde en 2026.


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