Saint-Vallier va faire appel : « un huis-clos, c’est une sanction trop lourde »
Surpris par l’ampleur de la sanction inédite dans le petit monde du basket français, un huis-clos, Saint-Vallier s’apprête à faire appel auprès de la Commission Juridique et de Discipline de la LNB. Une décision faisant suite au craquage de fumigènes une dizaine de minutes après la victoire contre Évreux au sein du Complexe des Deux Rives, « alors que la salle était vide, mis à part cette bande de 15-20 supporters », selon le club.
Contestant l’affirmation de témoins que l’air était « difficilement respirable », le SVBD reconnaît toutefois que l’utilisation de fumigènes dans une salle « n’est pas tolérable », mais « affirme s’être fait piéger par un ou deux supporters qui les ont fait rentrer à la fin par la porte de derrière. » Faisant un parallèle avec le jet de bouteille sur Dimitri Payet au Groupama Stadium, le club drômois regrette la portée collective de la punition. « On comprend que la ligue veuille marquer le coup mais la sanction est trop lourde », nous précise-t-on. « Toute la ville est derrière le club. Pour une connerie d’une poignée de personnes, on va sanctionner 3 000 personnes, ça nous fait mal. »
Pour rappel, sauf en cas de décision contraire en appel, le huis-clos sera appliqué lors de la réception de l’Élan Chalon le 17 décembre. Demain, le public drômois pourra donc venir garnir son antre contre Quimper et accessoirement applaudir Philippe Namyst, qui se verra remettre son prix d’entraîneur de l’année en Nationale 1 par le Syndicat des Coachs.

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