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[Trophées BeBasket de mi-saison] Meilleur coach : Tuomas Iisalo… pour l’instant ?

Betclic ÉLITE - Troisième volet de notre série sur nos trophées de mi-saison du championnat de France. Après le meilleur jeune et le meilleur défenseur, place au meilleur coach, un suffrage d'une densité absolue, où Tuomas Iisalo émerge légèrement.
[Trophées BeBasket de mi-saison] Meilleur coach : Tuomas Iisalo… pour l’instant ?

Tuomas Iisalo fait décoller Paris

Crédit photo : Julie Dumélié

Soyons transparents : au sein de la rédaction de BeBasket, ce trophée a fait débat toute la semaine et ne suscite toujours pas un réel consensus. Preuve que le vote d’entraîneur de l’année sera certainement disputé et indécis jusqu’au bout, au gré des critères et des sensibilités de chacun. Mais pour l’instant, rendons grâce à celui qui a obtenu une première place de plus que les autres dans notre hiérarchie interne, Tuomas Iisalo (41 ans), certainement à la faveur du sentiment de nouveauté qu’il en Betclic ÉLITE.

« Le basket du futur »

Débauché par le Paris Basketball à Bonn, qu’il venait de mener au sacre européen en Champions League, le Finlandais propose quelque chose qu’on n’a pratiquement jamais vu au sein du championnat de France : un jeu d’une intensité maximale, fait de pression tout terrain et de relance, basé sur des rotations incessantes, toutes les deux – trois minutes. « C’est la recette de notre succès et notre identité », nous expliquait, début décembre, T.J. Shorts. « Tuomas fait cela pour qu’on ne s’économise jamais et qu’on soit toujours à 100% sur le parquet. » Ainsi, hormis Gauthier Denis, limité à 9 minutes sur le parquet, tous les joueurs ont un temps de jeu contenu entre 13 et 26 minutes (T.J. Shorts) de moyenne. « Notre attaque est basée sur la lecture : nos joueurs doivent être dans une approche cognitive, et lire davantage qu’ils ne réfléchissent, pour gagner en vitesse d’exécution », disait l’ancien technicien de Crailsheil en octobre.

T.J. Shorts est le dépositaire, et le parfait représentant, du jeu de Tuomas Iisalo (photo : Julie Dumélié)

Un apprentissage qui peut être long pour les nouveaux, heureusement assez peu nombreux à Paris puisque six joueurs l’ont suivi de Bonn. « Quand Tuomas m’a dit que j’allais mettre des mois pour intégrer pleinement notre système, j’ai eu du mal à y croire », soulignait Nadir Hifi en début de saison. « Maintenant, j’en suis convaincu. Il y a tellement d’infos à intégrer. » À la mi-saison, la patte Iisalo est pourtant clairement visible : décevant lors de ses deux premières saisons en Betclic ÉLITE, Paris a pris son abonnement dans le Top 4 cet automne et possède le meilleur bilan de l’EuroCup. « J’aimerais qu’on joue le basket du futur », clame Iisalo dans les colonnes de Basket Le Mag.

Fauthoux, Obradovic et les autres : la concurrence presse

Mais si la nouveauté Iisalo marque les esprits, elle n’emporte pourtant pas une unanimité totale. Plusieurs raisons à cela : d’abord, les résultats de Paris face aux autres gros en décembre. Surclassé à Monaco (62-84), le club de la capitale a également chuté à Bourg-en-Bresse (81-83), ne battant que l’ASVEL (92-87). Et puis, il y a les performances de ses concurrents, à commencer par Frédéric Fauthoux, qui affiche un bilan supérieur avec la JL (13v-5d, contre 12v-5d) et un jeu collectif plus développé, alors que ses moyens sont moindres.

Pas toujours facile pour Sasa Obradovic de garder son groupe mobilisé pour aller au Portel ou ailleurs (photo : Antoine Bodelet)

Indépendamment de ses difficultés du moment, si l’on parle de bilan, Sasa Obradovic peut difficilement être chassé de la discussion. Le Belgradois a remporté 16 de ses 17 matchs avec Monaco, alors que ses joueurs ne brillent pas toujours par leur motivation pour les joutes nationales, à l’heure d’aller défier Blois juste après le Real Madrid. Mais les finances démesurées et l’effectif pléthorique dont il dispose joueront forcément en sa défaveur, à l’image de l’année dernière où il avait été devancé par Laurent Vila (Cholet), à son grand étonnement. « Je pense qu’on pourrait parler de la reconnaissance que reçoivent les coaches », lâchait-il en plein milieu du… Final Four de l’EuroLeague. « Je n’ai même pas été proche de la distinction d’entraîneur de l’année. Comment l’expliquez-vous ? Avec tout le respect que je dois au vainqueur, et je suis le premier à voter pour les meilleurs, comment est-il possible que je ne sois même pas proche d’être choisi ? Pourquoi suis-je ainsi laissé sur le côté ? Quelle est cette attitude ? Est-ce que c’est parce que je suis serbe ? Qui peut m’expliquer cela après ce que l’on a fait ici depuis deux ans, moi et les personnes de mon staff ? »

Enfin, pour les miracles qu’ils font avec des bouts de ficelle, Julien Mahé (Saint-Quentin) et Éric Girard (Le Portel) sont toujours cités parmi les outsiders crédibles.


Les trophées BeBasket de mi-saison :

  • Meilleur jeune : Zaccharie Risacher (Bourg-en-Bresse)
  • Meilleur défenseur : Tyson Ward (Paris)
  • Meilleur coach : Tuomas Iisalo (Paris)
  • Meilleur cinq : à suivre ce vendredi après-midi
  • MVP : à suivre samedi

Commentaires


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leon_21
Récompenses individuelles en cours de saison, pour un sport collectif... Ca m'horripile toujours autant cette obsession médiatique de "glorifier" l'individualisme.
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cambouis
Assez d'accord avec leon 21...après, s'il faut en désigner un...le choix est compliqué et les 5 nommés méritent le titre
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