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Tuomas Iisalo : « Je suis très déçu de moi-même, je n’ai pas été capable de faire mon travail »

Betclic ÉLITE - Alors que le Paris Basketball a subi sa septième défaite de la saison française à Strasbourg (86-89), l'entraîneur Tuomas Iisalo s'est livré à un exercice d'auto-critique en conférence de presse.
Tuomas Iisalo : « Je suis très déçu de moi-même, je n’ai pas été capable de faire mon travail »

Sous les yeux de Tuomas Iisalo, Justin Simon se fait déborder par Tyrus McGee

Crédit photo : Philippe Gigon / SIG Strasbourg

Tuomas, on a vu une prestation imparfaite de Paris ce samedi au Rhénus, avec énormément d’erreurs…

Premièrement, j’aimerais féliciter le staff technique et toute l’équipe de la SIG Strasbourg car ils ont joué un grand match. Ils nous ont forcé à cumuler toutes ces erreurs et nous ont surpassé dans de nombreux aspects du match : ils ont fait preuve d’une meilleure exécution, de moins d’erreurs et ils ont dominé le rebond, alors que c’était l’une de leurs faiblesses depuis le début de saison et l’une de nos forces. Ça a été l’élément bascule du match. Strasbourg mérite vraiment sa victoire.

Je dois admettre que de mon point de vue de coach, cela a été un match extrêmement frustrant à regarder. Parce qu’on avait très peu d’intensité au début, on s’est mis dans une très mauvaise situation d’entrée de jeu et on a dû utiliser beaucoup d’énergie pour revenir dans le coup. À la mi-temps, tout le monde avait le même avis : on avait réussi à esquiver une balle et on avait une deuxième chance. Sauf qu’on a reproduit les mêmes erreurs après la pause. En fin de match, Strasbourg nous a dominé physiquement, ce qui ne devrait jamais nous arriver.

Je suis très déçu, en premier lieu de moi-même. On savait que l’on sortait d’une très grosse victoire contre Badalone mardi. C’était un super match de notre part et souvent, lorsqu’on a un pic émotionnel comme celui-ci, c’est très difficile de redescendre sur Terre et il est fréquent de faire quelque chose de pas génial après. Mon boulot, et ce dont je tire ma fierté, est de transformer cette énergie en quelque chose de constructif et de travailler à partir de ça. Mais cette fois, je n’ai pas été capable de faire mon travail. On peut comprendre quand un ou deux joueurs ne font pas les efforts mais quand c’est toute l’équipe, on se doit de ré-évaluer tout ce que l’on a fait à l’entraînement cette semaine et tout le processus de préparation de ce match.

« Je préfère apprendre en gagnant »

Comment expliquez-vous cette domination inattendue de Strasbourg aux rebonds, et notamment ces 20 rebonds offensifs abandonnés ?

Enzo Shahrvin et les Parisiens ont subi la loi alsacienne sous les panneaux (photo : Philippe Gigon)

J’aimerais être en mesure de le faire… Mais parfois, il y a un facteur chance qui rentre en jeu. Dans certaines situations, on aurait pu faire mieux mais la SIG a toujours été l’équipe la plus active. Ils ont été plus disciplinés, consistants et physiques que nous dans ce secteur. Tout ce que l’on n’a pas su faire… Quand on avait vraiment besoin d’un rebond, comme à la fin quand McGee rate ses lancers-francs, on a été incapables de le récupérer. Les grandes équipes ne font jamais ça : elles captent le rebond et se donnent une chance de prendre un bon tir pour arracher la prolongation. Avec 4 secondes à jouer, on avait le temps de poser 4 dribbles, de remonter le terrain et de trouver l’un de nos shooteurs.

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Le résumé du match

Vous êtes à 15-1 en EuroCup et n’aviez pas perdu contre une équipe n’appartenant pas au Top 4 depuis le 18 novembre en France. Est-ce que cette soirée pourra vous servir de piqûre de rappel ?

C’est dur à dire… J’imagine que le temps nous le dira. Mais ce soir, c’est trop dur à dire, tout le monde est tellement déçu. Ce n’est pas la première fois que l’on perd un match serré comme ça à l’extérieur en France. Chaque victoire se mérite ici. D’ailleurs, que Bourg et nous-mêmes soyons en tête des deux groupes de l’EuroCup veut dire beaucoup de choses sur la qualité de la Betclic ÉLITE. J’espère que cela nous servira malheureusement de leçon et qu’on apprendra de cette soirée pour progresser. Mais de savoir si cela servira de piqûre de rappel, seul le temps le dira. Avant, je croyais que soit on gagnait soit on apprenait. C’est à dire que l’on ne perdait jamais. Maintenant, je préfère apprendre en gagnant. Je répète aux joueurs de tirer leur leçons dans la victoire.

Nadir Hifi :
« On ne méritait pas de gagner »

« Quand je vois toutes les erreurs et qu’on ne perd que de trois points… Mais on ne méritait pas de gagner, avec toutes les erreurs que l’on a fait. On n’a pas fait les choses que l’on travaille tous les jours à l’entraînement et que l’on fait d’habitude, ça nous a coûté cher. Strasbourg en a profité, notamment avec plusieurs chances sur les rebonds offensifs. Ce n’est pas normal que Paul Lacombe prenne le dernier rebond alors que l’on avait encore une carte à jouer après le lancer raté par McGee.

Nadir Hifi a vécu un retour contrasté à Strasbourg (photo : Philippe Gigon)

On n’a pas contrôlé le match comme on le fait d’habitude. À Bercy, on l’avait totalement contrôlé par exemple. Notre mise en route a été mauvaise. Nous étions convaincus que l’on était prêt mais on n’a pas fait les choses de la bonne façon. C’est une équipe contre qui on doit gagner mais ce n’est pas le cas. Ça fait partie du jeu.

On n’est pas du tout dans le dur en championnat. Quand on perd les matchs, c’est nous qui les perdons, pas l’équipe adverse qui nous bat. On l’a encore montré aujourd’hui : on leur a donné des choses, ils les ont prises, bravo à eux. Mais si on joue de la bonne façon, je pense qu’il y a peu d’équipes qui peuvent nous battre. »

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