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Un énorme Fabien Causeur porte le Real Madrid vers le titre de champion d’Espagne !

En battant le FC Barcelone en finale (3-1), le Real Madrid s'est offert son 36e titre de champion d'Espagne, un record. Avec 8 points dans le dernier quart-temps d'un quatrième match accroché (81-74), Fabien Causeur a prouvé qu'il restait l'homme des finales.
Crédit photo : acb Photo / E. Cobos

Sarunas Jasikevicius va finir par faire des cauchemars de Fabien Causeur… Éliminé aux portes de la finale de l’EuroLeague le mois dernier suite à une immense prestation de l’ancien joueur de Bamberg, le Barça vient d’abandonner sa couronne de champion d’Espagne grâce à un dernier quart-temps inouï du meilleur Breton de tous les temps. Avec une épée de Damoclès au-dessus de sa tête pendant tout le money-time, l’arrière tricolore a tout de même compilé 8 points dans le dernier quart-temps pour parachever le 36e titre du Real Madrid (81-74, 3-1 en finale) : un panier après un départ vers la… droite (!), un and-one puis un tir primé de haut-niveau. Le tout ponctué de plusieurs célébrations iconiques : un bisou sur l’écusson des Merengues, qu’il défend depuis 2017, ou une gorge tranchée, signe de mise à mort du Barça après son dernier panier…

En fin de contrat, Fabien Causeur a sûrement crédibilisé l’hypothèse d’une prolongation avec 17 points à 6/14, 3 rebonds et 1 passe décisive, en conclusion d’une finale extrêmement réussie avec 12,3 unités de moyenne. Soit un pansement sur la blessure de Belgrade, lui qui avait complètement raté sa finale contre l’Anadolu Efes avec -6 d’évaluation. Désormais triple champion d’Espagne, l’ex-MVP de Pro A a eu le bonheur de vivre ce titre avec trois compatriotes : Thomas Heurtel, utilisé pendant seulement trois minutes au cours de ces playoffs, Guerschon Yabusele, plus gros temps de jeu madrilène du soir (35 minutes) et qui effectue un doublé personnel après le sacre avec l’ASVEL l’an dernier, et Vincent Poirier, pour qui ce triomphe gardera une saveur particulière. « J’en ai marre de perdre des finales » avait-il déclaré cette semaine, lui qui avait déjà perdu en finale du championnat d’Espagne (en 2018 contre le… Real Madrid) mais aussi récemment aux Jeux Olympiques ou en EuroLeague. Dans l’ombre du géant Edy Tavares, absolument monstrueux ce dimanche (25 points à 9/11 et 13 rebonds), l’intérieur francilien obtient ainsi le premier trophée majeur de sa carrière professionnelle : il avait notamment remporté la Coupe de France et le Match des Champions en 2013 avec le Paris-Levallois, mais sans jouer, puis la Supercoupe d’Espagne en début de saison.

« Je suis très heureux », a-t-il déclaré au micro de Movistar Plus+. « C’est le premier titre d’une longue série. C’est incroyable de gagner ! On boucle une grande saison, avec énormément d’évènements au sein de l’équipe. Malgré toutes les blessures, les mauvais moments, c’est magnifique de pouvoir fêter ce trophée. Tout le monde doutait de nous mais on a fait le boulot. C’est génial ! »

Après une saison blanche l’an dernier, le Real Madrid revient donc sur le devant de la scène espagnole en s’offrant son premier sacre national depuis 2019. Avec une immense décharge d’émotions lorsque le capitaine Sergio Llull a offert le trophée à Pablo Laso, intenable derrière le banc avant la sirène finale, deux semaines après sa crise cardiaque. Avec son attelage inédit de quatre Français, cette équipe madrilène, revenue de l’enfer d’une fin d’hiver ratée, est déjà rentrée dans la grande histoire de la maison blanche. Mais à un petit point près à Belgrade (57-58 en finale d’EuroLeague), sa place était directement dans la légende…

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