2/2 pour Monaco et Paris face aux clubs italiens, pas d’exploit pour l’ASVEL à Madrid

Jaron Blossomgame et les Monégasques sont repartis victorieux de Milan
Betclic ÉLITE 2 – 0 Lega Basket. Ce jeudi soir en EuroLeague, les deux têtes d’affiche du championnat de France, Monaco et Paris, ont disposé des deux cadors italiens. Avec deux scénarios bien différents.
Monaco se fait peur à Milan
À Milan, l’AS Monaco était challengée, attendue par un gros outsider, dans un match qui pouvait faire ressurgir les vieux démons de sa défaite en finale avec la présence dans le camp d’en face de Marko Guduric, son bourreau d’Abu Dhabi. Mais cette fois, c’est l’ailier serbe qui est ressorti frustré, battu 79-82 avec l’Olimpia.
L’ancien ailier du Fenerbahçe Istanbul était particulièrement remonté contre le corps arbitral, coupable, à ses yeux, de ne pas avoir sifflé une dernière faute, effectivement contestable, de Daniel Theis sur sa tentative à 3-points au buzzer. Mais le fait est que Monaco n’aurait jamais dû se mettre dans une telle situation, après avoir compté 10 points d’avance à la 36e minute (69-79) !
« Parfois, on prend des décisions un peu stupides », reconnait Élie Okobo. « Nous étions tellement passifs à la fin », ajoute Vassilis Spanoulis. « Il faut mieux terminer les matchs, prendre de meilleures décisions, aller plus vite en attaque. »
Reste qu’à part cette fin mal gérée, la prestation monégasque est globalement réussie. « Ça a été un match solide, on avait la bonne mentalité, je suis fier des joueurs », applaudit le technicien grec, qui a notamment pu s’appuyer sur la perf’ parfaite de Daniel Theis (17 points à 100% et 10 rebonds) et le contre décisif d’Alpha Diallo pour empêcher un hold-up lombard.
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— EuroLeague (@EuroLeague) October 9, 2025
« Dans l’ensemble, c’était bien », appuie Élie Okobo. « Nous sommes restés ensemble, on a su faire les bonnes défenses ou aller chercher les rebonds au bon moment. Globalement, on est satisfaits. »
Alors qu’Ettore Messina a remis en cause l’arbitrage après la rencontre, Mike James a lui confié son ressenti sur les réseaux sociaux. « Cela n’a pas besoin d’être joli », a-t-il twitté. Tant que la victoire est au bout…
It don’t gotta be pretty
— Mike James (@TheNatural_05) October 9, 2025
Paris, si bien à la maison
Pour ses retrouvailles avec l’Adidas Arena, ce qui a permis d’hisser les deux bannières de sa saison 2024/25, le Paris Basketball s’est fait beaucoup moins peur contre la Virtus Bologne (90-79). Un écart presque trompeur au regard de l’ampleur du score au milieu du quatrième quart-temps (84-66).
« Pour notre premier match à la maison, il était important de donner le ton d’entrée », a déclaré Francesco Tabellini, l’entraîneur parisien, ancien prof d’université à… Bologne et entraîneur des jeunes de la Virtus. « Il fallait montrer aux supporters notre identité et ça démarre par la défense. Le premier quart-temps a été assez médiocre mais tout le monde s’est responsabilisé après coup pour booster l’effort collectif, qui a ensuite été bon pendant 30 minutes. Il va falloir s’améliorer dans plein de domaines mais c’est un bon point de départ. »
Cela permet aussi au Paris Basketball de partir avec un bilan de deux victoires en trois matchs, assez réjouissant pour une équipe à qui l’on promettait (encore) l’enfer après avoir été pillée au cours de l’intersaison. Sauf que le club de la capitale a réussi à conserver l’un de ses plus beaux joyaux, Nadir Hifi, qui a encore prouvé toute son importance (20 points à 6/14, 6 passes décisives et 4 interceptions).
« Il n’y a rien de mieux que de jouer à la maison », a souri l’international, au micro d’EuroLeague TV, plus de trois mois après la dernière représentation à l’Adidas Arena. « On voulait vraiment ce match. Mon scoring a aidé l’équipe, il faut que je continue à rester agressif. Ma capacité à rentrer des shoots est importante pour l’équipe, mais il n’y a pas que ça, on s’est aussi bien passé le ballon par exemple. » Il faudra un peu de tout dimanche pour le choc de Betclic ÉLITE contre… Monaco.
Pour l’ASVEL, il aurait fallu un match parfait…
Toujours diminuée, privée de son maître à jouer Nando De Colo, l’ASVEL n’a pas réussi l’exploit de la journée sur le parquet du Real Madrid (85-72).
Les Villeurbannais ont signé une entame catastrophique (18-6, 4e minute), qu’ils ont ensuite traîné comme un boulet tout le reste de la soirée. « Il nous a manqué un peu de tout », regrette le coach, Pierric Poupet. « On s’est mis trop tard dans le match, les 4-5 premières minutes nous font très mal. Pour l’emporter chez le Real Madrid, il aurait fallu être parfait et on ne l’a pas été. C’est aussi simple que ça… »
De ce match, on retiendra toutefois qu’Edwin Jackson, qui connait bien cette salle pour y avoir défendu les couleurs de… l’Estudiantes Madrid, jusqu’en D2, est toujours capable de rendre de fiers services en EuroLeague à 36 ans (16 points).
On notera aussi les premiers pas réussis de Mehdy Ngouama sur la plus grande scène (12 points à 5/13, 2 rebonds, 3 passes décisives et 2 interceptions en 20 minutes).
Enfin, on se souviendra du premier panier de la pépite Adam Atamna (17 ans) sur la tête de Sergio Llull, de 20 ans son aîné…
First EuroLeague bucket for 17-year-old French talent Adam Atamna! 🔥🇫🇷 pic.twitter.com/asOZ63CkqS
— Fanzonebasket (@fanzonebasket) October 9, 2025



















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