À 14 ans, il est déjà plus grand que Victor Wembanyama

Le Canadien Jeremy Gohier, 2,29 m à 14 ans
À seulement 14 ans, le nom de Jérémy Gohier circule déjà avec une intensité remarquable sur la planète basketball. Originaire de Laval, au Québec, ce jeune homme n’est pas un espoir comme les autres : avec une taille vertigineuse de 2,29 m, il est devenu l’un des ados les plus scrutés au monde, alimentant inévitablement les comparaisons avec un certain Victor Wembanyama. Jérémy Gohier a été diagnostiqué très jeune d’une surcroissance infantile, il a toujours été « en avance » sur la courbe :1,20 m à 2 ans, 1,70 m à 9 ans, 2,29 m aujourd’hui à 14 ans … et il continue de grandir : +11 cm sur la dernière année.
Un géant depuis toujours
Jérémy a grandi dans le programme des Nobel de l’Association de basketball de Laval (ABL) depuis son premier entraînement, à l’âge de 6 ans quand il a commencé à jouer au basket et qu’il mesurait déjà bien plus de 1,50 mètre. Avec son impressionnante stature, Jérémy joue dans une catégorie supérieure. Il suit le programme Sports-études à l’École Georges-Vanier de Laval, au nord de Montréal. En secondaire 2, il a affronté des élèves de secondaire 4 (âgés de 16 ans). Il fait de même dans le circuit civil d’élite avec les Nobel de l’ABL, où il se mesure à des joueurs plus âgés, plus matures et physiquement plus développés. Cependant « Pas question de brûler les étapes », répètent ses proches. Malgré les approches insistantes de programmes prestigieux au Canada, aux États-Unis et ailleurs, Jérémy poursuit son développement à son rythme. S’il domine physiquement ses adversaires par sa taille colossale, c’est sa coordination et sa mobilité pour son âge qui impressionnent le plus les observateurs.
Imagine having all 5 players in the paint and your opponent STILL scores a bucket… 😵💫
That's exactly what it takes to guard 7'4" 14 y/o Jérémy Gohier 👀 pic.twitter.com/MGJUeyFZ99
— BallerTV (@BallerTV) August 6, 2025
« Ce qui est très spécial chez lui, ce sont ses habiletés par rapport à sa grandeur. Il est rapide et flexible. Il présente une bonne motricité et une excellente mobilité. Et comme il joue depuis longtemps, il a une vision et une anticipation du jeu incroyables. Il est vraiment impressionnant, avait expliqué son entraîneur à l’ABL, Emmanuel Borno dans le Journal de Montréal en février dernier. Il ne faut pas trop s’emballer. On doit rester terre à terre, enchaîne-t-il. Parce qu’il est très grand, rien n’est garanti qu’il se rendra à la NBA, même si on se le fait tout le temps répéter. Il doit continuer à travailler fort et à rester dans le droit chemin. Parmi tous les joueurs hyper talentueux qui sont passés dans notre programme, c’est lui qui a le plus de potentiel »
Sous les projecteurs malgré lui
« Dès que je vais quelque part, tout le monde me regarde explique t’il dans La Voix du Nord. « Parfois, j’aimerais mesurer 1,80 m et passer inaperçu. Mais je préfère être aussi grand que je suis… et jouer au basket. ». Car Jérémy véritable amoureux de la balle orange a déjà trouvé dans le basketball un espace où sa taille devient une force, idolâtrant les Superstars Giannis Antetokounmpo et Nikola Jokic.
Meet Jeremy Gohier…
Our first few minutes with him were spent watching him 1v1 his coach where he SHOCKED ME…
Hitting step back 3’s and more👀 pic.twitter.com/V3ngPTM2ge
— All Hail BBall (@allhailbball) October 6, 2025
Une famille « grande », mais pas géante
Si ses parents, Félix (1,83 m) et Geneviève (1,70 m), ne battent pas de records, la famille compte plusieurs membres de grande taille : un grand-père d’1,96 m et un autre parent de 2,10 m. « Je n’ai rien mis dans son biberon ! » plaisante sa mère. Étroitement suivi par des docteurs en endocrinologie, ceux-ci confirment qu’il est en pleine santé et qu’il est simplement très très … grand.
Un avenir immense
Aujourd’hui, Jérémy garde les pieds sur terre, malgré la pression. Il doit souvent présenter ses papiers d’identité avant les matchs, tant sa taille déroute les adversaires. Malgré la pression et la notoriété précoce, l’objectif de Jérémy et de son entourage est clair : le laisser évoluer naturellement. Ses parents l’accompagne à chaque étape de sa carrière de basketteur, voyageant à travers le continent pour participer à des tournois.Le jeune athlète a exprimé son ambition de rejoindre les États-Unis pour ensuite intégrer l’une des meilleures équipes universitaires (NCAA1), une voie classique pour les espoirs qui visent la NBA. Certains analystes l’évoquent déjà comme un possible choix lors de la Draft NBA de 2030. Pour l’heure, celui qui est surnommé « Jay » est un adolescent heureux et normal, selon ses parents, qui ne veulent pas le forcer. Mais chaque apparition sur les parquets ne fait que confirmer son potentiel spectaculaire, transformant un adolescent de Laval en une sensation mondiale du basketball. Plus récemment, il a eu l’occasion de représenter son pays. En juin 2025, il faisait partie de l’équipe nationale U16 du Canada qui a participé à l’AmeriCup FIBA U16 au Mexique, une expérience cruciale pour son développement sur la scène internationale. Avec son pays, il est allé jusqu’en finale (0 point), battu sèchement par les États-Unis. Sur le tournoi, il a compilé à 2,5 points de moyenne, 4,3 rebonds, 0,5 contre et 0,2 passe décisive en 10 minutes de temps de jeu, le tout en étant deux ans plus jeune que la majorité de ses coéquipiers et adversaires sur le terrain.
7’6 14-year-old Jeremy Gohier 🇨🇦 is one of the most intriguing prospects in the world.
Remember the name 👀pic.twitter.com/vNdQAQxDaZ
— Duke Central (@duke_central) June 8, 2025
La filière canadienne des Géants
Jérémy Gohier s’inscrit dans une impressionnante génération de joueurs canadiens de très grande taille. Il suit notamment les traces de son compatriote québécois Olivier Rioux (2,35m) l’adolescent le plus grand du monde selon le Livre Guinness des records, actuellement en NCAA avec les Florida Gators ou bien encore de Zach Edey (2,23m) pivot des Memphis Grizzlies en NBA. Le Canada est connu pour son immensité géographique et ses paysages qui s’étendent à l’infini. Cette grandeur se reflète également sur ses parquets : le pays est en train de s’imposer comme le berceau des joueurs les plus grands au monde. De Olivier Rioux à Zach Edey, en passant par Jérémy Gohier, le Canada prouve que sur le terrain comme sur la carte, il est bel et bien la terre des géants.
potential canada starting 5:
PG: Shai Gilgeous-Alexander (6’6)
SG: Kelly Olynyk (6’11)
SF: Zach Edey (7’4)
PF: Jeremy Gohier (7’6)
C: Olivier Rioux (7’9)What is Canada cooking? https://t.co/gahSBD72F2
— mateo (@pickandpopovich) September 21, 2025

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