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[À cinq mois des JO] Quels meneurs prendre à Tokyo (sondage) ?

Heurtel – Diot – Westermann en 2017. Ntilikina – Albicy en 2019. Depuis la dernière compétition internationale de Tony Parker, en 2016, l’équipe de France se cherche une hiérarchie au poste de meneur. Celle-ci a complètement changé entre 2017 et 2019. La faute aux blessures notamment mais aussi à la recherche de profils complémentaires avec les attaquants que sont les arrières Nando De Colo et Evan Fournier, afin de préserver une ADN défensive qui a fait le succès des Bleus ces 15 dernières années. Dans la perspective des Jeux olympiques de Tokyo, de fin juillet à début août, nous faisons le point sur l’état de forme des meneurs de jeu potentiels de l’équipe de France, tous engagés dans « Team France Basket » hormis Killian Hayes. 

Andrew Albicy (1,78 m, 30 ans) : Gran Canaria, Liga Endesa / EuroCup

Après avoir découvert l’EuroLeague lors de la saison 2019-2020 au Zénith Saint-Pétersbourg, celui qui partageait la mène avec Frank Ntilikina lors de la Coupe du Monde 2019 a fait son retour en Espagne à l’intersaison 2020. A Gran Canaria, il a rejoint une équipe qui a mal démarré la saison 2020-2021 en Liga Endesa. Avec la venue d’A.J. Slaughter, le Parisien a pu avoir du soutien à la mène et le club remonte petit à petit au classement. Le profil d’Andrew Albicy, fort défenseur sur l’homme, coéquipier apprécié – capitaine sur les deux dernières fenêtres internationales – et qui maîtrise parfaitement le projet de jeu des Bleus, semble le rendre indispensable à cette équipe nationale.

Thomas Heurtel (1,89 m, 31 ans) : ASVEL, Jeep ELITE

Durant la préparation de la Coupe du Monde 2019, Thomas Heurtel a ressenti une gêne à un genou. Après avoir passé des examens médicaux, il a du déclarer forfait pour la compétition et passer sur la table d’opération. Dans la foulée, l’Agathois a été opéré du genou. Revenu à la compétition fin 2019, il a peu à peu retrouvé son rythme de compétition mais la saison s’est arrêtée en mars à cause de la COVID-19. En début de saison 2020-2021, le nouvel entraîneur du FC Barcelone Sarunas Jasikevicius l’a très peu utilisé derrière l’international grec Nick Calathes et le divorce s’est conclu suite à une situation houleuse lors d’un déplacement à Istanbul juste avant Noël 2020. Après 18 mois compliqués, ce meneur vif et très talentueux a finalement retrouvé la compétition avec l’équipe de France lors des deux derniers matches de qualification à l’EuroBasket 2022. Sur la première rencontre contre le Monténégro, il a prouvé qu’il n’avait rien perdu de sa vista, son tir et sa propension à entreprendre (et réussir) des actions décisives en fin de rencontre. L’ancien joueur de l’Elan Béarnais va maintenant tenter de monter en puissance sous les couleurs de l’ASVEL sur la riche fin de saison de Jeep ELITE. Son profil, très doué offensivement, paraît complémentaire des experts défensifs que sont Andrew Albicy et Frank Ntilikina.

Théo Maledon (1,94 m, 19 ans) : Oklahoma City Thunder, NBA

Déjà vu avec l’équipe de France lors de la préparation de la Coupe du Monde 2019, à 18 ans seulement, le Normand pourrait cette fois faire partie de l’aventure olympique. Après avoir joué en EuroCup en 2018-2019, en EuroLeague en 2019-2020, il découvre désormais la NBA. Dans une équipe très jeune qui est loin de se saborder (14 victoires, 20 défaites) dans l’objectif d’avoir les meilleurs tours de Draft possibles en 2021, il a trouvé d’abord un vrai rôle de rotation à George Hill. Et lorsque ce dernier a rejoint l’infirmerie, il a pris place dans le cinq majeur (25 minutes de moyenne sur 29 matches) et fait du bon travail. Adroit à 3-points (36,1% de réussite), clairvoyant (3,3 passes décisies pour 1,8 balle perdue), il s’adapte parfaitement au jeu d’outre-Atlantique et se met de temps à autre plus en avant encore (24 points contre Brooklyn, 13 points et 12 passes décisives face à Atlanta). Représentant le futur des Bleus, il peut déjà faire partie des trois meneurs sélectionnés.

Frank Ntilikina (1,96 m, 22 ans) : New York Knicks, NBA

Son inutilisation complète par le nouveau staff des New York Knicks et son entraîneur en chef Tom Thibodeau laissait craindre une quatrième saison catastrophique en NBA pour Frank Ntilikina. Reboosté par une Coupe du Monde 2019 réussie, l’Alsacien n’avait cependant pas réussi à passer un cap dans la foulée avec New York. Pourtant, son mois de mars 2020 partait très fort (9,5 points et 3,2 passes décisives en 21 minutes sur 6 rencontres, dont 3 gagnées) avec notamment un double-double (20 points et 10 passes décisives) contre Washington D.C. Seulement, la COVID-19 l’a stoppé net et les Knicks n’ont pas pris part à la bulle du fait de leur retard important dans la course aux playoffs. Sans match NBA ni compétition internationale, Frank Ntilikina a du attendre 9 mois pour rejouer avec le début de saison NBA au 22 décembre. Seulement, une blessure au genou est venu l’arrêter et Immanuel Quickley et Elfrid Payton ont convaincu à la mène en son absence. A tel point que malgré son retour de l’infirmerie, il n’a pas joué jusqu’à fin février. Finalement, c’est une blessure de Payton qui lui a permis de retrouver le terrain. Un retour remarqué (3 victoires en 3 matches) qui a prouvé qu’il peut apporter. Reste à savoir si ses entrées en jeu vont se régulariser au retour de ce Payton. Car pour faire face à la forte concurrence au poste 1, Ntilikina devra obligatoirement jouer régulièrement.

Léo Westermann (1,96 m, 28 ans) : FC Barcelone, Liga Endesa / EuroLeague

Comme Frank Ntilikina à New York, un changement de coach est venu perturber Léo Westermann. Son club, le Fenerbahçe, a fait venir Igor Kokoskov suite au départ du légendaire Sasa Obradovic. Mais le technicien américano-serbe n’avait visiblement pas l’intention de responsabiliser l’Alsacien. Résultat, il a saisi l’opportunité que lui présentait le FC Barcelone, à la recherche d’un meneur pour remplacer Thomas Heurtel, pour se relancer. Sous les ordres d’un autre entraîneur de légende, Sarunas Jasikevicius, le natif d’Haguenau revit. Il a déjà remporté la Copa del Rey et espère accrocher le titre en EuroLeague après lequel il court. Avec évidemment l’ambition de remporter le titre de champion d’Espagne également. Meneur gestionnaire, bon shooteur, Léo Westermann a pris part aux deux derniers Euros (2015 et 2017) mais n’a plus été appelé depuis. Sa fine connaissance du jeu, son état d’esprit loué et son expérience pourront peut-être le ramener en équipe nationale.

Antoine Diot (1,93 m, 31 ans) : ASVEL, Jeep ELITE / EuroLeague

Avec Heurtel et Westermann, il composait le trio de meneurs lors de l’EuroBasket 2017. A l’époque, Antoine Diot sortait du titre de champion d’Espagne. Mais s’en sont suivis 18 mois sans réelle compétition, la faute aux blessures. Peu utilisé par Valence à son retour en 2018-2019, il a rejoint le projet de l’ASVEL en 2019. Après un départ canon, il a été moins utilisé par Zvezdan Mitrovic qui estimait qu’il ne pouvait pas réaliser deux matches de qualité par semaine à cause de son physique. Lui semblait bridé par ce dernier. Cette saison, le Bressan est parvenu à se relancer sous les ordres de T.J. Parker qui en a fait l’un de ses joueurs clés. Toujours aussi juste dans ses choix, adroit comme jamais à 3-points (51,6% en EuroLeague), il compense ses difficultés en défense sur l’homme face à des meneurs vifs et athlétiques par son intelligence collective. De plus en plus régulier, il pourrait de nouveau séduire Vincent Collet, un sélectionneur qui l’avait installé en Bleu après l’avoir coaché au Mans Sarthe Basket en tout début de carrière.

Axel Julien (1,85 m, 28 ans) : Dijon, Jeep ELITE

Brillant avec Dijon, il fait partie des habitués de l’équipe de France version « fenêtre internationale ». Pêchu, adroit, capable de passes de génie, leader, le Varois présente bien des qualités. Parmi les candidats au titre de MVP en 2019-2020, il confirme cette saison à la JDA. Avant d’essayer de passer encore un cap dans sa carrière en club ?

David Michineau (1,84 m, 26 ans) : Metropolitans 92, Jeep ELITE / EuroCup

Après avoir mis du temps à s’adapter aux demandes de Jurij Zdovic, son nouvel entraîneur, l’ancien Chalonnais a explosé en début d’année 2021, réalisant notamment un impressionnant Top 16. Le Guadeloupéen, toujours aussi solide défensivement, progresse sur ce qui était son défaut jusqu’ici : le tir extérieur.

Elie Okobo (1,87 m, 23 ans) : Long Island Nets, G-League

Suite à la blessure de Thomas Heurtel lors de la préparation 2019, Elie Okobo avait été appelé par le staff de l’équipe de France. Sur les matches de préparation auxquels il avait pu participer, le Bordelais avait montré des flashs intéressants, mais aussi ses difficultés à tenir le poste 1 avec régularité. Depuis, il a engrangé de l’expérience avec une deuxième saison NBA. Un exercice sophomore qui n’a pas débouché sur un nouveau contrat dans la grande ligue. L’ancien Béarnais doit ainsi refaire ses preuves en G-League, avec le Nets, dans l’espoir de faire comme Timothé Luwawu-Cabarrot qui, reparti à ce niveau, a accroché un contrat avec Brooklyn où il semble désormais installé.

Killian Hayes (1,94 m, 19 ans) : Detroit Pistons, NBA

Très attendu en NBA, Killian Hayes a vu son apprentissage être stoppé rapidement. Le 7e choix de la Draft 2020 s’est blessé à la hanche. Comme Elie Okobo, ce combo-guard extrêmement talentueux doit prouver qu’il peut appréhender à long terme le poste de meneur tout en se renforçant physiquement pour tenir les duels face aux meilleurs meneurs du monde. Son intégration en équipe de France se fera un jour, sans nul doute, mais elle devrait encore attendre un an au moins.

Jonathan Rousselle (1,90 m, 30 ans) : Bilbao, Liga Endesa

Jonathan Rousselle fait partie du Team France Basket et joue dans le meilleur championnat national européen, la Liga Endesa. Le Nordiste a participé à la très belle saison 2019-2020 de Bilbao qui a permis la qualification en Ligue des Champions (BCL) des Basques. Si l’équipe de moins bons résultats collectifs, lui affiche des statistiques en progrès (10,6 points à 45,5%, 4,7 passes décisives et 2,1 rebonds en 26 minutes en Liga Endesa).

 


 

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