ITW Sylvain Francisco : « Quel que soit le choix à la mène pour l’Euro, on n’a pas de souci à se faire ! »

Sylvain Francisco défend les couleur de la Fusion, après une longue saison en Lituanie et en Euroleague avec le Zalgiris Kaunas.
Champion de Lituanie avec le Zalgiris Kaunas, le meneur français Sylvain Francisco (1,85 m, 27 ans) revient dans « sa ville » à l’occasion du Quai 54.
Toujours souriant, il revient sur sa vie en Lituanie, mais aussi sur ce qui l’attend avec l’équipe de France cet été, et sur l’éternel débat des meneurs de jeu tricolores.
Comment vous sentez-vous après votre saison en Lituanie ?
Franchement je me sens bien, j’avais besoin de couper parce que nos adversaires en finale dur championnat m’ont un peu coupé les jambes. J’avais besoin de respirer pendant une semaine avant le Quai 54. Je me sens bien maintenant, ça fait plaisir d’être ici !
Comment est la vie en Lituanie ? Est-ce que vous vous y plaisez ?
En vrai, je m’y plais bien.C’est un pays différent, où il fait froid, mais les gens sont chaleureux. Mais surtout, c’est un pays de basket : partout où je vais, les gens m’arrêtent, sont souriants et viennent pour voir du vrai basket. Je recommande vivement aux joueurs de s’exporter là-bas.
Qu’est-ce que cela signifie pour vous d’être de retour à Paris, qui plus est au Quai 54 ?
C’est la famille (sourire) ! C’est ma ville, c’est là où j’ai grandi. Cela me permet de retrouver des amis que je n’ai pas vus depuis longtemps, mais aussi des personnes que je vois tous les ans et qui me suivent actuellement aussi. C’est toujours un plaisir de revenir.

D’autant plus que vous jouez dans l’équipe de La Fusion avec Nadir Hifi et Matthew Strazel notamment, que vous allez retrouver en Équipe de France ensuite…
C’est des amis, des gens que je connais depuis petit ! Je voyais déjà Matthew et Nadir en tant que jeune, je me fais vieux quand je parle comme ça (rire) ! En tout cas, ça me fait toujours plaisir d’être avec eux. Ça reste la famille.
Vous allez vous retrouver prochainement au rassemblement des Bleus. Était-ce un réel objectif cette saison ?
En vrai, c’était un objectif ; mais si le coach ne m’appelle pas, c’est qu’il y a forcément une raison. Je ne peux pas le contrôler, maintenant j’y suis et je veux y rester jusqu’au bout !
Le poste de meneur de jeu en équipe de France suscite beaucoup de débats. Est-ce justifié pour vous ?
Honnêtement : tant mieux, cela veut dire que l’on assez de meneurs. Matthew [Strazel], Théo [Maledon], Frank [Ntilikina] sont de très bons joueurs : on n’aura pas de soucis à se faire, quel que soit le choix. Si on a des problèmes à ce sujet, je pourrais penser aux autres nations qui ont elles aussi d’autres meneurs à départager avant de donner les clés de l’équipe. Certes, il y a des évidences pour certaines équipes comme Luka Doncic qui est de très haut niveau NBA ; mais les autres pays ont généralement des meneurs d’un niveau semblable. Ça a toujours été comme ça, mais dans tous les cas je sais que la France affichera quelque chose de bien, à la mène comme dans le reste de l’effectif.
Votre présence dans cette pré-liste témoigne de votre bonne saison personnelle. Comment jugez-vous celle de votre équipe de Kaunas ?
Je suis déçu de notre saison en EuroLeague. Ce n’est évidemment pas ce que je voulais [non qualifié pour les play-offs et le play-in, ndlr.]. En Championnat en revanche, c’était très important de gagner cette année. Après la finale assez folle que l’on a eu, c’est encore plus beau, et ça me tenait vraiment à cœur.








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