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L’absurdité des contrats NBA : quand un joueur bloque une franchise sur le marché des transferts

Les Suns sont prêts à se séparer de Bradley Beal. Le problème ? Ils ne peuvent pas. Même avec 111 millions sur la table.
L’absurdité des contrats NBA : quand un joueur bloque une franchise sur le marché des transferts

Apr 9, 2025; Phoenix, Arizona, USA; Phoenix Suns guard Bradley Beal (3) reacts against the Oklahoma City Thunderduring the first half at Footprint Center. Mandatory Credit: Mark J. Rebilas-Imagn Images

Crédit photo : © Mark J. Rebilas-Imagn Images

Beal peut dire non à tout : bienvenue dans la clause no‑trade absolue

Je n’arrive pas à m’y faire. Une franchise NBA, valorisée à plus de 2 milliards de dollars, incapable de se débarrasser d’un joueur… parce que ce dernier peut refuser, point final ? C’est pourtant la situation des Suns avec Bradley Beal.

Quand il est arrivé de Washington en 2023, Beal n’a pas juste ramené son talent. Il a aussi embarqué avec lui une clause no-trade complète au sein de son contrat, une rareté en NBA : seul LeBron James a eu pareil privilège. Résultat ? Les Suns ne peuvent pas l’échanger sans son consentement explicite. Et il peut dire non. À tout.

Alors pourquoi ne pas tout simplement le couper, comme les Bucks viennent de le faire avec Damian Lillard et ses 113 millions encore dus ? Parce que là encore, Beal a un bouclier : la stretch provision ne peut pas s’appliquer sans son feu vert. Et Phoenix a déjà grillé une partie de sa marge en “stretchant” Nassir Little et EJ Liddell. Au total : 22,2 M$ pour Beal + 3,8 M$ pour les autres = 26. Or le plafond autorisé, c’est 23,2. Trop tard.

Une star verrouillée, une franchise impuissante, des fans frustrés

Et c’est là que ça devient absurde. Pour “stretcher” Beal légalement, les Suns doivent d’abord négocier un buyout. Et Beal devrait accepter de renoncer à… 14 millions de dollars. Pourquoi ferait-il ça alors qu’il est sous contrat garanti?

Pendant ce temps, les Bucks ont tourné la page Lillard en douceur, étalant ses 113 M$ sur 5 ans, et signant Myles Turner dans la foulée. À Phoenix, on piétine.

Le plus dur dans tout ça ? C’est ce sentiment d’impuissance. Le front office est ligoté, les fans crient à l’erreur de casting, et Beal, lui, contrôle entièrement son sort et privilégie logiquement ses intérêts personnels, bien que non aligné avec un rebond des Phoenix Suns.

Et maintenant ?

 Une simple clause, signée dans une autre ville, à une autre époque, transforme aujourd’hui les Suns en spectateurs d’eux-mêmes. Mais les Suns étaient déjà au courant lorsqu’ils l’ont recruté et doivent maintenant assumer.

Le basketball moderne ne se joue plus que sur le parquet : il se négocie dans les bureaux, ligne après ligne, virgule après virgule. Et parfois, c’est la virgule qui décide d’une saison.

Sylvain Sultat suit la NBA au quotidien, entre performances individuelles, dynamiques collectives et grandes histoires de la ligue. Sur BeBasket, il décrypte l’actualité américaine avec passion et régularité, toujours à l’affût des tendances qui font bouger le monde du basket.

Commentaires


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lulutoutvert
pour une fois que c'est le joueur qui a le choix de ne pas bouger.
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bubu
Insupportable et absurde, qu'un patron ne puisse pas virer qui il veut : "You are fired" Que fait Musk ?
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derniermot
On voit vraiment pas l'absurdité, le mec est sous contrat, Phoenix peut faire un truc simple et sans doute plus intéressant pour eux : le garder... Ca va pas les faire passer de nul à génie que de virer Beal
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