Achille Polonara sort du coma après dix jours : « On m’avait dit que j’avais 90% de risques de mourir »

Achille Polonara aux côtés du journaliste Nicolò De Devitiis
L’Italie du basket peut enfin respirer. Achille Polonara, l’emblématique ailier de 33 ans fort de 94 sélections en équipe nationale, a survécu à une épreuve qui aurait pu lui être fatale. Plongé dans le coma pendant dix jours suite à des complications après sa greffe de moelle osseuse, l’ancien joueur de la Virtus Bologne a finalement repris conscience et quitté l’hôpital samedi dernier.
Dans un témoignage poignant diffusé mardi soir sur l’émission italienne Le Iene, le basketteur a confié au journaliste Nicolo De Devitiis : « Désolé, je n’ai pas répondu tout de suite. On m’a dit qu’il y avait 90% de chances que je meure. » Ces mots résument la gravité de la situation médicale traversée par celui qui se battait déjà contre une leucémie myéloïde.
Un réveil progressif après des jours d’angoisse
Son épouse Erika Bufano a donné des nouvelles rassurantes sur son état de santé : « Il va plutôt bien. Il est hors de danger. Son bras droit est plus faible que le gauche, et sa main. » Elle a également décrit les moments troublants du réveil de son mari : « Au début, il me posait des questions. Puis il a commencé à chanter des chansons, mais il pleurait. Il me disait des choses qui ne sont jamais arrivées. »
Le joueur lui-même garde peu de souvenirs de cette période critique : « Je ne me souviens pas de grand-chose. En gros, on aurait dit que je dormais. C’était difficile. Ils m’ont donné un peu d’espoir. Mais je le ressentais. » Les complications étaient survenues après le retrait de son cathéter veineux central, provoquant la formation d’un caillot sanguin qui a privé son cerveau d’oxygène.
Pour Erika Bufano, ces jours ont été un calvaire : « Chaque jour apportait de mauvaises nouvelles, la seule chose que je pouvais faire était prier. Pour sa situation, un miracle s’est produit. » Le couple a particulièrement souffert de l’impact sur leurs enfants, Polonara confiant : « Je me sentais terriblement mal, pensant à mes enfants plus qu’à tout autre chose. »
Signé en août dernier par le club de Sassari, son club formateur engagé en FIBA Europe Cup et en championnat italien, Polonara reste déterminé malgré l’épreuve. « Cela prendra du temps. Je dois m’engager dans une thérapie physique », a-t-il déclaré concernant sa rééducation. Et quand on lui demande s’il compte rejouer un jour, sa réponse est sans équivoque : « Oui, bien sûr. »






















Commentaires