« Agir plutôt que de réagir » : T.J. Parker à Roanne, le président Brochot livre ses éclaircissements

Zoran Cvjetkovic aux côtés de T.J. Parker, lors de la conférence de presse pour présenter ce dernier à Roanne
La signature de T.J. Parker à Roanne est l’un des mouvements marquants de cette trêve internationale. En changement d’entraîneur, la Chorale a voulu anticiper plutôt que subir. Emmanuel Brochot expose dans Le Progrès sa démarche tandis que le nouveau coach, fraîchement arrivé du Bayern Munich, détaille ce qui l’a convaincu de rejoindre l’ELITE 2 pour relancer sa carrière d’entraîneur principal.
Un nouveau cadre de travail et une dynamique immédiate
Depuis ses premiers entraînements, T.J. Parker a constaté dans Le Progrès que ses joueurs « adhèrent beaucoup » à ce qui est mis en place. Le coach souhaite installer sa philosophie avec mesure, rappelant qu’il ne s’agit pas de « tout changer en une semaine », même si le groupe lui paraît « très attentif ». La réception de Nantes arrive rapidement et fera office de première étape significative.
Concernant la Halle Vacheresse, Parker n’a rien oublié de l’ambiance qu’il a déjà connue « sur l’autre banc » et qu’il décrit comme un véritable soutien pour l’équipe.
Pourquoi la Chorale a changé de direction
Emmanuel Brochot ne remet pas en cause l’investissement de Thomas Andrieux, mais il estime que la dynamique restait trop similaire à la précédente. Pour lui, l’équipe « ne parvient pas à battre des top-teams » malgré une position correcte au classement. Le président assume donc avoir voulu « agir plutôt que réagir », convaincu que l’effectif actuel possède le potentiel pour être davantage mis en valeur.
Ce qui l’a convaincu chez T.J. Parker, c’est une « volonté de gagner » très marquée et une motivation parfaitement alignée avec le projet roannais, qui vise toujours une montée et, à moyen terme, un retour en coupe d’Europe. Le courant est passé tout de suite entre les deux hommes, le coach partageant cet état d’esprit de compétiteur.
Zoran Cvjetkovic, directeur sportif passé par le Bayern, estime que Parker possède « ce petit plus » dans le management des joueurs, un aspect qu’il connaît particulièrement bien pour l’avoir observé en Allemagne.
Pourquoi T.J. Parker a accepté Roanne
Pour T.J. Parker, venir à Roanne n’a rien d’un recul. Il rappelle que son passage au Bayern, aux côtés de Gordon Herbert, lui a permis d’apprendre d’un entraîneur « champion du monde » et d’aborder cette nouvelle mission avec une expérience enrichie. Son objectif reste clair : être head coach et gagner.
Sa relation professionnelle avec Zoran Cvjetkovic a facilité les discussions, mais il insiste sur le fait que sa venue repose uniquement sur leur appréciation mutuelle du travail. Il souligne d’ailleurs que lorsque la Chorale a envisagé un changement, le projet présenté lors d’une visio avec Emmanuel Brochot lui est apparu « cohérent » et structuré autour d’objectifs ambitieux. L’idée de « bâtir » une équipe sur la durée a fortement pesé dans la balance.
Un retour en France avant tout guidé par le basket
La proximité avec Lyon représente un confort personnel, mais le coach insiste sur le fait que ses priorités étaient entièrement tournées vers le terrain. Il réfute les interprétations autour de sa relation avec Tony Parker, expliquant qu’ils restent en contact « comme des frères » et que son aîné s’est montré très heureux de le voir retrouver un banc.
Une terre de basket et un environnement qu’il connaît
T.J. Parker connaît l’histoire du club et évoque volontiers les grandes équipes de 2007, qui ont marqué la Chorale. Des discussions avec d’anciens joueurs comme Pierrick Poupet lui ont confirmé que Roanne reste une « terre basket » où le public vit intensément pour son équipe.
Il conserve également une relation respectueuse avec Jean-Denys Choulet, dont il apprécie le côté « droit » et la manière de dire les choses sans détour.
Quant aux spécificités du championnat, notamment les longs déplacements, le coach affirme que cela ne l’effraie pas, rappelant les valeurs inculquées par son père et son goût pour le travail. Le rythme de l’ELITE 2 fera partie de l’apprentissage, mais il l’aborde avec sérénité.
Une équipe à faire avancer et une ambition affichée
Les retrouvailles avec Antoine Diot (1,93 m, 36 ans) se déroulent dans de bonnes conditions, T.J. Parker estimant que leur collaboration passée a été fructueuse. Il apprécie de travailler avec un joueur qui connaît sa manière de coacher, tout en ayant conscience qu’il devra ajuster ses systèmes au roster actuel.
Pour la Chorale, cette arrivée symbolise l’ouverture d’un nouveau chapitre. Président, staff et entraîneur partagent une ambition commune : construire un projet stable, performant et tourné vers la victoire.






















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