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Andrew Albicy : « C’est symbolique pour moi de terminer sur une fenêtre internationale »

Le meneur de l'équipe de France Andrew Albicy va prendre sa retraite internationale à l'issue des deux matches de qualifications au Mondial 2027, vendredi contre la Belgique et lundi en Finlande, a annoncé la Fédération française de basketball (FFBB), mardi. Entretien avec l'homme qui s'apprête à connaître ses 109e et 110e sélection avant de s'en aller.
Andrew Albicy : « C’est symbolique pour moi de terminer sur une fenêtre internationale »
Crédit photo : Julie Dumélié

Le sens du devoir jusqu’au bout pour Andrew Albicy. L’enfant de Sèvres (Hauts-de-Seine), qui a obtenu 5 médailles avec l’Équipe de France (l’argent aux JO 2021 et 2024, aux Euro 2011 et 2022, et le bronze au Mondial 2019), dit stop aux Bleus et disputera les deux dernières rencontres de sa carrière internationale face à la Belgique ce vendredi, et la Finlande, lundi. Même si le meneur de Gran Canaria (Espagne) aurait préféré terminer son chapitre avec les Bleus à l’occasion du championnat d’Europe, cet été. « Oui, c’est sûr mais c’est comme ça… Il a fallu respecter les choix du coach et la concurrence, ça fait partie du jeu, je le sais très bien. Je pense que là, c’est le bon moment pour terminer. »

 

 « Il y avait que des signes qui m’ont fait dire qu’il fallait que ça s’arrête maintenant »

Pour autant, l’ancien joueur de Paris-Levallois n’a pas tourné le dos à l’Équipe de France bien que non-retenu pour le dernier Euro. Il a accepté, une dernière fois, de rejoindre la sélection française dépourvue de ses joueurs NBA et d’EuroLeague. Le sens du devoir pour le joueur de 35 ans.

« C’est symbolique pour moi de terminer sur une fenêtre internationale parce que c’est à travers ce genre de rendez-vous que j’ai pu reprendre avec le groupe France (en 2017, après 5 ans d’absence), confie celui qui compte 30 matchs de qualifications à l’Euro ou au Mondial pour 25 victoires. En plus, c’était contre la Belgique que j’avais renoué avec la sélection (le 24 novembre 2017, à Anvers, pour une victoire 59-70). Aussi, ça me fera jouer un tout dernier match en Finlande où ma femme vit, donc c’est très spécial aussi. Il y avait que des signes qui m’ont fait dire qu’il fallait que ça s’arrête maintenant. »

ll y a 8 ans, le 14 novembre 2017, Andrew Albicy renouait son histoire avec les Bleus, face à la Belgique, à Anvers, à l’occasion d’un match de qualification pour la Coupe du Monde. Huit ans plus tard, il referme le chapitre face à ces mêmes Belges, là encore, pour un match de qualification à la CDM.

Le championnat d’Europe U20 2010, un souvenir gravé à vie 

Celui qui compte plus de sélections (108) que les 13 autres éléments retenus pour cette fenêtre (98 en cumulé) aura été fidèle à l’Équipe de France pendant 15 ans, symbolisant la dureté défensive, le sens du sacrifice, le leadership à défaut d’être une menace offensive. Une première cap un soir d’été, le vendredi 13 août à Toronto face au Canada, dans la foulée d’un championnat d’Europe U20 (2010) que les Bleuets avaient remporté avec comme MVP… Andrew Albicy !

« De toutes les médailles glanées avec l’Équipe de France, c’est mon plus beau souvenir, avec une génération qu’on n’attendait pas forcément et je finis MVP. C’était la fin du groupe des 90’ donc c’était très significatif. J’ai aussi été marqué par les championnats du monde (2019) parce que c’était quelque chose de spécial pour moi de revenir sous le maillot bleu, d’être avec l’équipe A et d’avoir un vrai impact. »

Talent précoce, champion d’Europe et MVP en U20 en Croatie, Albicy, le centenaire, avait immédiatement enchaîné sur une Coupe du Monde avec les A.

« Cette semaine sera émotionnellement intense »

Car entre-deux, celui qui vit en Espagne depuis 10 ans, hormis un intermède par la Russie (2019-2020), a connu une traversée du désert (2012-2017). Après trois matches de préparation aux Jeux de Londres 2012, Andrew Albicy disparaît de la rotation tricolore. Il se met à envisager de pratiquer le 3×3 l’été pour intégrer son équipe de France et vivre une aventure olympique. À ce moment-là, il était inimaginable pour lui d’atteindre les 108 sélections.

« C’est dingue… J’étais plutôt dans l’état d’esprit de me demander comment aider l’équipe. Je me suis mis en mode « bulldog », avec un rôle spécifique. Je suis très content d’avoir fait partie de cette ère qui a gagné des médailles et j’espère qu’il y en aura d’autres à l’avenir. Il y a énormément de potentiel et de talent, il faut que tout s’accorde pour permettre d’obtenir d’autres très bons résultats. Désormais, je fais partie de l’ancienne génération qui est désormais à la retraite. C’était logique de la suivre… »

Ces propos renvoient aux retraites internationales de Nando De Colo (38 ans) et Nicolas Batum (37 ans le 14 décembre) après les JO de Paris. La sienne surviendra donc à Espoo, en Finlande, le pays de son épouse. « Cette semaine sera émotionnellement intense, mais je pense avoir l’expérience pour la gérer. Pour l’instant, j’essaie de tenir mon rôle de capitaine, de grand-frère, d’aider le plus possible les jeunes. L’objectif, c’est de remporter deux victoires et non pas d’être focus sur moi. »

À Rouen,

 

Image Alexandre Sanson
Alexandre Sanson observe le basket avec curiosité et enthousiasme. Sur BeBasket, il aime raconter le jeu sous tous ses angles, entre actu chaude, coups de cœur et découvertes au fil des saisons.

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