Après l’humiliation de Beaublanc, le doux goût de la revanche pour le BCM Gravelines-Dunkerque

56 jours. 56 jours que le BCM Gravelines-Dunkerque attendait l’opportunité de se venger. Humiliés à Beaublanc lors du match (48-100), la troisième plus grosse défaite de l’histoire du championnat de France, les Maritimes retrouvaient leur bourreau limougeaud samedi à Sportica.
Avec, évidemment, une motivation toute trouvée. Pendant que le CSP s’évertuait à ne pas s’attarder sur le passé, les hommes de J.D. Jackson se sont épanchés toute la semaine dans la presse locale sur leur volonté de rendre la gifle. « Je pense que le coach n’a rien à dire : on les attend chez nous », prévenait Kenny Kadji, dès la victoire acquise à Reims le week-end dernier. « Les gars savent que c’est Limoges, ils savent tous ce qu’il s’est passé, ils ont de l’amour propre », enchaînait l’entraîneur canadien dans les colonnes de Nord Littoral. Enfin, quand le journaliste Corentin Escaillet est allé demander à Vafessa Fofana ce que lui inspirait la venue de Limoges, l’international ivoirien a répondu d’un mot après un long soupir : « Revanche ».
La colère de Cancellieri
Chauffés à blanc, les Gravelinois ont obtenu ce qu’ils cherchaient. Au prix d’un dernier quart-temps étouffant (19-4), les coéquipiers de Romuald Morency (15 points à 100%, 5 rebonds et 2 passes décisives) ont assommé un CSP (72-53) particulièrement brouillon et peu inspiré en attaque. De quoi promettre une difficile semaine de travail à Beaublanc, au vu de la colère de Massimo Cancellieri en conférence de presse, interrogé par France Bleu Limousin.
« 21 ballons perdus, c’est inacceptable. Totalement inacceptable. On ne peut pas jouer un match à l’extérieur et perdre 21 ballons juste parce qu’ils sont agressifs. On s’attendait à ce qu’ils soient agressifs. Je ne comprends pas pourquoi on n’a pas joué de la même manière. On a rien fait en attaque. On n’a pas été capable de faire une passe. Et quand on s’est fait quelques passes, on a enchainé les air Balls et les pertes de balle. On ne peut pas montrer un visage comme ça. Pour moi c’est très simple, en attaque, on a joué comme des merdes. On va travailler très dur dans la semaine. Je vous le promets. A la fin, on a cru qu’on pouvait finir le travail en dribblant. Qu’est ce que c’est que ça ? On se doit de jouer ensemble. On a besoin des 5 joueurs, pas d’un seul joueur à la fois. Là c’est à moi, ensuite c’est à toi. On a de mauvais pourcentages parce qu’on a pris de mauvais tirs. Certains n’étaient pas prêts ou plutôt, personne n’était prêt. »
Un discours à des années-lumières de la sérénité régnant sur la Côte d’Opale en ce dimanche matin… Devançant désormais Limoges au classement et s’étant invité dans le Top 8, le BCM Gravelines-Dunkerque a chassé les démons du 4 décembre. Cela valait bien un tweet de Dominik Olejniczak. « Ce n’est peut-être pas une victoire de 50 points mais cette REVANCHE a vraiment bon goût »…
Might not be a 50 points win, but REVENGE sure as hell tastes good https://t.co/ROLfohkPIK
— Dominik Olejniczak (@Domolejniczak13) January 29, 2022
La défense de nos Martimes n’était pas en porcelaine hier soir ce qui a permis aux hommes de JD Jackson de prendre leur revanche face au @limogescsp !#TousBCM pic.twitter.com/6LI13iy9vS
— BCM Basketball (@BCMBasket) January 30, 2022
Qui a écrit ce papier ?
Rédaction BebasketBEBASKET
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