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Aux portes d’une demi-finale européenne, la JL Bourg a rendez-vous avec son histoire

EuroCup - Club au développement modèle, la JL Bourg est encore à la recherche d'un vrai coup d'éclat sportif. Son premier quart de finale européen, contre les Ukrainiens de Prometey, lui en donne une vraie opportunité ce mardi (à 19h30).
Aux portes d’une demi-finale européenne, la JL Bourg a rendez-vous avec son histoire

Hugo Benitez et la JL Bourg vont recroiser la route du géant tchèque Ondrej Balvin

Crédit photo : Jacques Cormarèche

Il est temps. Pour la JL Bourg, il est temps d’enfin vivre une vraie épopée en playoffs. Il est temps d’enfin valider sa progression structurelle, et le fait d’être érigé en modèle par de nombreux autres clubs français, par de vrais résultats sportifs. Il est temps d’enfin vivre la véritable épopée, autre qu’un parcours en trois jours jusqu’à une finale de Leaders Cup, qui manque encore à sa remarquable évolution.

Quand on n’a gagné qu’une seule vraie série de playoffs dans toute son histoire, hors divisions inférieures, une telle rencontre est à la fois une promesse et un vertige. Ce mardi, la JL Bourg joue une place en demi-finale européenne, sur match sec, face aux Ukrainiens de Prometey. La perspective d’un grand monde, seulement côtoyé par deux clubs français depuis la création de l’EuroCup (Strasbourg 2016 et Monaco 2021), si proche, à 40 minutes de là, mais le grand monde sur un fil, avec le vide des deux côtés du chemin, sans filet de protection. « On ne peut pas passer à côté de ça », lance Axel Julien. « Après, si on n’arrive pas à se motiver pour un match comme ça, c’est qu’on n’a rien à faire là. Dans la logique des choses, rien que l’enjeu devrait nous transcender. »

Les leçons choletaises ?

C’est justement aussi l’une des interrogations du soir : comment réagiront les jeunes pousses de la JL Bourg face à cet enjeu, et une pression qu’ils ont rarement connu dans leurs carrières respectives jusque-là ? Top prospect de la draft NBA, Zaccharie Risacher sera évidemment scruté, comme tous les soirs, mais ce ne sera pas le seul. « Pour l’instant, je ne sais pas comment je vais gérer la pression d’un match couperet à domicile », avouait Bodian Massa en fin de semaine dernière, dans une vidéo publiée par le club, lui qui a tout de même connu un autre quart de finale européen la saison dernière avec Strasbourg, sur une série en BCL toutefois. « On ne le saura qu’après. Je vais faire comme si c’était un match normal et on verra à la fin si j’ai réussi à gérer la pression ou non. »

Zaccharie Risacher et ses coéquipiers doivent écrire l’histoire de la JL Bourg (photo : Jacques Cormarèche)

Longtemps irrésistible, avec une série de 19 victoires en 21 rencontres toutes compétitions confondues entre le 14 novembre et le 4 février, la JL Bourg n’aborde pourtant pas ce rendez-vous dans les meilleures dispositions. Depuis un mois, l’équipe de Frédéric Fauthoux reste sur cinq défaites en sept rencontres, et vient d’être surprise à domicile par Cholet (78-80), dans un match où elle a cruellement failli dans l’engagement. « On se fait régulièrement dominer aux rebonds et ça devient pénible », pestait le technicien landais samedi. « On n’était pas prêts à livrer un combat. On se fait souvent bousculer, on se fait souvent pousser. Il nous manque ce côté rageux. Notre jeu est propre mais il manque l’essentiel, le combat. Pour quelqu’un qui vient du Sud-Ouest, je sais que les matchs se gagnent devant en général. Au basket, ça s’appelle le rebond… » De quoi continuer à interroger sur le départ non compensé de Godwin Omenaka vers Nancy. Encore précieux avec le SLUC dimanche lors du derby de l’Est contre Strasbourg, le pivot nigérian était le meilleur rebondeur de la JL Bourg et le sixième plus rentable du championnat (0,31 rebond par minute).

« C’est une équipe que l’on doit battre ! »

L’optimisme serait de considérer l’impair choletais comme une piqûre à l’ordre nécessaire avant ce qui s’apparente au match le plus important de l’histoire du club. « Mais on ne devrait pas avoir des rappels à l’ordre comme cela en mars », rétorque Freddy Fauthoux. « Après, oui, cela nous rappelle que nous sommes battables à domicile. En EuroCup, mis à part le dernier match sans enjeu, nous sommes plutôt souverains à Ékinox. Mais attention… Ce n’est pas parce qu’on est chez nous que la victoire arrivera. » D’autant plus que la Jeunesse Laïque aurait surement préféré affronter le jeu rigoureux et sans folies de l’Aris Salonique, l’autre adversaire potentiel de ce grand huit. Au lieu des Grecs, déjà battus deux fois, ce sera la puissance offensive de Prometey, quatrième attaque de la compétition, équipe beaucoup plus imprévisible par excellence.

« Ils ont gardé une grosse ossature de l’année dernière », témoigne l’entraîneur bressan, à propos du demi-finaliste en titre, qui s’était partagé les victoires avec Bourg-en-Bresse en saison régulière (92-85 à Ékinox et 82-96 à Riga). « C’est une équipe très physique, très athlétique, qui joue énormément en première intention, avec des joueurs très agressifs vers le panier. Si on leur laisse des munitions pour courir, ce sera difficile. Si leurs snipers, comme Ronald March (portrait à relire ci-dessus, ndlr), se mettent en route, ça peut être compliqué. C’est une équipe qui prend énormément de risque sur les postes extérieurs, qui joue quasiment sans poste 4, ce qui peut être problématique pour eux. Je pense qu’ils sont meilleurs chez eux. C’est un gros client qui arrive mais c’est une équipe que l’on doit battre. On s’est donné le droit de jouer ce quart de finale chez nous. Maintenant, sur les matchs couperets, on connaît le danger… » L’expérience d’un 1/8e de finale traversé comme une ombre l’an dernier à Patras (75-89) doit servir. Car oui, cette fois, il est vraiment temps…

À Bourg-en-Bresse,

Commentaires


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djokeric
J'attend beaucoup de Bénitez ce soir. Je pense qu'il peut devenir un excellent meneur en edf, et u quart d'eurocup à domicile, en do or die, c'est le test parfait pour voir de quoi il est fait.
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cambouis
On attend aussi de Massa en défense et au rebond
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