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« C’est tout proche mais… » : presque championne d’Europe, l’ASVEL temporise

Impressionnante contre le Galatasaray Istanbul (95-56), l'ASVEL a posé une main et quatre doigts sur le trophée de l'EuroCup. Ravies de leur prestation, les Lyonnaises appellent toutefois à la prudence avant le voyage en Turquie. Retrouvez les principales réactions d'après-match.
« C’est tout proche mais… » : presque championne d’Europe, l’ASVEL temporise
Crédit photo : FIBA

Sandrine Gruda : « Cette équipe du Galatasaray a été surprenante car on ne s’attendait pas à aussi peu de défense. On a pu exploiter cela et mettre dedans ce soir. Leurs absences défensives nous ont donné beaucoup d’ouverture. Il est très important de se dire que la finale n’est pas terminée. Il ne faut pas se détendre parce qu’il y a un gros écart. Là-bas, ce sera très difficile… Leur public ce soir, ce n’était qu’un petit aperçu de ce qui nous attend à Istanbul. On essaye de laisser le collectif parler plus que les individualités. Ce soir, nos extérieures étaient en feu : Marine (Johannès), Gabby (Williams). C’était génial ! Teiara McCowan est leur meilleure joueuse, il ne fallait pas lui laisser de tirs faciles. C’était beau de jouer à l’Astroballe. Il y avait beaucoup de monde, c’était chaud, on ressentait les vibrations. Le triplé est l’objectif du club, nous sommes parties pour cela. »

+39 à mi-chemin : l’ASVEL pose une main sur l’EuroCup !

Marine Johannès : « C’était un match de ouf. On voulait gagner mais on ne s’attendait pas à cet écart. C’est vraiment une super victoire d’équipe. Tout le monde a apporté à tous les niveaux. Sandrine (Gruda) et Hélé (Ciak) ont fait un super job sur McCowan. En attaque, on a trouvé des solutions sur tous nos systèmes, on a été agressives, on savait où l’on voulait mettre la balle. En défense, on a fait un super scouting. Ça fait quelques mois que l’on joue vraiment bien, on monte en puissance. Il ne faut pas non plus que l’on pense que c’est terminé. Ça va être un gros match en Turquie avec 15 000 personnes contre nous mais ce sera un super évènement et un super match à vivre. On ne va pas non plus se détendre, surtout qu’il y a un match contre Montpellier avant. C’est tout proche mais je n’ai pas envie de m’emporter. Ma performance individuelle (25 points) ? Je savais que je devais être agressive. Mais tout le monde l’a été, on a bien bougé la balle. J’ai essayé de ne pas me mettre trop de pression, de ne pas être submergée par l’évènement, de l’aborder presque comme si c’était un match ordinaire. Démarrer la finale chez nous était un avantage : le club a fait un super travail pour ramener du monde à l’Astroballe et il y avait une très belle ambiance. En début de saison, nous avons eu un discours de Tony (Parker) qui a motivé tout le monde. Nous avons connu des difficultés dans les années passées. Ça n’a pas été tout le temps simple pour le club donc de vivre ça pour l’équipe et le club, c’est un truc de ouf. »

David Gautier : « Le pire dans notre saison, c’est qu’on gagne beaucoup de matchs mais en prenant souvent 20 points d’avance pour se relâcher et finir à +14. On savait qu’il n’y avait pas de relâchement et on voit ce qui arrive dans ces cas-là. Les filles ont été fantastiques. On voulait de l’agressivité et cibler certaines choses. Marine (Johannès) nous a bien lancé dès la première action avec un lay-up, derrière Sandrine (Gruda) a fait deux – trois stops sur McCowan et ça valide notre plan de match directement. Les huit joueuses ont été incroyables. Toutes ont eu un rôle déterminant, c’est une vraie victoire d’équipe. Alexia (Chartereau) et Laura (Quevedo) ont fait un formidable boulot sur Stevens, limitée à 20 minutes car son coach ne la faisait même pas jouer au final. Sandrine (Gruda) et Hélé (Ciak) ont fait un chantier sur McCowan. Il y a eu une vraie solidarité et un gros job de fait. Le match retour ? C’est la Turquie… J’ai connu l’expérience une fois : 1h avant le match, c’est plein, ça chante. Ce sont des choses dont on n’a pas l’habitude. Il ne faut pas de relâchement car on n’a encore pas gagné. On peut penser tout ce qu’on veut ce soir, il reste un match et il peut tout se passer là-bas. Il faudra arriver à 0-0. La célébration de la fin du match ? C’est compliqué d’empêcher les émotions à +40… Si on remporte le titre, on ne pourra pas le partager avec notre public. Les spectateurs étaient euphoriques à la fin, c’est normal que les joueuses soient dans cet état-là. Maintenant, je les connais, elles savent que ce n’est pas fini et elles vont rebasculer très rapidement. Selon moi, si on va là-bas et qu’on défend, on pourra aller chercher le trophée. L’adresse, ça va ça vient, mais il faudra défendre… Il se passe parfois des choses irréalistes au basket, comme ce soir. À nous de faire le job pour qu’il n’y en ait pas une deuxième. On a mis une main sur un premier titre européen. Maintenant, il faut mettre le deuxième pour ramener cela. Le club est à la recherche de trophées depuis trois ans, il y a beaucoup d’investissements de fait. Tony (Parker) et Marie-Sophie (Obama) font un énorme boulot pour ramener des actionnaires et plein de choses. Jusqu’à maintenant, ils n’ont pas tout le temps été récompensés. J’espère qu’on pourra le faire avec ce premier titre européen. »

 

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