Cinq pays ciblés en priorité par la ligue NBA Europe, dont la France

Mark Tatum est l’adjoint d’Adam Silver
Petit à petit, la fameuse ligue NBA Europe prend forme. Alors que le projet n’est maintenant plus un secret et est assumé par la ligue américaine, les contours commencent à s’en dessiner. On sait par exemple que le format prévoit 16 franchises, dont 12 permanentes et 4 qualifiés. Et que les gros clubs de foot européen sont des partenaires privilégiés en termes économiques et médiatiques. Le ticket d’entrée de plusieurs centaines de millions d’euros va de toute façon réduire le nombre de candidats potentiels. Il y a quelques semaines, on apprenait aussi qu’un lancement officiel de ce championnat estampillé NBA sur le sol européen était espéré pour 2027.
Le Commissioner adjoint et directeur des opérations de la NBA Mark Tatum a donné d’autres informations dans une visio-conférence avec des médias internationaux. Il a aussi confirmé qu’un lancement dans les deux prochaines années était souhaité, avec pour volonté d’investir dans le basket de manière générale (avec des salles, des académies…). L’objectif principal de la NBA ne « serait pas en priorité commercial » mais plutôt dans le développement du sport et de ses talents sur le continent.
La France parmi les pays ciblés en priorité
Quant aux clubs et aux pays impliqués, tout en est encore au stade de la négociation. Mark Tatum a en revanche évoqué 5 pays qui seront des cibles priorités, et 2 autres sans certitudes. « Dans la première phase, notre plan est de cibler l’Espagne, le Royaume-Uni, la France, l’Italie et l’Allemagne, et peut-être la Turquie, et peut-être la Grèce. » En bref, les cinq pays les plus puissants économiquement en Europe. Et avec des capitales et grandes villes multi-culturelles qui ont tous les avantages possibles pour la NBA. La Turquie et la Grèce sont des pays de basket qui doivent être inclus dans un tel projet, mais tout comme la Serbie, la Lituanie ou Israël qui n’ont pas été cités. Un appel d’offres doit être lancé cet automne.
« Il n’y a pas de place dans notre écosystème pour chaque club en Europe, et on va continuer à travailler avec la FIBA et l’EuroLeague pour voir si on arrive à trouver une solution. Parce qu’au bout du compte, le but est de satisfaire les fans » a conclu Tatum, évasif. La collusion avec les ligues déjà existantes est en effet le nœud du problème. Qui n’a toujours pas été résolu.
Mark Tatum on NBA Europe: "The reason we are doing this is not primarily commercial. Basketball is the No. 2 sport in Europe, and you see in the EuroLeague, there are no permanent franchises in the UK, Paris, Rome, or Berlin. The league is not open to all clubs in Europe".
— Aris Barkas (@arbarkas) October 21, 2025

Commentaires