Jimmy Butler se dit épanoui aux Warriors après son transfert mouvementé

Un an après avoir quitté Miami Heat dans des conditions tumultueuses, Jimmy Butler ne regrette rien. L’ailier vétéran, qui avait créé un véritable mélodrame avec le Heat avant d’être transféré aux Warriors lors de la trade deadline, assume pleinement ses choix passés.
« Tout ce bruit, tout ce chaos ont payé de façon énorme », confie Butler au San Francisco Chronicle. « J’ai de la chance de faire partie de cette organisation phénoménale. » Une déclaration qui tranche avec la période difficile vécue en Floride, où les dirigeants avaient refusé de le prolonger malgré son statut de leader.
Une hiérarchie claire qui lui convient parfaitement
Aux Warriors, Butler a retrouvé un environnement qui lui correspond. Contrairement à Miami où il s’imaginait comme le patron incontesté, il accepte désormais son rôle de lieutenant auprès de Stephen Curry. « Tout le monde connaît son rôle. On sait que Steph est ‘le patron’, et ça nous va », explique-t-il.
Cette hiérarchie bien définie semble libérer l’ancien joueur du Heat. « Selon les soirs, je peux être la deuxième option. Jonathan Kuminga peut être la deuxième. Draymond Green peut être la deuxième. Mais on sait qui est le numéro un, et notre job est de l’aider. »
Butler n’hésite pas à tacler son ancienne franchise : « Ici, ils n’ont qu’un seul objectif : continuer de suspendre d’autres bannières là-haut. Il n’y a pas d’agendas cachés. »
Jimmy Butler says all the chaos in Miami last season paid off, and he’s glad to finally be part of an organization with no hidden agendas
"All that noise, all that chaos paid off in a major way. I'm lucky to be part of this phenomenal organization. Everywhere starts off great,… pic.twitter.com/bY45S9UQpC
— NBACentral (@TheDunkCentral) October 20, 2025
L’objectif titre à 36 ans
Prolongé cet été pour 121 millions de dollars sur deux ans, soit plus que ce que Miami pouvait lui offrir, Butler aborde cette nouvelle étape avec sérénité. « Je n’ai pas d’ego. Je ne suis pas l’option numéro 1, et ça me va très bien », martèle-t-il.
À 36 ans, le vétéran n’a qu’une obsession : décrocher ce titre NBA qui manque à son palmarès, après deux finales perdues en 2020 et 2023. « Je n’en ai jamais gagné, mais on ne peut pas me traiter de loser. J’ai gagné partout où je suis passé », conclut Butler, déterminé à prouver qu’il peut encore faire la différence au plus haut niveau.







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