Cinquième défaite européenne d’affilée pour Paris, la pire de la saison à domicile

Will Clyburn est l’un de ceux qui a fait très mal à la défense parisienne
Le Paris Basketball n’y arrive plus. Après quatre défaites consécutives en EuroLeague et un revers contre Nancy pour clôturer le tout, on s’attendait à une réaction d’orgueil des Parisiens ce soir à l’Adidas Arena. Si le FC Barcelone, sur le podium de l’EuroLeague n’était pas le meilleur client pour cela, il était tout de même bien affaibli par les absences de trois de ses meilleurs joueurs, dont son meilleur marqueur : Tornike Shengelia, Nicolas Laprovittola et Jan Vesely. Mais Paris n’était pas non plus au complet, enregistrant les absences de soldats comme Yakuba Ouattara, Ismael Bako et Derek Willis. Malgré tout, il n’y a pas eu match entre les deux équipes.
Le 30-13 encaissé dans le premier quart-temps a coûté très cher à l’équipe de la capitale. Un run de 13-0 à cheval entre les premiers et deuxièmes quart-temps a refroidi leurs ardeurs ainsi que celle du public. « Bien sûr qu’il ne faut pas laisser une si grande avance à une équipe comme ça. Ils ont de si bons joueurs, quand ils sont en confiance ils ne vont pas trembler et rater des tirs » a regretté Francesco Tabellini après la rencontre au micro de l’EuroLeague TV.
Des soucis des deux côtés du terrain
En effet, quatre joueurs barcelonais (Kevin Punter, Will Clyburn, Dario Brizuela, Willy Hernangomez) ont marqué plus de points (71) que toute l’équipe parisienne (69). La défense individuelle du PBB a failli, comme le faisait déjà remarquer à la mi-temps la meilleure évaluation parisienne ce soir Alan Dokossi (24, avec 14 points et 9 rebonds).
« On doit être meilleurs en défense en 1-contre-1, parce que pour l’instant Clyburn et Punter réussissent beaucoup de tirs, on doit être plus agressifs » exprimait l’ex-dijonnais, avant de regretter aussi l’apathie offensive des siens : « et nous, on ne marque pas du tout… » Forcément, Paris n’avait marqué que 29 points à la mi-temps (pour 53 encaissés), ce qui est très rare pour eux.
Les rebonds étaient contrôlés, le jeu rapide bloqué, les leaders sevrés de ballons, et voilà toute une stratégie qui s’effondre. « On fait un super job en défense, en essayant que leurs meilleurs joueurs aient le moins la balle possible. Tout le monde respecte le plan de jeu » s’en satisfaisait le Barcelonais Will Clyburn (19 points).
Paris en crise ?
Si les Parisiens ont redressé la barre en seconde période, remportée 40-33, ce n’était pas suffisant. Le mal était fait. Ils n’ont jamais réussi à revenir à moins de 14 points d’écart. Cet écart final de 16 unités est le plus lourd encaissé cette saison à domicile, et même depuis… février dernier contre l’Olympiakos. Le calice jusqu’à la lie, alors que l’équipe était déjà en grande difficulté avant cela.
Les Parisiens ont désormais encaissé 7 défaites sur leurs 9 derniers matchs toutes compétitions confondues. Les signes d’une crise ? Francesco Tabellini n’était pas vraiment optimiste pour la prochaine rencontre, en déplacement chez le Real Madrid dans deux jours : « Ça va être compliqué, on va faire de notre mieux »
On n’a pas réussi à exister ce soir. Match à oublier, focus sur Madrid. pic.twitter.com/Bqh7nkObD0
— Paris Basketball (@ParisBasketball) December 16, 2025


























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