Derrière un phénoménal Zac Seljaas, l’ASVEL ouvre aussi son compteur !

L’ASVEL avait raté une belle opportunité lors de la première journée, dans un money-time raté contre Valence (77-80). Cette fois, la leçon a été retenue. Même si elle a souffert en première période par une équipe de Baskonia tout feu tout flamme, l’équipe villeurbannaise a bien réagi en fin de deuxième quart-temps et dans le troisième. Titulaire, la recrue au poste 4 Zac Seljaas a mis le feu à la LDLC Arena avec ses 3-points en première intention (23 points à 5/6 de loin au final). Les Villeurbannais ont globalement été très bons au large, et plus en difficulté à l’intérieur. Malgré une nouvelle frayeur en fin de match, ils s’adjugent une victoire de 7 points, après un dernier step-back à 3-points typique de Melvin Ajinça pour sécuriser le résultat à 12 secondes du terme. Ils ouvrent ainsi leur compteur en EuroLeague.

Réaction en seconde période

Tout avait pourtant bien mal commencé. De retour à la LDLC Arena contre son ancienne équipe, Timothé Luwawu-Cabarrot (18 points) semblait décidé à faire un bon match. Son équipe toute entière a fait un meilleur début de match que les Villeurbannais. Une meilleure adresse à 3-points (7/10 pour débuter, 14/32 au final), plus d’envie en se jetant sur les ballons perdus, et l’écart est vite monté à 13 points (15-28, puis 30-43). On pensait alors l’ASVEL bien mal engagée dans cette rencontre. Ils souffraient notamment beaucoup à l’intérieur, à l’image de Bastien Vautier (3 points et 4 fautes). Un small-ball a même été utilisé par Pierric Poupet, avec Armel Traoré et Zac Seljaas.

Jusqu’à ce run phénoménal à la fin du deuxième quart-temps. Sous l’impulsion justement de l’ailier américain à la coupe mulet, les Villeurbannais ont infligé un… 18-2 aux Basques. Les 3-points se sont enchaînés, mettant le feu à la LDLC Arena. Cette équipe de shooteurs qu’est Baskonia a été prise à son propre jeu dans un match à haut rythme. « On sait qu’ils ont du talent, qu’ils ont des armes. Mais on est pas restés assez concentrés, assez malins. On a laissé leurs tireurs shooter, leurs driveurs pénétrer et leurs grands prendre des rebonds » regrettait “TLC” à la mi-temps au micro de l’EuroLeague. Cette dynamique s’est poursuivie, les tauliers prenant le relais de Zac Seljaas (De Colo, Lighty, Ndiaye, Ajinça et Massa ont marqué entre 10 et 12 points). Avec une adresse globale à 3-points de 46,7%.

Zac Seljaas looks pretty pleased with himself 😁 nice tongue, sir. pic.twitter.com/3PfWdc1pDb

— SKWEEK (@skweektv) October 3, 2025

Des bobos pour la suite ?

Avec 22 passes décisives pour 11 balles perdues, l’ASVEL peut s’avérer satisfaite de sa prestation offensive. Même si 95 points ont été encaissés de l’autre côté du terrain, notamment 29 dans le dernier quart. C’est donc leur première victoire en EuroLeague cette saison. Il faudra voir si celle-ci n’a pas fait de dégâts dans l’effectif. Shaquille Harrison (7 points, 3 interceptions) est sorti sur une blessure inquiétante à la cuisse, tandis que David Lighty s’est retrouvé avec une grosse bosse au front sur un coup de coude de Clément Frisch (3 points). Les lignes arrières villeurbannaises, déjà amputées de Thomas Heurtel, pourraient être bien vides si la blessure d’Harrison se confirmait.

« C’est une super sensation d’aller chercher une victoire ici, à la maison, devant les fans et leur énergie. C’est une première victoire et il faut construire dessus… Les fans nous mettent dans le match, on se nourrit de leur énergie. Ça nous aide à être plus forts, à avoir confiance en notre basket. On se repose sur eux. C’est important de les motiver… J’espère commencer une mode des coupes mulets ici ! »

Zac Seljaas au micro de l’EuroLeague après la rencontre