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Edouard Choquet (Fos) : « Ce groupe a quelque chose »

Fos Provence Basket avait déjà fait le coup face à Nancy en demi-finale, en dominant les débats malgré un effectif déjà amoindri. Pour cette finale face à Quimper, Jean-Michel Mipoka, testé positif à la COVID-19 est venu s’ajouter à la longue liste des absents côté provençal (Kevin McClain positif, Sullivan Hernandez et Jaraun Burrows blessé).

Et comme face au SLUC, les Fosséens ont à nouveau brillé, avec un trio Diggs-Dokossi-Caner-Medley déterminé… et seulement six pros. Edouard Choquet retiendra ainsi l’unité qui a régné au sein du groupe ces derniers jours et qui a permis à son club d’ajouter une nouvelle ligne à son palmarès.

« C’est assez indescriptible. On sait que pour le sport en ce moment, c’est très compliqué. On a eu une première chance, c’est d’avoir la possibilité de jouer cette compétition. Ça nous a permis de rester en rythme et de nous entraîner avec un but. Pour Quimper ça a été un peu pareil. Ça a été une chance que peu d’équipes ont eu, c’est valorisant. Après sur ce match, c’est assez incroyable puisqu’on apprend que Jean-Michel (Mipoka) a été testé positif hier. On s’est très peu entraîné du coup. On ne se cache pas derrière les circonstances qui ont été compliquées, mais on a su rester mobilisés. On a été super unis, à jouer à six pros. A la fois sur le qualitatif et le cœur qu’on a montré. C’est une vraie victoire constructive pour la suite. C’est vraiment beaucoup de positif à retirer de cette après-midi », a déclaré le meneur provençal en conférence de presse.

Un groupe qui en ressort plus fort, et beaucoup de positif à retirer

Dans un contexte difficile, même s’ils évoluaient à la maison, les hommes de Rémi Giuitta ont ainsi su rester soudés et ont tenu jusqu’au bout, à l’expérience.

« Le fait de jouer en sous effectif aide beaucoup à ça, a ajouté Edouard Choquet. Je n’ai jamais fait la guerre, et j’espère que je n’en ferais jamais, mais c’est un peu comme ça. On est ensemble, tu sais que tu n’as que six joueurs. On ne peut se reposer sur rien d’autre. C’est bien, parce qu’on a montré qu’on pouvait être unis. Je pense que ce groupe là a quelque chose (…). C’est pas du tout arrogant, mais vraiment, je sentais bien ce match, parce qu’on a des joueurs d’expérience, on avait envie. On avait déjà démontré qu’on avait pu gagner en effectif réduit à Chalon-sur-Saône. Et comme je disais, parfois ça aide. Quand tu es joueur et que tu joues à six, tu sais que tu vas avoir beaucoup de responsabilités, que tu vas beaucoup jouer. Du coup tu joues peut-être avec un peu plus d’élan positif. Je pense que ça nous a aidé. J’étais quand même assez optimiste en démarrant ce match ».

Pour ne pas subir, les Fosséens ont décidé d’attaquer en premier et ont su mettre les paniers importants pour accentuer leur avance en deuxième mi-temps, une tactique qui s’est avérée payante.

« On a mis en place une petite zone press, avec l’envie de casser leur rythme, et leur montrer qu’on ne voulait pas être l’agressé qui allait essayer de résister mais plutôt l’agresseur qui allait les empêcher de jouer. Au début, ça n’a pas trop mal marché, mais ensuite en deuxième mi-temps, globalement on a plutôt bien défendu. Tu sais que si tu laisses un adversaire à moins 60 points et que tu n’es pas trop pourri en attaque, tu vas pouvoir gagner un match, c’est ce qu’on a fait. On n’a pas été incroyable en attaque, mais défensivement, par rapport au contexte, c’est en effet une vraie perf’ », a conclu Edouard Choquet.

La conférence de presse d’Edouard Choquet et du coach de Fos Provence Basket, Rémi Giuitta, sont à retrouver en intégralité ici.

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