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Encore un club pro féminin menacé de disparition !

LF2 - L’USBD Alençon, relégué en régionale pour raisons financières, a vu la sanction confirmée en appel. Le club normand, menacé de liquidation judiciaire, mise tout sur un ultime recours devant le CNOSF.
Encore un club pro féminin menacé de disparition !

Les joueuses d’Alençon attendent leur dernier salaire

Crédit photo : Guillaume Poumarede

Reléguée en régionale pour raisons financières depuis le 19 juin 2025, l’USBD Alençon a vu sa sanction confirmée en appel. Le club, présidé par Christophe Gandini, est désormais dans une situation critique. L’annonce a été officialisée samedi 19 juillet après réception du courrier de la Fédération française de basket-ball (FFBB) informe le média local Ouest-France.

La relégation confirmée, le déficit abyssal

La chambre d’appel de la FFBB a rejeté les arguments du club ornais, qui présentait un déficit de 260 000 euros à l’issue de la saison 2024-2025. Malgré l’annonce d’une aide exceptionnelle de 80 000 euros de la Ville et de la communauté urbaine d’Alençon, le club n’a pas convaincu de sa viabilité économique.

Promu en Nationale 1 Féminine il y a tout juste un an, l’USBD Alençon ne dispose plus que d’un seul espoir : un recours devant le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), à déposer dans un délai de sept jours. « Le conseil d’administration du club a voté à l’unanimité jeudi soir de déposer un dernier recours auprès du CNOSF », a indiqué le club dans un communiqué. Mais comme le confie une source proche du dossier : « Il faut y aller avec l’argent, soit les 260 000 €, sinon ça ne sert à rien de faire le déplacement. »

Une liquidation judiciaire en ligne de mire

La situation est d’autant plus critique que le club est en cessation de paiements. Les salaires de juin n’ont pas été versés, une information confirmée par une joueuse de l’effectif. Le président Gandini a sollicité en urgence les collectivités locales pour obtenir des avances de subventions, seul levier possible pour éviter la disparition du club.

La liquidation judiciaire pourrait intervenir dans la semaine à venir, entraînant le licenciement de l’ensemble des salariés, joueuses professionnelles comme membres du staff technique. Cela concernerait environ vingt personnes.

« La direction du club reste motivée et déterminée à entamer de nouvelles négociations auprès des collectivités afin de sauver le club dans son intégralité », précise encore le communiqué. La FFBB serait également sollicitée pour envisager d’autres solutions permettant la survie du projet professionnel.

Des conséquences lourdes pour tout le club

En cas de liquidation, ce sont aussi les quelque 300 licenciés du club qui pourraient être impactés. « Si le club est liquidé, il faudra remonter quelque chose immédiatement. Sinon, on perdra les droits sportifs et toutes les équipes redémarreront à zéro », explique une source proche.

Quant aux abonnés ayant déjà versé les 20 000 € pour la saison à venir, ils deviendraient créanciers du club. « Mais les rembourser ne sera pas la priorité. D’abord, il faudra payer les salaires et l’Urssaf », ajoute-t-on, toujours dans les colonnes de Ouest-France.

Image Gabriel Pantel-Jouve
Gabriel Pantel-Jouve est le fondateur et rédacteur en chef de BeBasket, qu’il anime depuis 2010 (sous le nom de Catch & Shoot). Passé par l’Ecole Publique de Journaliste de Tours, puis deux universités en Amérique du Nord, il a pu développer son expertise sur le basket français, de la Ligue Nationale aux divisions amateurs, durant ces 20 dernières années. En parallèle, il est aussi engagé dans le développement de clubs du côté de Montpellier.
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Commentaires


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rbcforever
Bonjour, comment le gendarme financier peut laisser monter un club en division supérieur alors que le budget est bancale
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glidos
Quand un président est aussi mégalo et incompétent, qu'il fait fuire 120 licencié(e)s en un an + des bénévoles et qu'il ne pense qu'à l'équipe première, rien d'étonnant.
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