Énorme crève-cœur : la France crucifiée au buzzer par l’Espagne en finale de l’Euro U18…

Le ciel est tombé sur la tête des Bleuets
C’est un scénario extrêmement difficile à encaisser. Alors qu’elle sortait une prestation encore une fois impeccable notamment en deuxième période – à base de mouvement de balle, d’intensité de tous les instants, et d’un collectif qui prime sur tout le reste – l’équipe de France U18 s’incline au buzzer sur un 3-points de l’Espagne sur remise en jeu. L’écart était monté jusqu’à 11 points dans le quatrième quart-temps, et les Bleuets semblaient être en capacité de gérer. Mais alors que les Espagnols ont grignoté petit à petit des points – grâce notamment à des lancers manqués français – dans une fin de match très hachée par les coups de sifflet, le coup de poignard est arrivé de l’Espagnol Guillermo Del Pino (23 points).
Sur une remise en jeu après perte de balle alors que l’écart était de deux points, l’ibérique a marqué le 3-points de la victoire au buzzer, libéré par un écran physique. Choqués de voir la victoire leur échapper de cette manière, les Bleuets sont tous tombés à terre. La longue cérémonie de remise des médailles a été un calvaire pour ces jeunes hommes, qui ont dû être consolés pendant de longues minutes, un à un, par leur coach Élise Prodhomme.
Une prestation presque-parfaite…
Ce genre de scénario ne peut arriver que contre l’Espagne. Pourtant, les Bleuets n’ont pas semblé effrayés par l’enjeu dans leur approche du match. Mis à part quelques pertes de balle inhabituelles dans les premières minutes, le jeu prôné par le trio Prodhomme/Leroy/Frydryszak s’est petit à petit mis en place. À l’image d’Hugo Yimga-Moukouri (2,04 m, 17 ans) qui a dominé physiquement, ou de Maxence Lemoine (1,88 m, 18 ans), qui a eu un impact immédiat en sortie de banc. Ce dernier sera d’ailleurs récompensé pour l’ensemble de sa compétition par une place dans le cinq majeur de l’Euro, seul représentant français. Ce sont d’ailleurs les leaders de cette équipe française qui ont pris les rênes de l’équipe.
Lemoine et Yimga-Moukouri ont continué leur moisson, Jonas Boulefaa (19 points) a parfaitement sanctionné la défense de zone espagnole en bout de chaîne, Isaac Guedegbe (9 points, 8 passes décisives) s’est bien rattrapé de son dernier match raté avec une attitude impeccable… Tout semblait se mettre en place pour finalement battre cette génération espagnole, championne d’Europe U16 il y a deux ans. À +11 à neuf minutes de la fin, le scénario semblait se diriger tout droit vers une victoire. Mais voilà, les vieux démons des équipes de France de jeunes sont ressortis en toute fin de match. Deux lancers-francs ratés de Lemoine et Houindo, des pertes de balle et fautes inutiles… Et voilà les Espagnols, fidèles à eux-mêmes, de retour à une possession. Le reste appartient à l’histoire.
Le choc
Sonnés, les Bleuets sont restés cois pendant longtemps. Puis les pleurs sont montés avant et pendant la cérémonie de médailles. Idem pour le retour aux vestiaires, puisque staff et joueurs seront restés plus d’une demi-heure enfermés, s’échangeant des mots qu’on imagine poignants. Une fois ressortis, la Belgrade Arena était déjà vide, les confettis balayés, les lumières sur le point de s’éteindre. Leur cœur n’était logiquement pas aux sollicitations médiatiques, et il faudra attendre une réaction plus à froid dans les prochains jours.
Pourtant, cette équipe menée par la première coach féminine de l’histoire d’une équipe de France masculine – Élise Prodhomme – n’a pas à rougir de sa prestation. Elle a livré un basket séduisant pendant une semaine, que tout le monde pensait suffisant pour aller chercher le titre final. Ces Bleuets étaient invaincus jusque là, avec quasiment 27 points d’écart de moyenne. Mais voilà, l’Espagne s’est (une nouvelle fois) mise en travers de leur chemin. Sur l’ensemble de l’Euro, la France et l’Espagne étaient clairement les deux meilleures équipes. Et ce genre de matchs de très haut niveau ne pouvait que se finir sur un scénario spectaculaire.
Dans tous les cas, ce staff et cette génération de joueurs reste promise à un bel avenir. Il faudra juste un peu de temps à ces si jeunes hommes pour se remettre d’un tel choc.
Et l’Espagne qui nous crucifie à la dernière seconde…quel enfer putain 🥲pic.twitter.com/g2Jgl0kKwy
— 50 Nuances 🇺🇸🏀 (@50NuancesDeNBA) August 3, 2025







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