Fabuleuse prestation collective à Belgrade du Paris Basketball, qui reste dans le peloton de tête
22 passes décisives, un plan de jeu défensif respecté, grosse prestation collective des Parisiens
Cinq jours de repos depuis le dernier match, c’est sûrement ce qu’il fallait au Paris Basketball. Après avoir enchaîné trois rencontres en cinq jours en fin de semaine dernière, les Parisiens ont pu profiter de ce début semaine pour recharger les batteries. C’est donc en pleine forme et quasiment au complet (Lamar Stevens est le seul encore blessé) qu’ils se sont présentés à la Belgrade Arena ce vendredi soir. Pour faire face à une équipe du Partizan elle handicapée par l’absence de deux porteurs de balle, Carlik Jones et Shake Milton. Un point faible qui a été largement ciblé par le staff parisien, et est une des raisons de ce large succès.
Grâce à une prestation pleine de sérieux, de discipline, et de partage de balle, les hommes de Francesco Tabellini ont déroulé face à un adversaire direct, surtout en seconde période (remportée 53-37). C’est leur 4e succès en 6 matchs d’EuroLeague, qui leur permet de prendre la troisième place du classement.
Plan de jeu défensif adapté
Dès l’entame de match, les deux équipes ont dû jouer grand, avec un seul extérieur de chaque côté. Et alors que Nadir Hifi et Justin Robinson (14 points, 4 passes décisives) se sont relayés à la mène côté parisien, il n’y avait pas grand monde pour prendre le relais de Duane Washington (16 points, 5 passes décisives) côté belgradois, à cause des blessures. Ce sur quoi ont appuyé les Parisiens, enchaînant les pressions défensives sur des porteurs de balle qui n’y sont pas habitués. « Il faut que nos meneurs remontent la balle ! » prévenait Isaac Bonga (13 points, 9 rebonds) à la mi-temps. C’est ainsi que l’arrière/ailier Sterling Brown a marqué 25 points, mais perdu 3 ballons. Survoltés par leur public, les locaux en ont parfois oublié les fondamentaux. Les contre-attaques des Parisiens se sont enchaînées, favorisées par de mauvais replis adverses. Ce qui leur a coûté cher sur la fin.
« On savait qu’on devait garder un gros rythme, parce qu’ils n’allaient pas pouvoir nous suivre pendant 40 minutes. En seconde période, ça se voyait qu’ils étaient fatigués. Nous, on s’entraîne tous les jours comme ça, parfois le coach nous tue » expliquait un Yakuba Ouattara très efficace (14 points à 6/7) au micro de l’EuroLeague. En effet, les pressions défensives extérieurs ont épuisé les attaquants serbes à la longue. Tout en arrivant à rattraper derrière les éventuels dépassements par des rotations défensives impeccables. À la mi-temps, l’écart n’était que de deux points (46-48). Vingt minutes plus tard, il était de dix-huit points (83-101).
« Serbia is a basketball country »
Nadir Hifi is in love with the Belgrade atmosphere ❤️ pic.twitter.com/0WJ3AaA5or
— SKWEEK (@skweektv) October 24, 2025
18 points d’écart
En attaque, tout n’a pas été parfait. Mais le plus gros du travail était fait en défense. Les Parisiens ont notamment cumulé 21 pertes de balle, ce qui compense presque leurs 22 passes décisives. En revanche, leur adresse elle, était impeccable. 17/30 (soit 57%) à 3-points, derrière un Sebastian Herrera en feu même de très loin (5/7), et un duo Nadir Hifi et Jeremy Morgan pas en reste (3/5 chacun). Toujours plus en maîtrise, Hifi a marqué 21 points sans forcer. En première période, il se faufilait dans la raquette pour marquer quelques bank shots (avec la planche). En seconde période, il a appuyé sur l’accélérateur dans le dernier quart pour sécuriser la victoire (21 points, 6 rebonds et 4 passes décisives pour 29 d’évaluation au final). « C’est un super match ! » a-t-il conclu.
En effet, il n’est jamais facile d’aller gagner à la Belgrade Arena. Encore plus face à une équipe du Partizan qui avait aussi un bilan positif avant ce match, et avec un tel écart. Désormais, ils pointent en 14e place, pendant que Paris monte en 3e. Un début de saison européenne rêvé.
« On a fait plus de stops et on a pris plus de rebonds en seconde période. Je trouve que la volonté d’être compétitif était super. Sur chaque possession on était présents. Et au bout du compte, on engrange une belle victoire. On voulait profiter du privilège de jouer ici à Belgrade, mais on ne voulait pas non plus être spectateurs. On l’a bien fait. »
Francesco Tabellini après la rencontre, au micro de l’EuroLeague
Celle là elle fait DU BIEN 🫡 pic.twitter.com/53WXiJVJ8D
— Paris Basketball (@ParisBasketball) October 24, 2025
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