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François Gomez au cœur des critiques après la débâcle du TGB

La Boulangère Wonderligue - Dans un article au vitriol, La Dépêche du Midi pointe du doigt la gestion « opaque » du Tarbes Gespe Bigorre (TGB) et le rôle central de François Gomez, seul rescapé d’un système à bout de souffle, au moment où le club finaliste de La Boulangère Wonderligue 2025 vit ses dernières heures.
François Gomez au cœur des critiques après la débâcle du TGB

Un article de La Dépêche du Midi épingle François Gomez dans la disparation à venir du Tarbes Gespé Bigorre

Crédit photo : Guillaume Poumarede

Le Tarbes Gespe Bigorre (TGB), finaliste surprise des playoffs de La Boulangère Wonderligue 2025, vit une fin tragique. Une fin que l’on pouvait malheureusement prévoir… Selon La Dépêche du Midi, les dernières saisons ont été marquées par une gouvernance « verrouillée » et une gestion financière « opaque », où François Gomez, entraîneur historique du club, aurait exercé une influence considérable, jusqu’à se présenter comme le véritable patron du Quai de l’Adour.

Un pouvoir sans partage autour de François Gomez

Derrière les bons résultats sportifs du TGB se cachait un fonctionnement interne de plus en plus contesté. Le quotidien régional révèle que le club vivait sous une véritable politique de « passe-droit », où toute opposition était écartée.

Arrivée en 2023 avec un ambitieux projet de retour en EuroLeague, la présidente Jeannie Cointre n’aura pas su enrayer la dérive. Dans les faits, c’est François Gomez qui tenait les rênes : seul entraîneur de Ligue Féminine de Basket (LFB) sous CDI, l’ancien coach de Perpignan (autre club disparu du monde professionnel) percevait un salaire de 125 310 €, soit un quart de la masse salariale totale de l’effectif selon un document comptable cité par le journal.

« Le patron du club, c’est M. Gomez, puisqu’il a dit qu’il était hors de question d’être coach en NF1 pour l’un des plus grands entraîneurs que le monde a connus », aurait ironisé le président de la Fédération française de basket-ball, Jean-Pierre Hunckler, dans un document interne.

“C’est mon club” : la déclaration qui a choqué le Quai de l’Adour

Au lendemain de la finale perdue face à Basket Landes, François Gomez avait lâché une phrase devenue symbole : « J’ose dire sans aucune modestie que c’est mon club, il m’appartient. Quand on s’attaque à mon club, j’ai le droit d’expliquer aux gens qu’il ne faut pas le faire ».

Une sortie jugée lunaire par certains proches du club, alors que le TGB était déjà en grande difficulté financière et conscient de sa relégation administrative à venir.

Casse humaine et gestion opaque

Au-delà des chiffres, La Dépêche du Midi décrit un climat de peur et de tension. « Dès que les personnes deviennent dérangeantes, on les met au placard ou on s’en sépare. Ça fait de la casse humaine, au-delà de la dimension financière », dénonce une ancienne bénévole, qui affirme que des retards de salaires et de dossiers de chômage ont fragilisé de nombreux employés.

Certaines subventions auraient également été perçues « sans justificatif », évoquant une politique de « passe-droit » dénoncée jusque dans les rangs municipaux. « Les comptes sont d’une sincérité discutable », a déclaré le maire de Tarbes, Gérard Trémège, lors du dernier conseil municipal.

Un club mythique au bord de la disparition

Après plusieurs années sous redressement judiciaire, le TGB n’aura pas survécu à cette spirale. « Le club évoluait au-dessus de ses moyens depuis longtemps, avec des joueuses surpayées », regrette une ancienne bénévole.

Les jours avant la liquidation sont désormais comptés pour un club historique du basket féminin français, miné par des dérives internes et un management autoritaire.

Image Gabriel Pantel-Jouve
Gabriel Pantel-Jouve est le fondateur et rédacteur en chef de BeBasket, qu’il anime depuis 2010 (sous le nom de Catch & Shoot). Passé par l’Ecole Publique de Journaliste de Tours, puis deux universités en Amérique du Nord, il a pu développer son expertise sur le basket français, de la Ligue Nationale aux divisions amateurs, durant ces 20 dernières années. En parallèle, il est aussi engagé dans le développement de clubs du côté de Montpellier.
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Commentaires


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johndoe- Modifié
c'est facile de tirer sur l'infirmerie..mais c'est logique quand on est entouré de baltringues...on veut prétendre que le coach tarbais était un mafieux qui endormait la fédé,la ligue et la municipalité depuis .....2015 et tout cela coroborer par des journalistes intermittents du spectacle !!!!! pitié, laissez mourir ce club dans la dignité qui lui reste.......étonnant!! que ce club disparaisse au meme moment ou siutat partait a la retraite...drole de coincidence,non ??
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oscarnivore
J'adore ce genre de commentaires, qui commence par parler de "journalistes intermittents du spectacle" (c'est vrai que, visiblement, ils n'ont fait "que" s'appuyer sur des documents vérifiés et sur des interviews de responsables - même s'il semble qu'il manque effectivement les réactions de Gomez) avant de conclure sur de "drôles de coïncidences", sommet s'il en est du "doigt mouillé" érigé au rang de vérité absolue. Belle leçon de "dignité"...
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silk
Il serait interessant de savoir combien d'argent public a été englouti dans ce désastre financier.
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glidos
Mafia siutat ! Mafia du sud ouest, qui gangrène le chateau des rentiers, chez les garçons et chez les filles depuis des lustres. Visiblement ça convient à tout le monde, puisque personne ne dit rien. En tout cas, oui, en effet, comme le souligne trés justement johndoe, bizzare que tarbes trépasse, l'année où le tyran siutat dégage...
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