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ITW Abdoulaye Loum (Dijon) : « Il y a un truc spécial dans notre équipe »

Avec Alexandre Sanson, à Marne-la-Vallée,

Ailier-fort titulaire de la JDA Dijon, Abdoulaye Loum a remporté la Leaders Cup dimanche avec son équipe. Une formidable réussite pour ce groupe qui travaille ensemble depuis plusieurs saisons. Le natif de Mont-de-Marsan en est ainsi à sa troisième saison avec la JDA. Long, mobile, collectif, faisant faire ce qu’il sait bien faire, le champion de France 2017 et vainqueur du Trophée du Futur 2012 s’épanouit à la JDA. Après la finale, il a répondu à nos questions. 

J’imagine que vous êtes satisfait, vous l’attendiez ce premier titre… 

Oui c’est sur, ça fait deux trois ans avec cette équipe que l’on a un noyau dur, que l’on travaille très, très fort… On a fait plein de sacrifices. Donc c’est beaucoup d’émotions ! Je ne vais pas dire qu’on a souffert mais on a beaucoup travaillé et aujourd’hui ça paye.

Samedi soir après la demi-finale exceptionnelle contre Monaco vous avez du vous endormir tard…

(Il coupe) On n’a pas dormi (sourire). Déjà c’est un exploit pour nous d’avoir battu Monaco et l’ASVEL, surtout qu’on avait perdu en championnat contre eux. C’est la preuve qu’on progresse. J’espère qu’on va encore progresser davantage pour pourquoi pas aller loin en playoffs. On sait jamais (sourire).

Est-ce que tu peux nous décrire l’état d’esprit qui règne dans votre groupe.

On est comme des frères. On est tous soudés, on se relève les uns les autres. Il y a des joueurs qui passent parfois au travers, d’autres prennent le relai. Il y a beaucoup de sacrifices, on ne lâche jamais. On peut titiller les gros.

Quels mots avez-vous eu entre vous dans le vestiaire, vous vous êtes dit que vous pouvez encore aller chercher plus grand cette saison ?

Non non, là on profite ! On va prendre de bonnes vacances.

Te concernant, tu sembles épanoui dans ton rôle. Récemment, tu as fait une grosse performance au scoring (24 points contre Bourg, record en carrière). Sur cette compétition tu as été très important dans le travail de l’ombre, dans le combat, au rebond, dans la dissuasion…

Mon rôle ce n’est pas de marquer des points. Mon rôle c’est de défendre. Je peux mettre 0 point et dissuader tous les tirs.

C’était le cas ce soir : 0 point mais 9 rebonds par exemple.

Voilà, je fais ce que je dois faire et d’autres s’occupent du scoring. C’est un rôle de l’ombre.

Tu as connu ce rôle un peu à Chalon en 2017, avec qui tu as été champion de France…

Moins, j’avais un peu moins de responsabilités.

Et dans l’état d’esprit, est-ce que tu vois des similitudes entre Chalon version 2017, championne de France, et Dijon version 2019/20.

Cette équipe (de Dijon) est plus soudée. Il y a un truc spécial. A Chalon il y avait vraiment trois/quatre gros joueurs, là tout le monde est au même niveau. Un jour David (Holston) va mettre 0 points mais Axel va marquer beaucoup. La dernière fois j’ai mis 20 points, tout le monde était content pour moi. C’est chacun son tour, il n’y a pas de star ni quelqu’un au-dessus.

David Holston est quand même MVP en titre…

Oui mais son rôle c’est de marquer, faire jouer l’équipe. Chacun à son rôle défini.

Il y a aussi Rasheed Sulaimon qui a passé un cap ces dernières semaines. Sur cette compétition il l’a bien montré.

Rasheed c’est un très, très bon joueur. Je pense que les gens le sous-estiment. C’est un très, très gros joueur. C’est mon avis mais il ne devrait pas être ici…

En EuroLeague ?

Oui, c’est un joueur qui peut jouer en EuroLeague. On est content de l’avoir et j’espère qu’il va continuer comme ça. 

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