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ITW Bilal Coulibaly : « Une fois qu’on se concentre et qu’on joue dur, on est vraiment au-dessus ! »

Un an après les Jeux Olympiques, où il n'a que peu joué, Bilal Coulibaly va disputer une deuxième compétition internationale avec l'équipe de France. À plus d'une semaine de l'EuroBasket, le jeune ailier des Bleus fait le point.
ITW Bilal Coulibaly : « Une fois qu’on se concentre et qu’on joue dur, on est vraiment au-dessus ! »

Un an après les JO, Bilal Coulibaly retrouve les Bleus pour l’EuroBasket.

Crédit photo : Florentin Bruère

En seulement deux étés, Bilal Coulibaly (2,03 m, 21 ans) enchaîne une deuxième grande compétition en Bleus avec l’Euro, après les Jeux Olympiques. Peu utilisé lors de Paris 2024 (11 minutes de moyenne), l’ancien Met s’installe cette fois comme un élément moteur du nouveau sélectionneur Frédéric Fauthoux, meilleur marqueur du match amical contre l’Espagne.

L’ailier des Washington Wizards revient pour BeBasket sur son rôle au sein de ce nouveau groupe France, et tire un premier bilan à une semaine du début de l’EuroBasket.

« Cette année m’a prouvé que j’ai passé un cap ! » 

Vous avez été retenu pour l’EuroBasket après trois semaines de prépa, est-ce le début des choses sérieuses ?

Oui maintenant, on sera tous sur la même longueur d’onde. Il n’y aura plus de “il faut que je me fasse sélectionner”. Je pense qu’il y avait un petit aspect compétition jusqu’ici, ce qui est normal. Là on va devoir tous bien se compléter pour aller le plus loin possible. Je pense qu’on est déjà bien ensemble, mais il le faut encore un peu plus.

Quel bilan faites-vous de l’équipe après quatre matchs amicaux ?

Quand on joue dur, on est une équipe très difficile à jouer. On a eu la fâcheuse habitude de mal commencer les matchs, d’être un peu softs, de se laisser un peu faire. Les adversaires prenaient beaucoup de rebonds offensifs, ce qui leur laissaient des deuxièmes chances ; mais une fois qu’on se concentre et qu’on joue vraiment dur, on est vraiment au-dessus.

Comment expliquez-vous votre bonne forme à ce rassemblement ?

Mon travail de toute l’année m’aide à performer cet été. J’ai beaucoup appris aux JO l’été dernier, ça m’aide, mais c’est ma préparation tout au long de l’année qui m’aide. Grâce aux Jeux et à la saison NBA, j’ai appris beaucoup de choses. J’ai de très bons vétérans à chaque fois autour de moi. J’ai gagné en confiance. Cette année m’a prouvé que j’ai passé un cap. Je suis prêt à montrer que je suis dans les meilleurs de l’Euro aussi.

« Je suis beaucoup plus à l’aise »

Vous disiez cette saison que les JO avaient agi comme un déclic, avec l’envie de ne plus revivre ça, à savoir une compétition au fond du banc. Est-ce vraiment toujours le cas à l’orée de cette nouvelle campagne ? 

Évidemment ! J’ai toujours cette envie de jouer, de montrer que je peux être sur le terrain. Mais ça m’a beaucoup appris, ce n’était pas que du négatif. À moi de le montrer sur le parquet maintenant et que j’y ai ma place.

Qu’avez-vous appris concrètement ? 

C’était surtout mental. J’ai compris que chacun avait son moment. Je n’ai pas joué de la compétition mais j’ai eu du temps de jeu en finale (21 minutes). Il faut toujours être prêt.

1 minute de jeu en cumulé pour Coulibaly en quart et demi-finale des JO, mais 21 minutes en finale contre Team USA (photo : FIBA)

Quel rôle Frédéric Fauthoux vous demande-t-il d’endosser cet été, après vos JO avec Vincent Collet ?

Je suis beaucoup plus à l’aise, je sais ce que Freddy attend de moi. Il me demande beaucoup d’être agressif, de pousser la balle quand j’ai le rebond, de créer pour moi et les autres : faire parler mon basket. J’essaie de cocher toutes ces cases.

Avez-vous des retours de la part des Washington Wizards quant à vos récentes performances ?

Bien sûr ! Les gars avec qui je bosse là-bas sont hyper contents car avec Alex Sarr, on représente notre pays. En plus de ça ils nous suivent, ils nous envoient des vidéos pour nous dire ce que l’on fait de bien ou ce que l’on peut mieux faire. David Vanterpool [membre du staff des Wizards, ndlr] et le GM étaient même au match face à l’Espagne à Bercy. Ils étaient surpris quand j’ai enlevé la balle du cercle après un lancer franc (rire) mais ils sont contents de nous voir évoluer match après match. C’est important de savoir qu’ils te suivent, même si je ne me prends pas la tête avec ça. Je suis pleinement concentré sur l’équipe de France.

« On peut aller loin ! » 

Qu’est-ce qui change en FIBA par rapport en NBA ?

Le terrain est plus restreint, il faut que le spacing soit parfait. C’est un peu plus difficile qu’en NBA quand même.

Vous sortez d’une saison mitigée à l’adresse à 3-points en NBA (28,1%), pourtant, vous tentez toujours votre chance sur la campagne…

Mes pourcentages aux tirs en NBA n’ont pas toujours été bons cette année mais j’ai toujours eu confiance en mon tir, je sais que je suis capable de les mettre donc je bosse tous les jours sur ça. Je les prends quand je dois les prendre, je ne reste pas sur un échec.

Quand Bilal Coulibaly s’envole au dunk en préparation (photo : Guillaume Poumarède)

Dans quels registres l’équipe peut-elle encore s’améliorer, et pour quels objectifs ?

On a une nouvelle équipe, beaucoup de jeunes. On se connait bien mais pas encore tant que ça. On a encore beaucoup de choses à apprendre les uns des autres, mais ça ira de mieux en mieux au fil de la compétition. Personnellement, je peux communiquer un peu plus avec les gars défensivement, me montrer comme un leader défensif, leur montrer que j’ai des bases et que tout le monde doit être intense. Je pense qu’on peut aller loin quand même.

Propos recueillis à Paris,

Image Arthur Puybertier
Arthur Puybertier est le journaliste rookie de BeBasket. Il suit de près l’actualité du basket, de la Nationale 1 jusqu'à la NCAA, NBA et WNBA ! Il analyse le jeu et les transferts avec une solide culture sportive et un regard éclairé sur les enjeux du sport. Cette saison, il couvrira également l'Euroleague et la Betclic ELITE depuis l'Adidas Arena et le Palais des Sports Maurice Thorez, pour vous faire vivre l'actualité au plus près.
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thegachette
Le titre donne un côté prétentieux. Surtout qu'on ne sait pas au-dessus de quoi ils sont, ou de qui. Des espagnols oui. Mais des vrais favoris que sont l'Allemagne ou la Serbie, c'est moins sûr...
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