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Fabien Causeur et le Real encore en finale : « On revient de tellement loin »

Après 2018 et 2022, Fabien Causeur s'est qualifié pour sa troisième finale d'EuroLeague sous les couleurs du Real Madrid ! Comme l'an dernier, le club merengue a écarté son rival barcelonais en demi-finale. Un accomplissement qui paraissait encore tellement improbable il y a moins de trois semaines lorsque le Real était mené 0-2 par le Partizan Belgrade en playoffs.
Crédit photo : Julie Dumélié

Fabien, quel est le sentiment qui vous anime après cette nouvelle qualification en finale de l’EuroLeague ?

Je suis si triste (il rit). Non, je suis si fier de l’équipe. Je n’ai pas sorti une grosse performance mais je suis si fier d’eux. Je n’ai plus de voix car j’ai essayé d’aider l’équipe de la seule manière dont je pouvais, en transmettant des ondes positives. Certains gars ont été incroyables ce soir et ça me rend heureux. Avec les playoffs (0-2 avant d’aller à Belgrade), on revient de tellement loin.

On dirait que le Real Madrid revient toujours de l’enfer. Qu’est-ce que cette équipe a de plus que les autres ?

Je ne sais pas si on a quelque chose de plus mais on a une vraie cohésion d’équipe. Entre nous, on appelle ça l’ADN de l’équipe. Même quand on est dos au mur, c’est là qu’on est les plus forts en tant qu’équipe. Je suis vraiment très fier de ce qu’on a fait ce soir. Une demi-finale d’EuroLeague, ça se joue à pas grand-chose. Notre travail au rebond, notre défense pendant 40 minutes, ont fait la différence. En attaque, on ne fait pas un grand match non plus mais on est solides quand même. Sûrement que l’expérience est un facteur fondamental. A la fin, ce sont les Llull, Fernandez et Rodriguez qui sont sur le terrain, ce sont des gars qui ont joué 9 ou 10 Final Four. Ce n’est qu’un match de plus pour eux, et c’est contagieux pour le reste de l’équipe. Certains jouent leur premier Final Four et sont incroyables, comme Mario Hezonja.

Le Real Madrid de retour en finale de l’EuroLeague

Le plus prometteur pour le Real Madrid, c’est qu’on attend encore la traditionnelle grosse performance de Fabien Causeur lors du Final Four (seulement 8 minutes de jeu)…

Je peux jouer 0 minute et marquer 0 point en finale : si on gagne, je serai le plus heureux des hommes. Mon rôle, individuellement, ce n’est pas important, personne ne s’en rappelle sauf si tu termines MVP de la finale évidemment. Ce que je veux, c’est ramener la coupe à la maison et la mettre dans la vitrine des trophées de ma fille.

Vous allez disputer votre troisième finale d’EuroLeague…

8 minutes de jeu pour Fabien Causeur, resté muet ce vendredi (photo : Julie Dumélié)

Mais je n’en ai qu’une ! Je n’ai qu’une Coupe. J’aimerais bien ramener la petite soeur à la maison, ce serait cool. Ce n’est qu’un match, ça va encore se jouer à rien, comme l’an dernier.

Que vous inspire cette opposition à venir contre l’Olympiakos ?

L’Olympiakos ou le Real Madrid, ce sont les mêmes types d’équipe. Il y a tellement d’expérience dans chaque effectif, tout peut se jouer sur une possession. Tout peut arriver en un match, on l’a déjà vu l’an dernier. Je n’ai pas de doute que ça se jouera à rien cette année. Ce sera un gros combat. Mais d’abord, célébrons cette victoire car elle n’était pas facile à prendre. Surtout que ça faisait une semaine que je ne pensais qu’à Barcelone. Je n’ai pas trop pensé à une finale contre l’Olympiakos. Mais de ce qu’ils ont montré encore ce soir, et tout au long de la saison, c’est une équipe défensive incroyable. Avec des grands noms, les Papanikalou, Sloukas, etc. Ce sera super intense.

Parlez-nous de la performance d’Edy Tavares, encore une fois monstrueux…

Une nuit de plus pour Edy (Tavares). Il est incroyable. Je pense que c’est le joueur le plus dominant de l’Euroleague, depuis plusieurs années. Chaque été, les équipes se construisent en pensant à comment contrer Tavares, ça montre à quel point il est dominant. Aujourd’hui, il termine à 39 d’évaluation (20 points à 7/9 aux tirs, 15 points, 4 contres en 33 minutes). C’est absolument énorme, un chantier.

 

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